Glossaire technique L’Ineris utilise des termes spécifiques utilisés dans les domaines techniques qu’il couvre. Des définitions de ces termes sont proposées dans cette page. A Accident : événement non désiré, tel qu'une émission de substance toxique, un incendie ou une explosion résultant de développements incontrôlés survenus au cours de l'exploitation d'un établissement qui entraîne des conséquences/ dommages vis à vis des personnes, des biens ou de l'environnement et de l’entreprise en général. C’est la réalisation d’un phénomène dangereux, combinée à la présence de cibles vulnérables exposées aux effets de ce phénomène.Accident majeur : « événement tel qu'une émission, un incendie ou une explosion d'importance majeure résultant de développements incontrôlés survenus au cours de l'exploitation d'un établissement, entraînant pour les intérêts visés à l’article L.511-1 du code de l’environnement, des conséquences graves, immédiates ou différées, et faisant intervenir une ou plusieurs substances ou des préparations dangereuses. » (Arrêté du 10 mai 2000 modifié)Altération karstique : zone affectée de dissolution naturelle provoquant un vide parfois rempli (avec de l’argile, du sable…) par la suite.Affaissement (cavité) : déformation de surface sans rupture apparente consécutive à l’effondrement d’une cavité.Aquifère : formation géologique qui a la capacité de permettre les écoulements verticaux et transversaux de l’eau et de l’emmagasiner.Anti-oxydant : agent qui ralentit la vitesse de réaction avec l’oxygène.Atmosphère explosive (ATEX) : mélange avec l’air, dans les conditions atmosphériques, de substances inflammables sous forme de gaz, vapeurs, brouillards ou poussières, dans lequel, après inflammation, la combustion se propage à l’ensemble du mélange non brûlé (directive 1999/92/CE).Automorphe : se dit d’un minéral se présentant sous la forme d'un cristal parfait ou, au moins, limité par des faces cristallines planes.Auto-échauffement : élévation de la température dans un dépôt sans apport de chaleur de l’extérieur.Auto-inflammation : allumage résultant d’une élévation de température sans l’apport d’une source extérieure d’allumage. B Barrière Humaine de Sécurité (BHS) : les barrières humaines de sécurité sont constituées d'une activité humaine (une ou plusieurs opérations) qui s'oppose à l'enchaînement d'évènements susceptibles d'aboutir à un accident.Barrière Technique de Sécurité (BTS) : barrière qui permet d'assurer une fonction de sécurité. Elle est constituée d'un dispositif de sécurité ou d'un système instrumenté de sécurité qui s'oppose à l'enchaînement d'événements susceptibles d'aboutir à un accident.Bassin sédimentaire : dépression de la croûte terrestre formée par subsidence thermique ou tectonique et qui recueille des quantités relativement importantes de matériaux sédimentaires.Bassin intracratonique (Système hydrothermal de ~) : système dans lequel se développe des aquifères à la faveur des couches sédimentaires poreuses et perméables déposées dans le bassin. Ce système est contrôlé par un transfert de chaleur conductif.Bioaccumulable : se dit d’une substance qui ≪ s’accumule ≫ dans les tissus des organismes vivants. Bioaccumulation : processus d’accumulation d’une substance dans un organisme vivant, via la chaine alimentaire ou un écosystème. Processus d’échange entre un être vivant et son milieu, entrainant des concentrations plus élevées a l’intérieur de cet organisme que dans son environnement ou sa nourriture. Bioconcentration : processus d’accumulation d’une substance dans un organisme vivant, par captation directe à partir du milieu environnant. Biomarqueur : un biomarqueur peut être défini comme une substance chimique ou ses produits de dégradation présents dans le corps humain (biomarqueur d’exposition). Il peut être aussi une réponse biologique vis-à-vis de cette substance (biomarqueur d’effet).Blanc de terrain : support de prélèvement qui va suivre les mêmes opérations de préparation et d’extraction que les supports exposés, mais qui ne sera pas exposé. Il va permettre de valider l’absence de contamination au cours des différentes phases (de la préparation à l’analyse). La concentration mesurée ne sera en aucun cas soustraite aux résultats de mesures.Bloc ou masse ou pierre en surplomb : bloc ou masse ou pierre qui fait saillie, qui avance dans le vide, relativement aux terrains rocheux environnants.Brûler : être en état de combustion. C Canal ionisé : chemin filiforme faiblement conducteur, présentant de multiples ramifications, qui se trace à travers l'air atmosphérique, sous l'effet d’un processus d'ionisation. Au passage de courants de foudre, il s'échauffe jusqu'à des températures de 300 000°K et devient fortement conducteur : c'est le canal de foudre. Son diamètre est alors de l'ordre du centimètre.Carrière souterraine : cavité creusée dans le sous-sol pour permettre l’extraction de matériaux de construction (calcaire, craie, argiles, etc.).Catalyseur Réactif : qui accélère la cinétique d’une réaction chimique et qui est régénérée à la fin de celle-ci (le catalyseur abaisse la barrière d’énergie d’activation).Cavage ou « entrée en cavage » : entrée d’une carrière ou cavité à flanc de coteau.Cavité souterraine : vide présent dans le sous-sol, et dont l’origine est anthropique ou naturelle.Ceinture orogénique (Système hydrothermal de ~) : caractérisée à la fois par des dépôts sédimentaires potentiellement aquifères (poreux et perméables) et par la présence de nombreuses failles accommodant les déformations tectoniques de la zone et qui contrôlent une partie des écoulements dans le système géothermique. Ce système est contrôlé par un transfert de chaleur conductif.Chaleur de combustion : énergie thermique dégagée par la combustion d’une unité de masse d’une substance donnée. Elle est exprimée en joules par kilogrammes (J/kg).Chaleur spécifique : la chaleur spécifique, ou bien chaleur massique d’échauffement d’un corps correspond à la quantité de chaleur absorbée par 1g de ce corps pour que sa température s’élève de 1°K. Cette grandeur s’exprime ainsi généralement en J/kg.KChamp géothermal : zone d’un même système géothermique où est enfouie une grande quantité de chaleur et où son extraction se fait à travers plusieurs puits qui alimentent un même réseau/centrale. Un champ géothermal peut s’étendre sur plusieurs kilomètres, permettant d’avoir plusieurs puits de production et de réinjection sur un même champ.Chargement (d’une faille) : augmentation des forces agissant sur une faille jusqu’au point de rupture, point de nucléation d’un séisme.Charge hydraulique : différence de niveau piézométrique entre deux points d'une ligne de courant qui donne naissance à un écoulement.Choc de foudre : onde transitoire se manifestant sous la forme de surtensions et/ou de surintensités causées par l’impulsion électromagnétique de foudre. Les chocs causés par cette impulsion peuvent provenir des courants de foudre (partiels), des effets inductifs dans des boucles dans l'installation et se manifester comme la surtension résiduelle en aval des parafoudres.Chute de pierres ou de blocs : chute de masses rocheuses résultant de l’action de la pesanteur et affectant le plus souvent des matériaux rigides et fracturés tels que du calcaire, du grès, des roches cristallines, etc.Chute de plaquettes ou épaufrure : chute de plaques ou d’éclats de roche en général de faible épaisseur.Ciel tombé : lorsque le banc de ciel déterminé lors de l’exploitation vient à céder (= chute du premier banc de toit), on parle de ciel tombé qui constitue souvent une amorce de cloche de fontis.Cisaillement : fracture de rupture découpant dans la diagonale une masse rocheuse (typiquement pilier ou bancs de toit) en deux compartiments contigus par suite de forces entraînant le déplacement de l’une par rapport à l’autre.Cloche de fontis : ou « montée de voûte ». Évolution et aggravation d’un ciel tombé qui progresse vers la surface en traversant les couches géologiques surincombantes. Ce phénomène prend une forme de tronconique ou semi-elliptique (voûte) et est susceptible de déboucher en surface (fontis).Comburant : se dit d’un corps qui, en se combinant avec un autre corps, opère la combustion de ce dernier. Exemple : l’air.Combustible : qui a la propriété de brûler. Un combustible peut être liquide, solide, gazeux.Combustion : fait, pour un combustible, de s’unir à un comburant (souvent l’oxygène), en dégageant de la chaleur.Compartiments environnementaux : milieux de l’environnement définis par leurs caractéristiques physiques. On distingue généralement les compartiments suivants : les eaux (superficielles, souterraines, marines), les sédiments, le sol, l’atmosphère et les organismes vivants. Concentration minimale d’explosivité pour les poussières (CME) : concentration minimale de poussières combustibles dispersées dans l’air permettant de produire une explosion (mesurée en unité de masse par volume).Concession : la concession est l’acte par lequel l’État accorde à une personne le droit d’exploiter une substance de la classe des mines. Elle est accordée par décret en Conseil d’État, au terme d’une procédure définie par le décret n° 2006-648 du 2 juin 2006.Condensation : passage d’une matière de l’état vapeur à l’état liquide.Conditions adiabatiques : aucun échange thermique entre la masse réactionnelle et son environnement.Conditions atmosphériques : par conditions atmosphériques, on entend généralement une température ambiante de -20 °C à 60 °C et une pression comprise entre 0,8 bar et 1,1 bar.Conductif : mode de transport de chaleur provoqué par une différence de température entre deux régions d’un même milieu, ou entre deux milieux en contact, et se réalisant sans déplacement global de matière (par opposition à la convection).Conduction : mode de transmission de la chaleur à travers un corps solide en contact avec une source chaude. Le transport de chaleur s’effectue de proche en proche sans aucun transfert de matière.Confinement : caractéristique d’un espace totalement ou partiellement ferme (bâtiment, ouvrage, équipement, installation…).Cône d’influence (ou de rabattement) : zone d’abaissement du niveau d'eau de la nappe autour du point de pompage.Contrainte (état de) : ensemble des forces affectant un corps matériel et tendant à la déformer. Une contrainte est une force agissant sur une surface donnée. Contrainte critique (faille dans un état de) : faille à la limite de la rupture, une petite perturbation de contrainte pourra provoquer son glissement.Contrainte thermoélastique : contraintes qui apparaissent quand la température varie dans un matériau. La plupart des matériaux lorsqu’il sont chauffés se dilatent, si cette dilatation est empêchée