Sites et sols pollués L’Ineris dispose depuis près de 30 ans d’une expertise intégrée des risques associés aux sites et sols pollués. L’une des plus-values de l’Institut est sa capacité à étudier toute la chaîne de contamination : la mesure des polluants dans les différents compartiments environnementaux, l’étude des voies de transfert et des flux des contaminants vers les milieux d’exposition, l’évaluation des risques pour l’homme et les écosystèmes, la compatibilité avec l’usage envisagé du site, l’identification des options de réhabilitation, l’aide à leur application et la surveillance métrologique. L’Institut est ainsi en mesure d’apporter à tous les acteurs une expertise complète dans des contextes variés. L’Ineris aide en particulier les pouvoirs publics dans la réduction des expositions et le dimensionnement des mesures de maîtrise des risques quand elles sont nécessaires. Via l’utilisation des propriétés des plantes pour extraire, contenir ou dégrader les polluants présents dans les sols, les phytotechnologies constituent des mesures de réduction des expositions et des risques. L’Institut développe des travaux expérimentaux depuis près de 20 ans et méthodologiques afin de déterminer leur applicabilité dans la gestion des pollutions de sols. > En savoir + En outre, le décret n°2022-1588 relatif à la définition des types d’usages dans la gestion des sites et sols pollués a introduit la définition de l’usage de renaturation. In fine, les espaces désartificialisés et impliquant des opérations de restauration ou d’amélioration de la fonctionnalité des sols à des fins de développement d’habitats pour les écosystèmes (au sens de la loi « Climat et Résilience ») peuvent constituer des aménagements relevant de l’usage de renaturation. L’Ineris développe une démarche d’accompagnement à la mise en œuvre de l’usage de renaturation et a publié un premier rapport d’étape relatif à la méthodologie pour encadrer l’usage de renaturation dans la gestion des sites et sols pollués. Comme pour les phytotechnologies, des travaux expérimentaux sur l’usage de renaturation, en particulier en milieu urbain, sont réalisés par l’Ineris. Sols En Europe, 60 à 70% des sols sont considérés comme dégradés. Le projet de directive européenne relative à la surveillance des sols demande aux Etats Membres de remédier aux risques inacceptables pour la santé humaine et l’environnement causés par la pollution des sols afin de contribuer à un environnement exempt de substances toxiques d’ici 2050. Cela implique de gérer les pollutions industrielles pour garantir un environnement favorable à la santé et aux écosystèmes... En savoir + Eau souterraine 5,5 milliards de m3 d’eau ont été prélevés en France en 2013, en vue de la distribution d’eau potable. Deux tiers de ces prélèvements concernent des eaux souterraines (Bulletin « eaufrance » de mars 2017 - données 2013), présentes à plus ou moins grande profondeur (de quelques dizaines de centimètres, à plusieurs dizaines de mètres). Ces eaux circulent en sous-sol au sein d’un matériau fissuré, fracturé ou poreux selon le contexte géologique... En savoir plus
Sites et sols pollués L’Ineris dispose depuis près de 30 ans d’une expertise intégrée des risques associés aux sites et sols pollués. L’une des plus-values de l’Institut est sa capacité à étudier toute la chaîne de contamination : la mesure des polluants dans les différents compartiments environnementaux, l’étude des voies de transfert et des flux des contaminants vers les milieux d’exposition, l’évaluation des risques pour l’homme et les écosystèmes, la compatibilité avec l’usage envisagé du site, l’identification des options de réhabilitation, l’aide à leur application et la surveillance métrologique. L’Institut est ainsi en mesure d’apporter à tous les acteurs une expertise complète dans des contextes variés. L’Ineris aide en particulier les pouvoirs publics dans la réduction des expositions et le dimensionnement des mesures de maîtrise des risques quand elles sont nécessaires. Via l’utilisation des propriétés des plantes pour extraire, contenir ou dégrader les polluants présents dans les sols, les phytotechnologies constituent des mesures de réduction des expositions et des risques. L’Institut développe des travaux expérimentaux depuis près de 20 ans et méthodologiques afin de déterminer leur applicabilité dans la gestion des pollutions de sols. > En savoir + En outre, le décret n°2022-1588 relatif à la définition des types d’usages dans la gestion des sites et sols pollués a introduit la définition de l’usage de renaturation. In fine, les espaces désartificialisés et impliquant des opérations de restauration ou d’amélioration de la fonctionnalité des sols à des fins de développement d’habitats pour les écosystèmes (au sens de la loi « Climat et Résilience ») peuvent constituer des aménagements relevant de l’usage de renaturation. L’Ineris développe une démarche d’accompagnement à la mise en œuvre de l’usage de renaturation et a publié un premier rapport d’étape relatif à la méthodologie pour encadrer l’usage de renaturation dans la gestion des sites et sols pollués. Comme pour les phytotechnologies, des travaux expérimentaux sur l’usage de renaturation, en particulier en milieu urbain, sont réalisés par l’Ineris. Sols En Europe, 60 à 70% des sols sont considérés comme dégradés. Le projet de directive européenne relative à la surveillance des sols demande aux Etats Membres de remédier aux risques inacceptables pour la santé humaine et l’environnement causés par la pollution des sols afin de contribuer à un environnement exempt de substances toxiques d’ici 2050. Cela implique de gérer les pollutions industrielles pour garantir un environnement favorable à la santé et aux écosystèmes... En savoir + Eau souterraine 5,5 milliards de m3 d’eau ont été prélevés en France en 2013, en vue de la distribution d’eau potable. Deux tiers de ces prélèvements concernent des eaux souterraines (Bulletin « eaufrance » de mars 2017 - données 2013), présentes à plus ou moins grande profondeur (de quelques dizaines de centimètres, à plusieurs dizaines de mètres). Ces eaux circulent en sous-sol au sein d’un matériau fissuré, fracturé ou poreux selon le contexte géologique... En savoir plus
