Pollution de l’air en Europe : publication dans la revue Nature de travaux sur la mesure de l’exposition aux particules soutenus par l’Ineris

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Les résultats d’une étude sans précédent menée sur 43 sites de mesure européens publiée ce 22 octobre 2025 dans la revue Nature, révèlent que la capacité des particules en suspension à générer du stress oxydatif dans les poumons varie en fonction des types d’environnement (urbain, rural, industriel, etc.) et de leurs sources d’émission. Réalisée par une équipe scientifique internationale, coordonnée par l’Institut des Géosciences de l’Environnement (IGE) et qui a bénéficiée du soutien de l’Ineris en tant que membre du Laboratoire central de surveillance de la qualité de l’air (LCSQA), cette étude établit, en particulier, que ce stress oxydatif peut être jusqu’à trois fois plus élevé dans les zones urbaines à fort trafic routier qu’en zone rurale. Les données scientifiques produites constituent une base utile pour guider la définition de futures normes européennes en matière de qualité de l’air et guider les politiques de santé publique dans ce domaine.

Pour la France, cette étude s’est notamment appuyée sur de précédents travaux de l’observatoire national de la composition chimique et des sources de particules fines en milieu urbain (programme CARA) qui constitue un des éléments du dispositif national de surveillance de la qualité de l’air, dont l’Ineris assure la coordination en tant que membre du Laboratoire central de surveillance de la qualité de l’air (LCSQA). Mis en place en 2008, cet observatoire répond au besoin de compréhension et d'information sur la nature et l’origine des particules fines. Il est basé sur une collaboration étroite entre le LCSQA et les Associations agréées de surveillance de la qualité de l’air, en charge notamment de la collecte de filtres sur différentes stations du dispositif national. Ces filtres sont ensuite stockés dans la filtrothèque gérée par l’Ineris et dont les conditions de conservation garantissent l’intégrité des échantillons, jusqu’à leur analyse.

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