des contraintes thermiques apparaissent. Convectif : mode de transport de chaleur advectif, défini comme le transport de chaleur par déplacement des molécules du vecteur énergétique, et ayant la particularité d’être associé à des mouvements de boucle dites de convections, créées par les évolutions des propriétés de densité et de volume du fluide avec sa température (le fluide chaud, moins dense, tend vers un mouvement ascendant, puis, en remontant, il se refroidit, devient plus dense, et le mouvement devient descendant).Convection : la convection est le mode de transport de chaleur par le mouvement d’un fluide. Coup de foudre : l'un des arcs en retour lors d'un éclair à la terre, qui peut être respectivement le premier coup" ou l'un des "coups subséquents ".Courant persistant (après coups de foudre) : pendant l'intervalle entre les courants d'arcs en retour, il subsiste souvent un courant permanent de faible intensité (de l'ordre de quelques centaines d'ampères), dont l'extinction coïncide avec la fin du coup de foudre.COV : Composé Organique Volatil qui, à l’exclusion du méthane, possède une pression de vapeur de 0,01 k Pascal ou une température de 293,15 °Kelvin ou ayant une volatilité correspondante dans des conditions d’utilisation particulières. D Débourrage : vidange brutale d’un remplissage argileux naturel ou d’un remblai anthropique (la plupart du temps sous l’effet d’une saturation en eau) à l’intérieur d’un conduit karstique subvertical ou dans un orifice vertical, pouvant entraîner en surface, l’apparition d’un effondrement ou affaissement d’emprise limitée.Décollement de toit : banc situé en ciel qui fléchit et provoque une ouverture visible au droit d’un joint de stratification.Déflagration : combustion rapide qui se propage dans un milieu a une vitesse inférieure à celle du son. Elle est caractérisée par une augmentation de température et de pression, mais sans onde de choc.Dégradation en diabolo : écaillage progressif des bords d’un pilier réduisant ainsi de façon sensible sa surface portante et lui donnant une forme de diabolo. Ce phénomène traduit souvent une charge excédant la résistance à la compression du matériau.Densité de foudroiement : cette densité s'exprime en nombre d'impacts par kilomètre carré et par an. Pour le territoire français, elle est comprise entre moins de 1 impact / km².an et 4 impacts / km².an. Cette densité est déterminée scientifiquement à partir de capteurs répartis sur le territoire. On définit aussi une densité d'arcs en retour. La densité moyenne d'arcs en retour vaut à peu près 2,2 fois la densité d'impacts.Détonation : combustion rapide qui se propage dans un milieu a une vitesse supérieure a celle du son. Elle est caractérisée majoritairement par une onde de choc destructrice.Diaclase : fracture naturelle, souvent subverticale, d’origine tectonique, sans rejet, qui affecte plusieurs couches de terrains.Diagenèse : ensemble des processus physico-chimiques et biochimiques par lesquels les sédiments sont transformés en roches sédimentaires.Dièdre prédécoupé : bloc découpé par au moins deux plans de fissures, naturelles et/ou mécaniques, sécants.Directivité : effet Doppler appliqué à l’onde sismique, conduisant à des mouvements sismiques plus ou moins importants selon la position du site par rapport à la source sismique et au sens de propagation de la rupture sismique.Diffus(e)s (émission) : 1) Se dit de toute émission dans l’air, le sol et l’eau, qui n’a pas lieu sous la forme d’émissions canalisées. 2) Se dit des émissions résultant d’un contact direct de gaz ou de particules avec l’atmosphère dans les conditions opératoires normales. Discontinuité (dans un massif) : surface qui interrompt la continuité physique du milieu sain. Les discontinuités peuvent être de diverse nature : diaclases, failles, fentes ou fractures d’extension, joints stratigraphiques…Dispersion : répartition de fines particules de poussière sous la forme d’un nuage.Distance d’amorçage : distance entre le point d'origine de la décharge de capture et le point de rencontre avec le traceur descendant. Cette distance joue un rôle essentiel dans la définition de la zone de protection d'un paratonnerre.Dose d’exposition : 1) Quantité d’agent/substance mise en contact avec un organisme. Pour l’exposition humaine, elle s’exprime généralement en milligramme par kilogramme de poids corporel et par jour. Par défaut, elle est externe, ou administrée* . 2) Quantité totale d’un agent/substance administrée a ou absorbée par un organisme, système ou (sous-) population** . Dose externe (ou administrée) : 1) Quantité de polluant qui entre en contact avec les barrières de l’organisme humain par voie d’exposition (inhalation, ingestion, contact cutané). 2) Quantité de substance en contact avec les barrières de l’organisme (parois intestinales, alvéoles pulmonaires, peau). Elle s’exprime généralement en masse de substance par unité de masse corporelle et par unité de temps. Dose interne (ou absorbée) : quantité de polluants qui pénètrent dans les milieux biologiques, une fois passes les tissus séparant les espaces intérieurs et le milieu extérieur. C’est la dose externe corrigée des taux d’absorption. Dose journalière d’exposition (DJE) : quantité de polluant ingérée rapportée a la masse corporelle et moyennée sur la durée d’exposition. Elle s’exprime en mg ou μg de polluant par kilogramme de masse corporelle et par jour (mg/kg/j ou μg/kg/j). Doublet : géométrie d’exploitation d’une ressource géothermique composée de deux puits, l’un injecteur, l’autre producteur.Durée adiabatique d’induction : temps nécessaire sans perte de chaleur pour observer l’amorçage d’un auto-échauffement. E Écrasement : déformation verticale se traduisant par un écrasement de la structure et l’apparition de fractures plus ou moins dense.Effet cancérogène : effet qui se manifeste par l’apparition de cancers. Effet de couronne : phénomène d'ionisation dans l'air, qui se déclenche lorsque le champ électrique dépasse, à pression atmosphérique normale, une amplitude de 26 kilovolts par centimètre. Ce phénomène se développe généralement au sommet d'un objet conducteur pointu, où il y a amplification locale du champ ambiant. Il prend la forme d'effluves de couleur bleu-violette, et le processus physique correspondant est l'avalanche électronique. La formation d'un effet de couronne est la condition nécessaire au développement d'une prédécharge ascendante.Effets dominos : action d’un phénomène accidentel affectant une ou plusieurs installations d’un établissement qui pourrait déclencher un phénomène accidentel sur les établissements voisins conduisant à une aggravation générale des conséquences.Efficacité (barrière de sécurité) : l'efficacité d'une barrière de sécurité est évaluée au regard de son aptitude à remplir la fonction de sécurité pour laquelle elle a été choisie, dans son contexte d'utilisation et pendant une durée donnée de fonctionnement. Cette aptitude s'exprime en pourcentage d'accomplissement de la fonction définie, en considérant un fonctionnement normal (non dégradé). Ce pourcentage peut varier pendant la durée de sollicitation de la barrière de sécurité.Effondrement : mouvements gravitaires à composante essentiellement verticale, qui se produisent de façon plus ou moins brutale. Ils résultent de la rupture des appuis ou du toit d’une cavité souterraine préexistante.Eléments finis : les éléments finis sont une technique de discrétisation qui permet de transformer une théorie continue conduisant à des problèmes mathématiques insolubles, en une théorie discrète conduisant à de simples systèmes d'équations que l'on sait résoudre.Élément vulnérable (ou enjeu) Élément tel que les personnes, les biens ou les différentes composantes de l’environnement susceptibles, du fait de l'exposition au danger, de subir des dommages.Énergie minimale d’inflammation (EMI) : quantité d’Energie minimale apportée localement (sous forme d’une flamme, d’une étincelle, d’un choc, d’un frottement…) pour provoquer l’inflammation d’une atmosphère explosive.Enthalpie : mesure thermodynamique de la variation de la quantité de chaleur contenue dans un système physique ou chimique.Environnement local témoin : environnement considéré comme n’étant pas affecté par les activités d’un site étudié, mais situé dans/ la même zone géographique et dont les caractéristiques (géologiques, hydrogéologique, climatiques…) sont similaires à l’environnement impacté. Épicentre : point à la surface de la Terre situé à la verticale du foyer d’un séisme.Éponte : chacune des parois délimitant une faille/fracture. Ces parois sont plus ou moins rugueuses suivant le type de faille et de roche.Érosion : processus chimique, mécanique ou microbiologique provoquant l'altération des roches.Évaluation de l’exposition : détermination ou estimation des voies d’exposition, de la fréquence, de la durée et de la dose d’exposition. Evaluation des Risques Sanitaires (ERS) : processus en quatre étapes qui comprend l’identification du potentiel dangereux des substances, l’évaluation de la relation dose-effet, l’évaluation de l’exposition et la caractérisation des risques. Il vise à calculer ou estimer le risque pour un organisme, un système ou une (sous-)population, incluant l’identification des incertitudes liées, consécutif a l’exposition a un agent particulier, prenant en compte à la fois les caractéristiques de l’agent en question et de la cible spécifique*** . Évaporite : dépôt riche en chlorures (sel gemme, sylvine, carnallite, etc.) et sulfates (gypse, anhydrite) alcalins, solubles dans l'eau et résultant de l'évaporation de masses d'eau de surface.Événement initiateur : evénement, courant ou anormal, interne ou externe au système, situé en amont de l’événement redouté central dans l’enchaînement causal et qui constitue une cause directe dans les cas simples ou une combinaison d’événements à l’origine de cette cause directe. Dans la représentation en « nœud papillon » (ou arbre des causes), cet événement est situé à l’extrémité gauche.