Risque et enjeu climatique Les phénomènes de changement climatique, parfois désignés sous le terme de « risque climatique », ont un impact sur les champs d’expertise de l’Ineris. Accidents industriels, pollution de l’air, effondrements de cavité… L’Institut intègre le facteur climatique dans l’ensemble de ses travaux sur les risques d’atteintes à l’environnement. L’Ineris s’est intéressé dans le courant des années 2000 aux conséquences que le changement climatique était susceptible d’induire sur les risques accidentels, chroniques et du sous-sol qui entrent dans périmètre d’expertise. L’Institut a inscrit à son Contrat d’objectifs et de performance un objectif d’intégrer cette nouvelle dimension climatique à ses travaux sur la prévention des risques industriels et environnementaux. Le risque NaTech En matière de risque accidentel, le changement climatique a introduit une forme nouvelle de risque à la croisée des risques naturels et technologiques. Les risques « NaTech » se définissent comme « l’impact qu’une catastrophe naturelle peut engendrer sur tout ou partie d’une installation industrielle – impact susceptible de provoquer un accident, et dont les conséquences peuvent porter atteinte, à l’extérieur de l’emprise du site industriel, aux personnes, aux biens ou à l’environnement ». La démarche NaTech diffère de l’analyse de risques technologiques classique par ses dimensions exceptionnelles, qui exigent d’adapter les critères d’évaluation. L’Institut travaille ainsi sur la prise en compte de l’impact potentiel des inondations, des séismes et de la foudre sur les installations industrielles à risque. Pollution atmosphérique et climat Les phénomènes de changement climatique sont également pris en compte dans le domaine du risque chronique : ainsi, la gestion de la qualité de l’air intègre les phénomènes d’interaction entre le réchauffement climatique et la pollution atmosphérique. L’évolution du climat, qui modifie les caractéristiques physiques de l’atmosphère, a une influence sur la formation des polluants dans l’air (par exemple avec l’augmentation de la fréquence d’épisodes météorologiques extrêmes). Inversement, certains polluants ont une influence sur le climat car ils perturbent l’équilibre des énergies entrantes et sortantes de l’atmosphère terrestre (appelé aussi bilan radiatif) : indirectement, ils peuvent ainsi favoriser ou limiter les émissions de gaz à effet de serre. Climat et mouvements de terrain Le changement climatique, qui favorise la survenue de phénomènes naturels extrêmes, est pris en compte dans les travaux sur les risques du sol et du sous-sol. A l’Ineris, l’impact des phénomènes climatiques est étudié dans le domaine des risques de mouvement de terrain. La modification du régime des précipitations et l’évolution des températures pourraient avoir un impact sur la stabilité des versants rocheux, particulièrement en milieu montagnard (du fait de l’évolution des températures et du régime de précipitations), mais également sur la stabilité des cavités souterraines (du fait d’une plus grande variabilité du niveau des nappes d’eaux souterraines, de nature à fragiliser les piliers de soutènement des cavités).
Risque et enjeu climatique Les phénomènes de changement climatique, parfois désignés sous le terme de « risque climatique », ont un impact sur les champs d’expertise de l’Ineris. Accidents industriels, pollution de l’air, effondrements de cavité… L’Institut intègre le facteur climatique dans l’ensemble de ses travaux sur les risques d’atteintes à l’environnement. L’Ineris s’est intéressé dans le courant des années 2000 aux conséquences que le changement climatique était susceptible d’induire sur les risques accidentels, chroniques et du sous-sol qui entrent dans périmètre d’expertise. L’Institut a inscrit à son Contrat d’objectifs et de performance un objectif d’intégrer cette nouvelle dimension climatique à ses travaux sur la prévention des risques industriels et environnementaux. Le risque NaTech En matière de risque accidentel, le changement climatique a introduit une forme nouvelle de risque à la croisée des risques naturels et technologiques. Les risques « NaTech » se définissent comme « l’impact qu’une catastrophe naturelle peut engendrer sur tout ou partie d’une installation industrielle – impact susceptible de provoquer un accident, et dont les conséquences peuvent porter atteinte, à l’extérieur de l’emprise du site industriel, aux personnes, aux biens ou à l’environnement ». La démarche NaTech diffère de l’analyse de risques technologiques classique par ses dimensions exceptionnelles, qui exigent d’adapter les critères d’évaluation. L’Institut travaille ainsi sur la prise en compte de l’impact potentiel des inondations, des séismes et de la foudre sur les installations industrielles à risque. Pollution atmosphérique et climat Les phénomènes de changement climatique sont également pris en compte dans le domaine du risque chronique : ainsi, la gestion de la qualité de l’air intègre les phénomènes d’interaction entre le réchauffement climatique et la pollution atmosphérique. L’évolution du climat, qui modifie les caractéristiques physiques de l’atmosphère, a une influence sur la formation des polluants dans l’air (par exemple avec l’augmentation de la fréquence d’épisodes météorologiques extrêmes). Inversement, certains polluants ont une influence sur le climat car ils perturbent l’équilibre des énergies entrantes et sortantes de l’atmosphère terrestre (appelé aussi bilan radiatif) : indirectement, ils peuvent ainsi favoriser ou limiter les émissions de gaz à effet de serre. Climat et mouvements de terrain Le changement climatique, qui favorise la survenue de phénomènes naturels extrêmes, est pris en compte dans les travaux sur les risques du sol et du sous-sol. A l’Ineris, l’impact des phénomènes climatiques est étudié dans le domaine des risques de mouvement de terrain. La modification du régime des précipitations et l’évolution des températures pourraient avoir un impact sur la stabilité des versants rocheux, particulièrement en milieu montagnard (du fait de l’évolution des températures et du régime de précipitations), mais également sur la stabilité des cavités souterraines (du fait d’une plus grande variabilité du niveau des nappes d’eaux souterraines, de nature à fragiliser les piliers de soutènement des cavités).