Qualité de l’eau de la seine : suivi de biomarqueurs sur des organismes

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Le projet Biosurveillance vise à produire une cartographie des effets sur le vivant, de la toxicité liée à la multi-contamination des masses d’eau du district Seine-Normandie. Les experts de l'Institut ont installé pour plusieurs semaines le long de l’axe Seine, des cages témoins contenant des organismes aquatiques.

Moules, crevettes et petits poissons (flets, épinoches…) vont ainsi permettre à l'Institut (UMR-I 02 Sebio ) et 5 autres équipes scientifiques, de suivre la qualité de l’eau et les effets toxiques potentiels sur l’ADN (génotoxicité), ainsi que sur les capacités de défense (immunotoxicité). Les résultats aideront les gestionnaires à identifier des leviers d’action, afin de réduire les pollutions dans le cadre de la reconquête de la qualité de l’eau.

Suite aux premiers résultats de 2020, une première ébauche harmonisée de valeurs de référence pour les différents paramètres biologiques est en construction avec le GIP Seine-Aval (https://www.seine-aval.fr/ ). La campagne d’échantillonnage de 2021 permettra de mieux percevoir les impacts inter-annuels, en lien notamment avec les conditions météorologiques et économiques particulières de ces deux dernières années, tout en éprouvant les valeurs de référence proposées.

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Droits GIP Seine-Aval

 

Biosurveillance est un projet coordonné par le GIP Seine-Aval, mené avec les équipes de l’UMR Sebio Le Havre_Reims_Ineris, l’Inrae, le LEMAR Brest, le LOG Lille et la société Toxem.

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