Événement redouté central : evénement conventionnellement défini, dans le cadre d’une analyse de risque, au centre de l’enchaînement accidentel. Généralement, il s’agit d’une perte de confinement pour les fluides et d’une perte d’intégrité physique pour les solides. Les événements situés en amont sont conventionnellement appelés « phase pré-accidentelle » et les événements situés en aval « phase post-accidentelle ».Excès de risque collectif (ERC) : estimation du nombre de cancers en excès, lie à l’exposition étudiée, qui devrait survenir au cours de la vie d’un groupe d’individus. Excès de risque individuel (ERI) : probabilité que la cible a de développer l’effet associe à une substance cancérogène pendant sa vie du fait de l’exposition considérée. Excès de risque unitaire (ERU) : probabilité supplémentaire, par rapport à un sujet non expose, qu’un individu contracte un cancer s’il est expose pendant sa vie entière a une unité de dose (ou de concentration) d’une substance cancérogène. L’ERU s’exprime en (mg/kg/j)-1 pour la voie orale ou en (mg/m3)-1 pour la voie inhalation. Exergie : en thermodynamique, l’exergie est une grandeur physique permettant de mesurer la qualité d’une énergie. C’est la partie utilisable d’un joule.:Exposition : mise en contact d’un polluant et d’une cible (organisme, système ou population).Exposition aigue : exposition de quelques secondes à quelques jours. Exposition chronique : exposition de quelques années à vie entière. Exposition subchronique : exposition de quelques jours à quelques années. Explosion : transformation rapide d’un système matériel donnant lieu a une forte émission de gaz, accompagnée éventuellement d’une émission de chaleur importante. Les explosions peuvent être soit d’origine physique (éclatement d’un récipient dont la pression intérieure est devenue trop grande…), soit d’origine chimique, ces dernières résultant d’une réaction chimique. De nombreuses substances sont susceptibles, dans certaines conditions, de provoquer des explosions. Ce sont pour la plupart des gaz et des vapeurs, mais aussi des poussières et des composés particulièrement instables. La définition, donnée par la norme EN 1127-1, peut également être citée : une explosion est _ une réaction brutale d’oxydation ou de décomposition impliquant une élévation de température ou de pression ou des deux simultanément F Faciès (roche) : ensemble de caractères lithologiques ou paléontologiques d’une roche qui renseigne sur ses conditions de dépôts et de formation.Facteur de vue ou de forme : le facteur de vue ou de forme traduit l’angle solide sous lequel la cible perçoit le rayonnement d’un émetteur.Faïençage : Ensemble de fissurations mécaniques, de craquelures de la surface du toit d’une cavité.Faille : structure tectonique consistant en un plan (discontinuité unique) ou une zone de rupture (réseau de discontinuités organisées selon la déformation) le long duquel deux compartiments rocheux se déplacent l’un par rapport à l’autre, en réponse à un état de contraintes cisaillant. Suivant le type de mouvement relatif, on définit trois types de failles : faille normale, faille inverse, faille décrochante. Ces structures existent à toutes les échelles, depuis l’échelle des grains de la roche, jusqu’à celle des plaques tectoniques. Elles interfèrent fortement avec les circulations de fluides, représentant soit des barrières hydrauliques lorsque les discontinuités sont fermées du fait d’une forte intensité de la déformation associée, ou par des précipitations dues à des circulations antérieures, soit des drains privilégiés lorsque les discontinuités qui les constituent sont ouvertes à la circulation des fluides. Les réservoirs dits « en zone de failles » sont associés à des écoulements prépondérants dans un nombre limité de failles interconnectées.Fermentation biologique : transformation de certaines substances organiques sous l’action d’enzymes produites par des microorganismes. On distingue les fermentations aérobies (en présence d’air) et les fermentations anaérobies (sans air).Feu : combustion auto entretenue qui a été délibérément organisée pour produire des effets utiles et dont l’extension dans le temps et l’espace est contrôlée. Lorsque cette extension ne peut être contrôlée, on parle alors d’incendie.Feu couvant : combustion lente d’un matériau, sans flamme ni émission visible de lumière, et généralement révélée par une élévation de la température ou par émission de fumées (ou les deux à la fois). Il correspond à une oxydation lente auto-entretenue de gaz combustibles, accompagnée d’une faible libération d’énergie. Le feu couvant se caractérise par la décomposition du matériau considéré, un fort dégagement de fumées et une incandescence locale due à la réaction entre le résidu solide et l’oxygène de l’air.Feu de St-Elme : nom ancien de l'effet de couronne, donné par les navigateurs du Moyen-Age, alors qu'ils observaient ce "feu" au sommet des mats de leurs navires.Fissure mécanique : cassure au niveau du substratum rocheux dont l’origine est liée au creusement ou à une sollicitation trop forte sur la roche.Flamme : zone de combustion en phase gazeuse généralement avec émission de lumière. Flammes de diffusion et flamme de prémélange : Des flammes de diffusion sont créées lorsque la combustion a lieu sans mélange préalable de l’air comburant et du combustible gazeux. Dans le cas contraire, il convient de parler de flammes de prémélange.Flux de dépôts atmosphériques : quantité de dépôts atmosphériques secs et/ou humides atteignant le sol par unité de temps et de surface horizontale. Unité possible μg/m2/jour.Flux thermique radiatif : quantité de chaleur transférée par rayonnement thermique, par unité de temps. Elle s’exprime en kW.Foisonnement (roche) : augmentation du volume d'une roche consécutive à sa fragmentation.Fonction de sécurité : fonction ayant pour but la prévention et la protection d'événements redoutés. Les fonctions de sécurité identifiées peuvent être assurées à partir de barrières techniques de sécurité, de barrières humaines, ou plus généralement par la combinaison des deux. Une même fonction de sécurité peut être réalisée par différentes barrières de sécurité. Une fonction de sécurité peut se décomposer en sous-fonctions de sécurité liées.Fond (bruit ou valeur de fond) : concentration représentative ambiante en un élément, en un compose, ou en une substance dans un milieu donne. Elle tient compte des concentrations naturelles (fond géochimique naturel) et de celles provenant éventuellement de sources d’origine anthropique autres que celles du site étudie (exemple : pollution diffuse par engrais, métaux lourds…). Forage de gradient : forage à faible profondeur (entre 150 et 300 m) pour mesurer le profil de température et extrapoler ce profil en profondeur.Foudre : décharge électrique violente d'origine atmosphérique, qui se développe entre un nuage et la terre, consistant en un ou plusieurs coups de foudre (NF EN 62305-1). Foudroiement : action de la foudre sur un objet ou sur une construction quelconque ou sur un homme ou un animal.Fracture : terme générique qui désigne toute discontinuité avec ou sans mouvement des compartiments séparés. De même que pour les failles, ces structures interfèrent fortement avec les circulations de fluides. Dans le langage courant associé à l’exploitation géothermique, le terme de réservoir fracturé renvoie le plus souvent à un réservoir dans lequel les circulations de fluides sont contrôlées par les discontinuités d’un massif rocheux, quelle que soit leur origine, et, par opposition aux réservoirs en zone de failles, non focalisées sur quelques failles majeures. G Génotoxique : se dit d’un agent pouvant induire des effets potentiellement défavorables sur le matériel génétique. A contrario, l’action d’un agent cancérogène non génotoxique consiste à interférer avec les mécanismes de régulation de la division cellulaire, de la différenciation et de l’expression des gènes, mais sans altération directe du patrimoine génétique. Gîte géothermique : gîtes renfermés dans le sein de la terre dont on peut extraire ou avec lesquels on peut échanger de l’énergie sous forme thermique, notamment par conduction ou par l’intermédiaire des eaux chaudes et des vapeurs souterraines qu’ils contiennent.Glissement par fluage : mouvement lent de matériaux plastiques sur faible pente, qui résulte d’une déformation gravitaire continue d’une masse de terrain non limitée par une surface de rupture clairement identifiée.Glissement par reptation : glissements très lents vers l’aval, des sols et des formations superficielles sur un versant à pente modérée à forte.Glissement par solifluxion : phénomène d’écoulement lent des sols. Il concerne les sols à matrice fine (argileuse ou silteuse) et à teneur en eau marquée, sur une épaisseur de l’ordre d’un mètre, sans surface de rupture nette.Gonflement : augmentation du volume d’une formation géologique d’origine chimique ou mécanique.Gradient géothermique : dans le sous-sol, la température augmente avec la profondeur, le plus souvent autour de 3 °C par 100 m dans les régions non-volcaniques, où elle peut augmenter beaucoup plus.Gradient hydraulique : quotient de la différence de charge hydraulique entre deux points d’un milieu poreux saturé, sur une même ligne de courant, par la distance les séparant sur cette ligne de courant. I Incandescence : émission de lumière produite par un corps chauffé intensément.Incendie : combustion autoentretenue qui se développe sans contrôle dans le temps et dans l’espace.Indice de saturation : nombre sans dimension permettant de déterminer la stabilité d’un matériau soluble dans l'eau. Il indique si l'eau va précipiter, dissoudre ou être en équilibre avec celui-ci.Infiltration : pénétration de l’eau de surface dans le sol.Inflammable : capable de brûler avec flamme, dans des conditions spécifiées.Inflammation : première apparition de flammes. Action de provoquer une combustion avec flammes.Impulsion électromagnétique foudre (IEMF) : effets électromagnétiques dus au courant de foudre. Elle comprend les courants conduits ainsi que les effets induits du champ magnétique.Ion, Ionisation : un ion est un atome ou une molécule portant une charge électrique soit par déficit (ion positif), soit par apport (ion négatif) d'un ou de plusieurs électrons. L'ionisation est l'ensemble des processus physiques par lesquels les ions sont créés. J Jet enflammé : combustion d’un fluide émergeant avec une vitesse significative d’un orifice quelconque (injecteur, brèche…).Joints de stratification : dans les massifs sédimentaires, discontinuités assez régulières de grande extension, associées à la formation de la roche, elles découpent le massif en bancs parallèles d’épaisseur variable. K Karst, Karstification : forme d’érosion spécifique due à la dissolution des massifs calcaires par les eaux souterraines et caractérisée notamment par des galeries souterraines.Kéraunique : adjectif issu du mot grec keraunos (= foudre), il qualifie tout ce qui se rapporte aux phénomènes orageux et à leurs conséquences. L Limites d’explosivité : une explosion peut se produire lorsque la concentration d’une substance inflammable, mélangée en quantité suffisante avec l’air, dépasse une valeur minimale déterminée (limite inferieure d’explosivité). Lorsque la concentration de gaz ou de vapeurs est supérieure à une valeur maximale déterminée (limite supérieure d’explosivité), l’explosion du mélange n’est plus possible. Les limites d’explosivité varient dans des conditions non atmosphériques. La gamme des concentrations comprises entre les limites d’explosivité est en principe plus étendue lorsque, par exemple, la pression et la température du mélange augmentent. Une atmosphère explosive ne peut se former au-dessus d’une substance inflammable que lorsque la température de surface du liquide dépasse une valeur minimale spécifiée. M Massif encaissant : massif dans lequel est creusé la cavité souterraine.Matrice biologique : support dans lequel se retrouve une substance dans les organismes vivants. Matrice environnementale : support dans lequel se retrouve une substance dans l’environnement. Meilleures techniques disponibles (MTD) : selon la Directive n° 2010/75/UE du 24 novembre 2010 relative aux émissions industrielles, stade de développement le plus efficace et avance des activités et de leurs modes d’exploitation, démontrant l’aptitude pratique de techniques particulières a constituer la base des valeurs limites d’émission et d’autres conditions d’autorisation visant à éviter et, lorsque cela s’avère impossible, a réduire les émissions et l’impact sur l’environnement dans son ensemble.Mélange explosif : mélange composé d’une substance combustible en phase gazeuse finement dispersée et d’un oxydant dans lequel une explosion peut se propager après inflammation. Lorsque l’oxydant est de l’air dans les conditions atmosphériques, on parle d’atmosphère explosive.Métastable : se dit d’un système qui n’est pas stable en théorie, mais qui paraît tel en raison d’une vitesse de transformation très faible.Milieux d’exposition : milieux au contact desquels se trouve la cible étudiée. Dans le cas des populations humaines, il peut s’agir, par exemple, de l’air à l’intérieur des habitations, de l’eau du robinet, de la couche de sol superficiel, mais aussi des aliments. Milieux environnementaux : par opposition aux milieux d’exposition, les milieux environnementaux désignent l’air, les eaux souterraines, les eaux superficielles, les sols, les sédiments. Modèle : représentation ou simulation d’un objet physique qui peut être utilisée pour faire des prédictions et/ou comparer des observations avec des hypothèses.Modèle semi-empirique : un modèle semi-empirique est un modèle mathématique qui est constitué de physique simple et de corrélations empiriques obtenues à partir d’expériences similaires aux configurations réelles à modéliser.Montée de voute : éboulement localisé et progressif du toit d’une cavité prenant naturellement la forme d’une voûte.Mur de cavité : plancher de la cavité.Mutagène : agent susceptible d’induire des mutations de l’ADN, du gène, du chromosome ; ce qui constitue l’étape initiale de la cancérogenèse, à condition que la mutation porte sur des gènes impliques dans le processus de cancérogenèse. N Nappe (d’eau souterraine) : accumulation d’eaux souterraines remplissant entièrement les interstices d’un terrain poreux et perméable de telle sorte qu’il y ait toujours liaison par l’eau entre les pores.Niveau de confiance : adaptation par l'INERIS des exigences des normes NF-EN 61508 [8] et NF-EN 61511[6], notamment quant aux architectures des systèmes pour tous les équipements de sécurité, quelle que soit leur technologie. Le terme niveau de confiance est conservé pour les mesures de maîtrise des risques activées ou assurées par l'homme.Niveau piézométrique : niveau d'eau relevé dans un forage caractérisant la pression de la nappe en un point donné.Nuage orageux : on distingue deux types de nuages orageux : 1)les cumulonimbus, grosses masses en forme d'enclume, qui donnent lieu aux orages de chaleur, très localisés et de durée limitée, 2)les orages frontaux ou lignes de grains, qui peuvent se propager sur des milliers de kilomètres. Dans les deux cas, ces nuages sont le siège de charges électriques, les charges positives étant rassemblées à leur sommet, et les charges négatives à leur base. Un îlot de charges positives existe parfois à la base d'un nuage. O Ondes sismiques : vibrations dues au mouvement du sol généré par le séisme.Orage : phénomène météorologique d'instabilité atmosphérique, au cours duquel des turbulences développent des charges électriques dans l'air, notamment au sein de nuages orageux. Ces charges sont la cause de décharges électriques violentes, dites "décharges atmosphériques". Organe cible : organe ou système présentant une sensibilité particulière a une substance donnée. Oxyréactivité : réactivité d’une substance vis-à-vis de l’oxygène. P Parafoudre : dispositif destiné à limiter les surtensions transitoires et à écouler les courants de foudre. Il comprend au moins un composant non linéaire. Pendage : angle d’une couche géologique ou d’une discontinuité dans l’espace et par rapport à l’horizontal.Performance des barrières : l’évaluation de la performance se fait au travers de leur efficacité, de leur temps de réponse et de leur niveau de confiance au regard de leur architecture.Pétrophysique : relatif aux propriétés physiques des roches, telles que la porosité, la perméabilité, les propriétés acoustiques, ou encore les propriétés électriques.Pétrothermal (système ~ de socle) : massif rocheux ancien, très peu poreux et perméable et dont la fracturation ne permet pas une circulation importante des fluides (colmatage, étanchéification par la précipitation de minéraux, état des contraintes ne permettant plus la réouverte des discontinuités), mais dont la température peut être importante du fait notamment de l’énergie radiogénique de la roche. Ce système est contrôlé par un transfert de chaleur conductif.Phénomène dangereux : libération d’énergie ou de substance produisant des effets susceptibles d’infliger un dommage à des cibles (ou éléments vulnérables) vivantes ou matérielles, sans préjuger l’existence de ces dernières. Plutonique (domaine ~) : domaine associé à la mise en place, en profondeur, de roches ignées, encore chauds ou récemment refroidis, principalement en contexte de jeune collision. Formé de roches qui sont majoritairement des granites ou des gabbros, ces domaines sont contrôlés par l’interaction entre les failles, fractures et les roches ignées.Point chaud : source de chaleur émise par un appareil, un travail, une activité pouvant être source d’ignition d’un feu ou d’une explosion en présence d’un combustible et d’un comburant (comme l’air).Point feu, point de flamme (ou température d’inflammation) : température minimale à laquelle un matériau soumis à une petite flamme normalisée présentée à sa surface dans des conditions spécifiées, prend feu et continue à brûler pendant un temps spécifié.Point d’éclair (PE) : Température minimale à laquelle, dans des conditions d’essais spécifiées, un liquide donne suffisamment de gaz ou de vapeurs combustibles capables de s’enflammer momentanément en présence d’une source d’inflammation active (cf. EN 1127-1).Poreux : relatif au milieu comportant des vides. Porosité : volume des vides rapporté au volume total de la roche.Poussières combustibles : particules solides très fines d’une matière ou d’un mélange qui sont susceptibles de s’enflammer ou d’exploser en cas d’inflammation lorsqu’elles sont dispersées dans l’air ou d’autres milieux comburants.Pouvoir émissif (surfacique) ou émittance : flux thermique radiatif de la flamme par unité de surface. Il est exprimé en kilowatts par m² (kW/m²).Pression hydrostatique : pression exercée par un fluide sur une surface du fait de sa pesanteur.Pression de vapeur saturante (PVS) : la pression de vapeur saturante (ou tension de vapeur) est la pression à laquelle la phase gazeuse de cette substance est en équilibre avec sa phase liquide ou solide. Elle dépend de la température.Pyrolyse : partie de la décomposition chimique irréversible provoquée uniquement par une élévation de température. La pyrolyse peut être accompagnée par une décomposition due à d’autres actions telles qu’une attaque chimique. Q Quotient de danger (QD) : rapport entre la dose (ou concentration) d’exposition et la dose (ou concentration) de référence, utilise pour caractériser le risque d’effets systémiques a seuil, lies aux substances toxiques (également ≪ appelé Indice de risque ≫). R Rayonnement thermique : transfert d’énergie par ondes électromagnétiques.Réaction au feu : comportement d’un matériau qui, par sa propre décomposition, alimente un feu auquel il est exposé, dans des conditions spécifiées.:Régime laminaire et turbulent : le régime laminaire est un mode d'écoulement dans lequel les particules du fluide se déplacent parallèlement les unes aux autres. A l’inverse, le régime turbulent est un mode d'écoulement désordonné, caractérisé par la formation de tourbillons ou d’un mouvement d'agitation aléatoire dans le milieu. Le passage du régime laminaire au régime turbulent est traduit par la valeur d’une grandeur physique, le nombre de Reynolds.Relation dose-effet : 1) relation quantitative entre la dose ou concentration d’un agent administrée ou absorbée et l’intensité de l’effet délétère de cet agent4. 2) Relation spécifique d’une voie entre des niveaux d’exposition a un agent dangereux (exprimée par une dose ou une concentration dans l’air) et la survenue d’effets observes qui peuvent varier en nature et en gravite. La relation dose-effet fournit donc la nature ou la gravite d’un effet toxique en fonction de l’exposition5.Relation dose-réponse : 1) relation quantitative entre la dose ou concentration d’un agent administrée ou absorbée et les changements observes sur l’organisme expose6. 2) Relation spécifique d’une voie entre des niveaux d’exposition a un agent dangereux (exprimée par une dose ou une concentration dans l’air) et l’incidence observée (≪ réponse ≫) d’un effet donne. La relation dose-réponse exprime donc la fréquence de survenue d’un effet en fonction de l’exposition7.Rendement de combustion : rapport entre la quantité d’énergie effectivement libérée par la combustion et l’énergie théorique disponible, correspondant à une combustion complète.Réservoir géothermique : milieu rocheux chaud, poreux et/ou fracturé. L’énergie calorifique contenue dans ce milieu peut être mobilisée par transfert de chaleur et de masse en exploitant le fluide géothermique (principe du doublet géothermique par exemple) ou par échange conductif (échangeur fermé type sonde), pour la production de chaleur et/ou d’électricité.Résistance au feu : aptitude d’un objet à conserver, pendant une durée déterminée, la stabilité au feu, l’étanchéité au feu, l’isolation thermique requise et/ou toute autre fonction exigée, spécifiées dans un essai normalisé de résistance au feu.Résurgence : réapparition à l’air libre d’une nappe d’eau ou d’une rivière souterraine sous la forme d’une source importante.Retombées atmosphériques : substances gazeuses ou particulaires issues des émissions atmosphériques d’une installation qui restent en suspension dans l’air ambiant (concentrations dans l’air) et/ou se déposent/ adsorbent (dépôts atmosphériques gazeux, secs, humides) sur des compartiments environnementaux intégrateurs en contact direct avec l’atmosphère (sols, végétaux, eaux superficielles).Risques technologiques : les risques technologiques, à la différence des risques naturels, sont liés aux activités économiques et aux technologies qu’elles emploient. Ces techniques de production ou les développements industriels associés impliquent des processus dangereux et/ou la manipulation, le transport ou le stockage de substances ou agents dangereux. Les risques technologiques se manifestent par la libération brutale ou continue, intentionnelle ou non-intentionnelle d’énergie (y compris cinétique) et de substances ou d’agents qui peut avoir des conséquences « pour la santé, la sécurité des personnes et des biens, ainsi que pour l’environnement ». Ces risques peuvent donner lieu à des accidents ou à des pollutions. Les risques technologiques ont une forte dimension collective et territoriale, car ils proviennent de choix structurants pour l’activité économique passée, présente et future. Ils peuvent être de nature chimique, physique, biologique ou nucléaire.Rose des vents : représentation de la fréquence des directions de provenance des vents sur une période donnée selon les directions cardinales. Rupture (d’un pilier) « sandwich » : réduction de la hauteur et rupture en traction d’un pilier par écrasement de ses bancs les plus déformables. S Scénario d’exposition : ensemble de faits, de conditions et d’hypothèses qui définit une exposition dans une situation donnée, et qui est utilisé dans l’évaluation et la quantification de l’exposition. Le scenario d’exposition concerne les sources, les voies et milieux d’exposition, les vecteurs, les concentrations environnementales des agents en cause, l’organisme, le système ou la (sous-)population exposes (c’est-a-dire le nombre, les caractéristiques et les activités)8.Schistosité : discontinuités structurales caractérisées par une grande densité que l’on rencontre plutôt dans les roches métamorphiques. La roche se présente en feuillets ou en lits parallèles peu épais, et se découpe facilement en plaques.Sismotectonique : analyse des relations entre les structures géologiques actives et la sismicité. Elle conduit à identifier des failles actives ou sismogènes et des domaines sismotectoniques.Socle (géologie) : désigne une structure géologique constituée d’un ensemble rocheux ancien induré (roches magmatiques et/ou métamorphiques), formé au cours d’un ou plusieurs cycles orogéniques, puis arasé par l’action de l’érosion.Solide combustible : matière qui est à l’état de poudre (< 500 μm).Soluble : se dit d’un corps solide qui peut se dissoudre dans un liquide en formant un mélange homogène.Soufflage : soulèvement apparent du sol de la cavité notamment consécutif à l’enfoncement des piliers (poinçonnement) dans la formation sous-jacente sol.Source d’inflammation : une source d’inflammation transmet à un mélange explosif une quantité d’énergie donnée susceptible de provoquer la propagation de l’inflammation dans ce mélange.Suffosion : phénomène d’entraînement hydraulique de matériaux fins.Suie : particules produites et déposées au cours de la combustion ou après. La suie est constituée généralement de particules carbonées finement divisées, produites et déposées au cours de la combustion incomplète de matériaux organiques.Supercritique : état obtenu pour l’eau pure à une température supérieure 374 °C sous une pression supérieure à 221 bars et qui combine à la fois les propriétés d’un liquide et d’un gaz.Systèmes à Actions Manuelles de Sécurité : ils sont une combinaison d'une barrière technique de sécurité et d'une activité humaine pour mener à bien une fonction de sécurité (appui sur un bouton d'arrêt d'urgence, alarme débit bas suivie de la fermeture manuelle d'une vanne de sécurité…).Système d’information géographique (SIG) : outil informatique de collecte, de gestion, de manipulation, d’analyse, de modélisation et d’affichage de données spatialisées.Système géothermique : système sous-terrain d’intérêt pour l’exploitation de l’énergie thermique de la croûte terrestre, intégrant l’ensemble des éléments à l’origine de l’énergie thermique exploitable, et constitué généralement des zones d’infiltration des fluides, de zones de réchauffement des fluides, de chemins privilégiés de circulation des fluides géothermaux, et des réservoirs considérés comme les lieux privilégiés de l’extraction de l’énergie géothermique. T Taille des particules : diamètre nominal d’une particule de poussière.Tassement du sol : déplacement vertical apparent du sol (notamment remblai) de la cavité.Taux de défruitement : pourcentage de surface excavée par rapport à la surface totale initiale dans une carrière souterraine.Taux de dissolution : vitesse à laquelle un soluté se dissout dans un solvant.Température d’auto-inflammation (TAI) : température minimale à partir de laquelle une atmosphère explosive s’enflamme spontanément.Température minimale d’inflammation d’une couche de poussières : température minimale d’inflammation d’une surface chaude pour laquelle l’inflammation se produit dans une couche de poussières d’épaisseur donnée, déposée sur cette surface chaude.Température maximale de surface de poussières : température la plus élevée qui peut être atteinte en un point quelconque de la surface du matériel électrique lorsqu’il est teste dans les conditions de l’essai sans poussière ou avec un revêtement de poussières.Temps de réponse : il correspond à l'intervalle de temps entre le moment où une barrière de sécurité, dans un contexte d'utilisation, est sollicitée et le moment où la fonction de sécurité assurée par cette barrière de sécurité est réalisée dans son intégralité.Terrains de couverture : terrains situés au-dessus de la cavité souterraine.Terme source : désigne l'ensemble des paramètres caractérisant l'émission d'une substance dans l'environnement, en particulier : débit, vitesse de rejet, phases en présence ; que cette émission soit d’origine accidentelle ou issue du fonctionnement normal d’une installation.Toit de carrière : plafond de la carrière souterraine.Torchère : haute tour métallique qui permet de brûler les gaz résiduels de procédés chimiques.Toxicité : propriété intrinsèque d’une substance susceptible de provoquer des effets biologiques néfastes a un organisme qui y est exposé9. Toxicité aiguë : la toxicité aiguë d’une substance chimique est l’ensemble des effets sur l’organisme, provoques par une exposition de courte durée a une dose (concentration) forte, généralement unique.Toxicité chronique : la toxicité chronique correspond aux effets d’une administration réitérée à long terme et à faible dose. Toxicité subaiguë/subchronique : la toxicité subaiguë/subchronique correspond aux effets d’une administration réitérée à court terme. Traceurs d’émission : substances émises par une source et spécifiques a l’activité d’une l’installation, dont la mesure dans les milieux environnementaux peut faciliter l’identification de la contribution de ses émissions à une dégradation observée des milieux.Traceurs de risque : substances émises par une source susceptibles d’avoir des effets sur la santé, classées a priori par ordre décroissant des risques potentiels pour les populations autour de la source du fait des quantités émises, des relations dose-réponse et de leur comportement dans l’environnement (persistance, transferts, bioaccumulation, etc.). V - Z Valeur de fond : 1) concentration d’un agent dans un compartiment environnemental qui n’est pas attribué à la (aux) source(s) étudiée(s) dans l’évaluation des expositions10. Dans le cas des sols : 2) Gamme (ou population statistique) de concentration d’une substance donnée dans le sol ou le soussol, a une profondeur et sur un territoire donnes. On distingue le fond géochimique (gamme de teneurs d’une substance dans un materiau parental), le fond pedo-geochimique naturel (qui n’a pas subi d’influence humaine), et le fond pedo-geochimique anthropise (qui comprend un apport diffus du aux activités humaines présentes et passées)11 .Valeur toxicologique de référence (VTR) : appellation générique regroupant les valeurs permettant d’établir une relation entre une dose et un effet (effet a seuil de dose) ou une dose et une probabilité de survenue d’un effet (effet sans seuil de dose). Les VTR sont spécifiques d’un effet (effet critique), d’une durée d’exposition (aigue, subchronique ou chronique) et d’une voie d’exposition (orale ou respiratoire). Une VTR s’exprime comme une dose journalière ou une concentration tolérable ou admissible pour décrire les effets a seuil ; ou comme l’inverse d’une dose ou concentration (excès de risque unitaire – ERU) pour les effets sans seuil12.Vecteur énergétique : support de transport de l’énergie.Vitesse massique de combustion : masse du matériau brûlée perdue par unité de temps, dans des conditions spécifiées. Elle est exprimée en kilogrammes par seconde (kg/s).Voie d’exposition : voie de passage d’une substance de la source vers une cible. Une voie d’exposition inclut une source, un point d’exposition et une voie d’administration. Lorsque le point d’exposition diffère de la source, le mécanisme de propagation est toujours actif mais il existe également en parallèle un compartiment intermédiaire ou le polluant est transporté. Volcanique (domaine) : domaine associé à des volcans en activité (qui ont connu au moins une éruption dans les 10 000 dernières années). Zone effondrée (en souterrain) : en souterrain, secteur souvent inaccessible résultant de la rupture des appuis ou du toit d'une cavité souterraine. (1) InVS (2000) : Guide pour l’analyse du volet sanitaire des études d’impact(2) 10 IPCS (OMS/OCDE) : Risk Assessment terminology (Parts 1 & 2) (Traductions en français non validées par l’organisme)(3) 10 IPCS (OMS/OCDE) : Risk Assessment terminology (Parts 1 & 2) (Traductions en français non validées par l’organisme).(4) IPCS (OMS/OCDE) : Risk Assessment terminology (Parts 1 & 2) (Traductions en français non validées par l’organisme)(5) InVS/AFSSET (2007) : Estimation de l’impact sanitaire d’une pollution environnementale et évaluation quantitative des risques sanitaires.(6) IPCS (OMS/OCDE) : Risk Assessment terminology (Parts 1 & 2) (Traductions en français non validées par l’organisme)(7) InVS/AFSSET (2007) : Estimation de l’impact sanitaire d’une pollution environnementale et évaluation quantitative des risques sanitaires.(8) IPCS (OMS/OCDE) : Risk Assessment terminology (Parts 1 & 2) (Traductions en français non validées par l’organisme).(9) IPCS (OMS/OCDE) : Risk Assessment terminology (Parts 1 & 2) (Traductions en français non validées par l’organisme).(10) IPCS (OMS/OCDE) : Risk Assessment terminology (Parts 1 & 2) (Traductions en français non validées par l’organisme).(11) ADEME (2018) : Guide pour la détermination des valeurs de fonds dans les sols – Échelle d’un site.(12) InVS/AFSSET (2007) : Estimation de l’impact sanitaire d’une pollution environnementale et évaluation quantitative des risques sanitaires.
Glossaire technique L’Ineris utilise des termes spécifiques utilisés dans les domaines techniques qu’il couvre. Des définitions de ces termes sont proposées dans cette page. A Accident : événement non désiré, tel qu'une émission de substance toxique, un incendie ou une explosion résultant de développements incontrôlés survenus au cours de l'exploitation d'un établissement qui entraîne des conséquences/ dommages vis à vis des personnes, des biens ou de l'environnement et de l’entreprise en général. C’est la réalisation d’un phénomène dangereux, combinée à la présence de cibles vulnérables exposées aux effets de ce phénomène.Accident majeur : « événement tel qu'une émission, un incendie ou une explosion d'importance majeure résultant de développements incontrôlés survenus au cours de l'exploitation d'un établissement, entraînant pour les intérêts visés à l’article L.511-1 du code de l’environnement, des conséquences graves, immédiates ou différées, et faisant intervenir une ou plusieurs substances ou des préparations dangereuses. » (Arrêté du 10 mai 2000 modifié)Altération karstique : zone affectée de dissolution naturelle provoquant un vide parfois rempli (avec de l’argile, du sable…) par la suite.Affaissement (cavité) : déformation de surface sans rupture apparente consécutive à l’effondrement d’une cavité.Aquifère : formation géologique qui a la capacité de permettre les écoulements verticaux et transversaux de l’eau et de l’emmagasiner.Anti-oxydant : agent qui ralentit la vitesse de réaction avec l’oxygène.Atmosphère explosive (ATEX) : mélange avec l’air, dans les conditions atmosphériques, de substances inflammables sous forme de gaz, vapeurs, brouillards ou poussières, dans lequel, après inflammation, la combustion se propage à l’ensemble du mélange non brûlé (directive 1999/92/CE).Automorphe : se dit d’un minéral se présentant sous la forme d'un cristal parfait ou, au moins, limité par des faces cristallines planes.Auto-échauffement : élévation de la température dans un dépôt sans apport de chaleur de l’extérieur.Auto-inflammation : allumage résultant d’une élévation de température sans l’apport d’une source extérieure d’allumage. B Barrière Humaine de Sécurité (BHS) : les barrières humaines de sécurité sont constituées d'une activité humaine (une ou plusieurs opérations) qui s'oppose à l'enchaînement d'évènements susceptibles d'aboutir à un accident.Barrière Technique de Sécurité (BTS) : barrière qui permet d'assurer une fonction de sécurité. Elle est constituée d'un dispositif de sécurité ou d'un système instrumenté de sécurité qui s'oppose à l'enchaînement d'événements susceptibles d'aboutir à un accident.Bassin sédimentaire : dépression de la croûte terrestre formée par subsidence thermique ou tectonique et qui recueille des quantités relativement importantes de matériaux sédimentaires.Bassin intracratonique (Système hydrothermal de ~) : système dans lequel se développe des aquifères à la faveur des couches sédimentaires poreuses et perméables déposées dans le bassin. Ce système est contrôlé par un transfert de chaleur conductif.Bioaccumulable : se dit d’une substance qui ≪ s’accumule ≫ dans les tissus des organismes vivants. Bioaccumulation : processus d’accumulation d’une substance dans un organisme vivant, via la chaine alimentaire ou un écosystème. Processus d’échange entre un être vivant et son milieu, entrainant des concentrations plus élevées a l’intérieur de cet organisme que dans son environnement ou sa nourriture. Bioconcentration : processus d’accumulation d’une substance dans un organisme vivant, par captation directe à partir du milieu environnant. Biomarqueur : un biomarqueur peut être défini comme une substance chimique ou ses produits de dégradation présents dans le corps humain (biomarqueur d’exposition). Il peut être aussi une réponse biologique vis-à-vis de cette substance (biomarqueur d’effet).Blanc de terrain : support de prélèvement qui va suivre les mêmes opérations de préparation et d’extraction que les supports exposés, mais qui ne sera pas exposé. Il va permettre de valider l’absence de contamination au cours des différentes phases (de la préparation à l’analyse). La concentration mesurée ne sera en aucun cas soustraite aux résultats de mesures.Bloc ou masse ou pierre en surplomb : bloc ou masse ou pierre qui fait saillie, qui avance dans le vide, relativement aux terrains rocheux environnants.Brûler : être en état de combustion. C Canal ionisé : chemin filiforme faiblement conducteur, présentant de multiples ramifications, qui se trace à travers l'air atmosphérique, sous l'effet d’un processus d'ionisation. Au passage de courants de foudre, il s'échauffe jusqu'à des températures de 300 000°K et devient fortement conducteur : c'est le canal de foudre. Son diamètre est alors de l'ordre du centimètre.Carrière souterraine : cavité creusée dans le sous-sol pour permettre l’extraction de matériaux de construction (calcaire, craie, argiles, etc.).Catalyseur Réactif : qui accélère la cinétique d’une réaction chimique et qui est régénérée à la fin de celle-ci (le catalyseur abaisse la barrière d’énergie d’activation).Cavage ou « entrée en cavage » : entrée d’une carrière ou cavité à flanc de coteau.Cavité souterraine : vide présent dans le sous-sol, et dont l’origine est anthropique ou naturelle.Ceinture orogénique (Système hydrothermal de ~) : caractérisée à la fois par des dépôts sédimentaires potentiellement aquifères (poreux et perméables) et par la présence de nombreuses failles accommodant les déformations tectoniques de la zone et qui contrôlent une partie des écoulements dans le système géothermique. Ce système est contrôlé par un transfert de chaleur conductif.Chaleur de combustion : énergie thermique dégagée par la combustion d’une unité de masse d’une substance donnée. Elle est exprimée en joules par kilogrammes (J/kg).Chaleur spécifique : la chaleur spécifique, ou bien chaleur massique d’échauffement d’un corps correspond à la quantité de chaleur absorbée par 1g de ce corps pour que sa température s’élève de 1°K. Cette grandeur s’exprime ainsi généralement en J/kg.KChamp géothermal : zone d’un même système géothermique où est enfouie une grande quantité de chaleur et où son extraction se fait à travers plusieurs puits qui alimentent un même réseau/centrale. Un champ géothermal peut s’étendre sur plusieurs kilomètres, permettant d’avoir plusieurs puits de production et de réinjection sur un même champ.Chargement (d’une faille) : augmentation des forces agissant sur une faille jusqu’au point de rupture, point de nucléation d’un séisme.Charge hydraulique : différence de niveau piézométrique entre deux points d'une ligne de courant qui donne naissance à un écoulement.Choc de foudre : onde transitoire se manifestant sous la forme de surtensions et/ou de surintensités causées par l’impulsion électromagnétique de foudre. Les chocs causés par cette impulsion peuvent provenir des courants de foudre (partiels), des effets inductifs dans des boucles dans l'installation et se manifester comme la surtension résiduelle en aval des parafoudres.Chute de pierres ou de blocs : chute de masses rocheuses résultant de l’action de la pesanteur et affectant le plus souvent des matériaux rigides et fracturés tels que du calcaire, du grès, des roches cristallines, etc.Chute de plaquettes ou épaufrure : chute de plaques ou d’éclats de roche en général de faible épaisseur.Ciel tombé : lorsque le banc de ciel déterminé lors de l’exploitation vient à céder (= chute du premier banc de toit), on parle de ciel tombé qui constitue souvent une amorce de cloche de fontis.Cisaillement : fracture de rupture découpant dans la diagonale une masse rocheuse (typiquement pilier ou bancs de toit) en deux compartiments contigus par suite de forces entraînant le déplacement de l’une par rapport à l’autre.Cloche de fontis : ou « montée de voûte ». Évolution et aggravation d’un ciel tombé qui progresse vers la surface en traversant les couches géologiques surincombantes. Ce phénomène prend une forme de tronconique ou semi-elliptique (voûte) et est susceptible de déboucher en surface (fontis).Comburant : se dit d’un corps qui, en se combinant avec un autre corps, opère la combustion de ce dernier. Exemple : l’air.Combustible : qui a la propriété de brûler. Un combustible peut être liquide, solide, gazeux.Combustion : fait, pour un combustible, de s’unir à un comburant (souvent l’oxygène), en dégageant de la chaleur.Compartiments environnementaux : milieux de l’environnement définis par leurs caractéristiques physiques. On distingue généralement les compartiments suivants : les eaux (superficielles, souterraines, marines), les sédiments, le sol, l’atmosphère et les organismes vivants. Concentration minimale d’explosivité pour les poussières (CME) : concentration minimale de poussières combustibles dispersées dans l’air permettant de produire une explosion (mesurée en unité de masse par volume).Concession : la concession est l’acte par lequel l’État accorde à une personne le droit d’exploiter une substance de la classe des mines. Elle est accordée par décret en Conseil d’État, au terme d’une procédure définie par le décret n° 2006-648 du 2 juin 2006.Condensation : passage d’une matière de l’état vapeur à l’état liquide.Conditions adiabatiques : aucun échange thermique entre la masse réactionnelle et son environnement.Conditions atmosphériques : par conditions atmosphériques, on entend généralement une température ambiante de -20 °C à 60 °C et une pression comprise entre 0,8 bar et 1,1 bar.Conductif : mode de transport de chaleur provoqué par une différence de température entre deux régions d’un même milieu, ou entre deux milieux en contact, et se réalisant sans déplacement global de matière (par opposition à la convection).Conduction : mode de transmission de la chaleur à travers un corps solide en contact avec une source chaude. Le transport de chaleur s’effectue de proche en proche sans aucun transfert de matière.Confinement : caractéristique d’un espace totalement ou partiellement ferme (bâtiment, ouvrage, équipement, installation…).Cône d’influence (ou de rabattement) : zone d’abaissement du niveau d'eau de la nappe autour du point de pompage.Contrainte (état de) : ensemble des forces affectant un corps matériel et tendant à la déformer. Une contrainte est une force agissant sur une surface donnée. Contrainte critique (faille dans un état de) : faille à la limite de la rupture, une petite perturbation de contrainte pourra provoquer son glissement.Contrainte thermoélastique : contraintes qui apparaissent quand la température varie dans un matériau. La plupart des matériaux lorsqu’il sont chauffés se dilatent, si cette dilatation est empêchée des contraintes thermiques apparaissent. Convectif : mode de transport de chaleur advectif, défini comme le transport de chaleur par déplacement des molécules du vecteur énergétique, et ayant la particularité d’être associé à des mouvements de boucle dites de convections, créées par les évolutions des propriétés de densité et de volume du fluide avec sa température (le fluide chaud, moins dense, tend vers un mouvement ascendant, puis, en remontant, il se refroidit, devient plus dense, et le mouvement devient descendant).Convection : la convection est le mode de transport de chaleur par le mouvement d’un fluide. Coup de foudre : l'un des arcs en retour lors d'un éclair à la terre, qui peut être respectivement le premier coup" ou l'un des "coups subséquents ".Courant persistant (après coups de foudre) : pendant l'intervalle entre les courants d'arcs en retour, il subsiste souvent un courant permanent de faible intensité (de l'ordre de quelques centaines d'ampères), dont l'extinction coïncide avec la fin du coup de foudre.COV : Composé Organique Volatil qui, à l’exclusion du méthane, possède une pression de vapeur de 0,01 k Pascal ou une température de 293,15 °Kelvin ou ayant une volatilité correspondante dans des conditions d’utilisation particulières. D Débourrage : vidange brutale d’un remplissage argileux naturel ou d’un remblai anthropique (la plupart du temps sous l’effet d’une saturation en eau) à l’intérieur d’un conduit karstique subvertical ou dans un orifice vertical, pouvant entraîner en surface, l’apparition d’un effondrement ou affaissement d’emprise limitée.Décollement de toit : banc situé en ciel qui fléchit et provoque une ouverture visible au droit d’un joint de stratification.Déflagration : combustion rapide qui se propage dans un milieu a une vitesse inférieure à celle du son. Elle est caractérisée par une augmentation de température et de pression, mais sans onde de choc.Dégradation en diabolo : écaillage progressif des bords d’un pilier réduisant ainsi de façon sensible sa surface portante et lui donnant une forme de diabolo. Ce phénomène traduit souvent une charge excédant la résistance à la compression du matériau.Densité de foudroiement : cette densité s'exprime en nombre d'impacts par kilomètre carré et par an. Pour le territoire français, elle est comprise entre moins de 1 impact / km².an et 4 impacts / km².an. Cette densité est déterminée scientifiquement à partir de capteurs répartis sur le territoire. On définit aussi une densité d'arcs en retour. La densité moyenne d'arcs en retour vaut à peu près 2,2 fois la densité d'impacts.Détonation : combustion rapide qui se propage dans un milieu a une vitesse supérieure a celle du son. Elle est caractérisée majoritairement par une onde de choc destructrice.Diaclase : fracture naturelle, souvent subverticale, d’origine tectonique, sans rejet, qui affecte plusieurs couches de terrains.Diagenèse : ensemble des processus physico-chimiques et biochimiques par lesquels les sédiments sont transformés en roches sédimentaires.Dièdre prédécoupé : bloc découpé par au moins deux plans de fissures, naturelles et/ou mécaniques, sécants.Directivité : effet Doppler appliqué à l’onde sismique, conduisant à des mouvements sismiques plus ou moins importants selon la position du site par rapport à la source sismique et au sens de propagation de la rupture sismique.Diffus(e)s (émission) : 1) Se dit de toute émission dans l’air, le sol et l’eau, qui n’a pas lieu sous la forme d’émissions canalisées. 2) Se dit des émissions résultant d’un contact direct de gaz ou de particules avec l’atmosphère dans les conditions opératoires normales. Discontinuité (dans un massif) : surface qui interrompt la continuité physique du milieu sain. Les discontinuités peuvent être de diverse nature : diaclases, failles, fentes ou fractures d’extension, joints stratigraphiques…Dispersion : répartition de fines particules de poussière sous la forme d’un nuage.Distance d’amorçage : distance entre le point d'origine de la décharge de capture et le point de rencontre avec le traceur descendant. Cette distance joue un rôle essentiel dans la définition de la zone de protection d'un paratonnerre.Dose d’exposition : 1) Quantité d’agent/substance mise en contact avec un organisme. Pour l’exposition humaine, elle s’exprime généralement en milligramme par kilogramme de poids corporel et par jour. Par défaut, elle est externe, ou administrée* . 2) Quantité totale d’un agent/substance administrée a ou absorbée par un organisme, système ou (sous-) population** . Dose externe (ou administrée) : 1) Quantité de polluant qui entre en contact avec les barrières de l’organisme humain par voie d’exposition (inhalation, ingestion, contact cutané). 2) Quantité de substance en contact avec les barrières de l’organisme (parois intestinales, alvéoles pulmonaires, peau). Elle s’exprime généralement en masse de substance par unité de masse corporelle et par unité de temps. Dose interne (ou absorbée) : quantité de polluants qui pénètrent dans les milieux biologiques, une fois passes les tissus séparant les espaces intérieurs et le milieu extérieur. C’est la dose externe corrigée des taux d’absorption. Dose journalière d’exposition (DJE) : quantité de polluant ingérée rapportée a la masse corporelle et moyennée sur la durée d’exposition. Elle s’exprime en mg ou μg de polluant par kilogramme de masse corporelle et par jour (mg/kg/j ou μg/kg/j). Doublet : géométrie d’exploitation d’une ressource géothermique composée de deux puits, l’un injecteur, l’autre producteur.Durée adiabatique d’induction : temps nécessaire sans perte de chaleur pour observer l’amorçage d’un auto-échauffement. E Écrasement : déformation verticale se traduisant par un écrasement de la structure et l’apparition de fractures plus ou moins dense.Effet cancérogène : effet qui se manifeste par l’apparition de cancers. Effet de couronne : phénomène d'ionisation dans l'air, qui se déclenche lorsque le champ électrique dépasse, à pression atmosphérique normale, une amplitude de 26 kilovolts par centimètre. Ce phénomène se développe généralement au sommet d'un objet conducteur pointu, où il y a amplification locale du champ ambiant. Il prend la forme d'effluves de couleur bleu-violette, et le processus physique correspondant est l'avalanche électronique. La formation d'un effet de couronne est la condition nécessaire au développement d'une prédécharge ascendante.Effets dominos : action d’un phénomène accidentel affectant une ou plusieurs installations d’un établissement qui pourrait déclencher un phénomène accidentel sur les établissements voisins conduisant à une aggravation générale des conséquences.Efficacité (barrière de sécurité) : l'efficacité d'une barrière de sécurité est évaluée au regard de son aptitude à remplir la fonction de sécurité pour laquelle elle a été choisie, dans son contexte d'utilisation et pendant une durée donnée de fonctionnement. Cette aptitude s'exprime en pourcentage d'accomplissement de la fonction définie, en considérant un fonctionnement normal (non dégradé). Ce pourcentage peut varier pendant la durée de sollicitation de la barrière de sécurité.Effondrement : mouvements gravitaires à composante essentiellement verticale, qui se produisent de façon plus ou moins brutale. Ils résultent de la rupture des appuis ou du toit d’une cavité souterraine préexistante.Eléments finis : les éléments finis sont une technique de discrétisation qui permet de transformer une théorie continue conduisant à des problèmes mathématiques insolubles, en une théorie discrète conduisant à de simples systèmes d'équations que l'on sait résoudre.Élément vulnérable (ou enjeu) Élément tel que les personnes, les biens ou les différentes composantes de l’environnement susceptibles, du fait de l'exposition au danger, de subir des dommages.Énergie minimale d’inflammation (EMI) : quantité d’Energie minimale apportée localement (sous forme d’une flamme, d’une étincelle, d’un choc, d’un frottement…) pour provoquer l’inflammation d’une atmosphère explosive.Enthalpie : mesure thermodynamique de la variation de la quantité de chaleur contenue dans un système physique ou chimique.Environnement local témoin : environnement considéré comme n’étant pas affecté par les activités d’un site étudié, mais situé dans/ la même zone géographique et dont les caractéristiques (géologiques, hydrogéologique, climatiques…) sont similaires à l’environnement impacté. Épicentre : point à la surface de la Terre situé à la verticale du foyer d’un séisme.Éponte : chacune des parois délimitant une faille/fracture. Ces parois sont plus ou moins rugueuses suivant le type de faille et de roche.Érosion : processus chimique, mécanique ou microbiologique provoquant l'altération des roches.Évaluation de l’exposition : détermination ou estimation des voies d’exposition, de la fréquence, de la durée et de la dose d’exposition. Evaluation des Risques Sanitaires (ERS) : processus en quatre étapes qui comprend l’identification du potentiel dangereux des substances, l’évaluation de la relation dose-effet, l’évaluation de l’exposition et la caractérisation des risques. Il vise à calculer ou estimer le risque pour un organisme, un système ou une (sous-)population, incluant l’identification des incertitudes liées, consécutif a l’exposition a un agent particulier, prenant en compte à la fois les caractéristiques de l’agent en question et de la cible spécifique*** . Évaporite : dépôt riche en chlorures (sel gemme, sylvine, carnallite, etc.) et sulfates (gypse, anhydrite) alcalins, solubles dans l'eau et résultant de l'évaporation de masses d'eau de surface.Événement initiateur : evénement, courant ou anormal, interne ou externe au système, situé en amont de l’événement redouté central dans l’enchaînement causal et qui constitue une cause directe dans les cas simples ou une combinaison d’événements à l’origine de cette cause directe. Dans la représentation en « nœud papillon » (ou arbre des causes), cet événement est situé à l’extrémité gauche.Événement redouté central : evénement conventionnellement défini, dans le cadre d’une analyse de risque, au centre de l’enchaînement accidentel. Généralement, il s’agit d’une perte de confinement pour les fluides et d’une perte d’intégrité physique pour les solides. Les événements situés en amont sont conventionnellement appelés « phase pré-accidentelle » et les événements situés en aval « phase post-accidentelle ».Excès de risque collectif (ERC) : estimation du nombre de cancers en excès, lie à l’exposition étudiée, qui devrait survenir au cours de la vie d’un groupe d’individus. Excès de risque individuel (ERI) : probabilité que la cible a de développer l’effet associe à une substance cancérogène pendant sa vie du fait de l’exposition considérée. Excès de risque unitaire (ERU) : probabilité supplémentaire, par rapport à un sujet non expose, qu’un individu contracte un cancer s’il est expose pendant sa vie entière a une unité de dose (ou de concentration) d’une substance cancérogène. L’ERU s’exprime en (mg/kg/j)-1 pour la voie orale ou en (mg/m3)-1 pour la voie inhalation. Exergie : en thermodynamique, l’exergie est une grandeur physique permettant de mesurer la qualité d’une énergie. C’est la partie utilisable d’un joule.:Exposition : mise en contact d’un polluant et d’une cible (organisme, système ou population).Exposition aigue : exposition de quelques secondes à quelques jours. Exposition chronique : exposition de quelques années à vie entière. Exposition subchronique : exposition de quelques jours à quelques années. Explosion : transformation rapide d’un système matériel donnant lieu a une forte émission de gaz, accompagnée éventuellement d’une émission de chaleur importante. Les explosions peuvent être soit d’origine physique (éclatement d’un récipient dont la pression intérieure est devenue trop grande…), soit d’origine chimique, ces dernières résultant d’une réaction chimique. De nombreuses substances sont susceptibles, dans certaines conditions, de provoquer des explosions. Ce sont pour la plupart des gaz et des vapeurs, mais aussi des poussières et des composés particulièrement instables. La définition, donnée par la norme EN 1127-1, peut également être citée : une explosion est _ une réaction brutale d’oxydation ou de décomposition impliquant une élévation de température ou de pression ou des deux simultanément F Faciès (roche) : ensemble de caractères lithologiques ou paléontologiques d’une roche qui renseigne sur ses conditions de dépôts et de formation.Facteur de vue ou de forme : le facteur de vue ou de forme traduit l’angle solide sous lequel la cible perçoit le rayonnement d’un émetteur.Faïençage : Ensemble de fissurations mécaniques, de craquelures de la surface du toit d’une cavité.Faille : structure tectonique consistant en un plan (discontinuité unique) ou une zone de rupture (réseau de discontinuités organisées selon la déformation) le long duquel deux compartiments rocheux se déplacent l’un par rapport à l’autre, en réponse à un état de contraintes cisaillant. Suivant le type de mouvement relatif, on définit trois types de failles : faille normale, faille inverse, faille décrochante. Ces structures existent à toutes les échelles, depuis l’échelle des grains de la roche, jusqu’à celle des plaques tectoniques. Elles interfèrent fortement avec les circulations de fluides, représentant soit des barrières hydrauliques lorsque les discontinuités sont fermées du fait d’une forte intensité de la déformation associée, ou par des précipitations dues à des circulations antérieures, soit des drains privilégiés lorsque les discontinuités qui les constituent sont ouvertes à la circulation des fluides. Les réservoirs dits « en zone de failles » sont associés à des écoulements prépondérants dans un nombre limité de failles interconnectées.Fermentation biologique : transformation de certaines substances organiques sous l’action d’enzymes produites par des microorganismes. On distingue les fermentations aérobies (en présence d’air) et les fermentations anaérobies (sans air).Feu : combustion auto entretenue qui a été délibérément organisée pour produire des effets utiles et dont l’extension dans le temps et l’espace est contrôlée. Lorsque cette extension ne peut être contrôlée, on parle alors d’incendie.Feu couvant : combustion lente d’un matériau, sans flamme ni émission visible de lumière, et généralement révélée par une élévation de la température ou par émission de fumées (ou les deux à la fois). Il correspond à une oxydation lente auto-entretenue de gaz combustibles, accompagnée d’une faible libération d’énergie. Le feu couvant se caractérise par la décomposition du matériau considéré, un fort dégagement de fumées et une incandescence locale due à la réaction entre le résidu solide et l’oxygène de l’air.Feu de St-Elme : nom ancien de l'effet de couronne, donné par les navigateurs du Moyen-Age, alors qu'ils observaient ce "feu" au sommet des mats de leurs navires.Fissure mécanique : cassure au niveau du substratum rocheux dont l’origine est liée au creusement ou à une sollicitation trop forte sur la roche.Flamme : zone de combustion en phase gazeuse généralement avec émission de lumière. Flammes de diffusion et flamme de prémélange : Des flammes de diffusion sont créées lorsque la combustion a lieu sans mélange préalable de l’air comburant et du combustible gazeux. Dans le cas contraire, il convient de parler de flammes de prémélange.Flux de dépôts atmosphériques : quantité de dépôts atmosphériques secs et/ou humides atteignant le sol par unité de temps et de surface horizontale. Unité possible μg/m2/jour.Flux thermique radiatif : quantité de chaleur transférée par rayonnement thermique, par unité de temps. Elle s’exprime en kW.Foisonnement (roche) : augmentation du volume d'une roche consécutive à sa fragmentation.Fonction de sécurité : fonction ayant pour but la prévention et la protection d'événements redoutés. Les fonctions de sécurité identifiées peuvent être assurées à partir de barrières techniques de sécurité, de barrières humaines, ou plus généralement par la combinaison des deux. Une même fonction de sécurité peut être réalisée par différentes barrières de sécurité. Une fonction de sécurité peut se décomposer en sous-fonctions de sécurité liées.Fond (bruit ou valeur de fond) : concentration représentative ambiante en un élément, en un compose, ou en une substance dans un milieu donne. Elle tient compte des concentrations naturelles (fond géochimique naturel) et de celles provenant éventuellement de sources d’origine anthropique autres que celles du site étudie (exemple : pollution diffuse par engrais, métaux lourds…). Forage de gradient : forage à faible profondeur (entre 150 et 300 m) pour mesurer le profil de température et extrapoler ce profil en profondeur.Foudre : décharge électrique violente d'origine atmosphérique, qui se développe entre un nuage et la terre, consistant en un ou plusieurs coups de foudre (NF EN 62305-1). Foudroiement : action de la foudre sur un objet ou sur une construction quelconque ou sur un homme ou un animal.Fracture : terme générique qui désigne toute discontinuité avec ou sans mouvement des compartiments séparés. De même que pour les failles, ces structures interfèrent fortement avec les circulations de fluides. Dans le langage courant associé à l’exploitation géothermique, le terme de réservoir fracturé renvoie le plus souvent à un réservoir dans lequel les circulations de fluides sont contrôlées par les discontinuités d’un massif rocheux, quelle que soit leur origine, et, par opposition aux réservoirs en zone de failles, non focalisées sur quelques failles majeures. G Génotoxique : se dit d’un agent pouvant induire des effets potentiellement défavorables sur le matériel génétique. A contrario, l’action d’un agent cancérogène non génotoxique consiste à interférer avec les mécanismes de régulation de la division cellulaire, de la différenciation et de l’expression des gènes, mais sans altération directe du patrimoine génétique. Gîte géothermique : gîtes renfermés dans le sein de la terre dont on peut extraire ou avec lesquels on peut échanger de l’énergie sous forme thermique, notamment par conduction ou par l’intermédiaire des eaux chaudes et des vapeurs souterraines qu’ils contiennent.Glissement par fluage : mouvement lent de matériaux plastiques sur faible pente, qui résulte d’une déformation gravitaire continue d’une masse de terrain non limitée par une surface de rupture clairement identifiée.Glissement par reptation : glissements très lents vers l’aval, des sols et des formations superficielles sur un versant à pente modérée à forte.Glissement par solifluxion : phénomène d’écoulement lent des sols. Il concerne les sols à matrice fine (argileuse ou silteuse) et à teneur en eau marquée, sur une épaisseur de l’ordre d’un mètre, sans surface de rupture nette.Gonflement : augmentation du volume d’une formation géologique d’origine chimique ou mécanique.Gradient géothermique : dans le sous-sol, la température augmente avec la profondeur, le plus souvent autour de 3 °C par 100 m dans les régions non-volcaniques, où elle peut augmenter beaucoup plus.Gradient hydraulique : quotient de la différence de charge hydraulique entre deux points d’un milieu poreux saturé, sur une même ligne de courant, par la distance les séparant sur cette ligne de courant. I Incandescence : émission de lumière produite par un corps chauffé intensément.Incendie : combustion autoentretenue qui se développe sans contrôle dans le temps et dans l’espace.Indice de saturation : nombre sans dimension permettant de déterminer la stabilité d’un matériau soluble dans l'eau. Il indique si l'eau va précipiter, dissoudre ou être en équilibre avec celui-ci.Infiltration : pénétration de l’eau de surface dans le sol.Inflammable : capable de brûler avec flamme, dans des conditions spécifiées.Inflammation : première apparition de flammes. Action de provoquer une combustion avec flammes.Impulsion électromagnétique foudre (IEMF) : effets électromagnétiques dus au courant de foudre. Elle comprend les courants conduits ainsi que les effets induits du champ magnétique.Ion, Ionisation : un ion est un atome ou une molécule portant une charge électrique soit par déficit (ion positif), soit par apport (ion négatif) d'un ou de plusieurs électrons. L'ionisation est l'ensemble des processus physiques par lesquels les ions sont créés. J Jet enflammé : combustion d’un fluide émergeant avec une vitesse significative d’un orifice quelconque (injecteur, brèche…).Joints de stratification : dans les massifs sédimentaires, discontinuités assez régulières de grande extension, associées à la formation de la roche, elles découpent le massif en bancs parallèles d’épaisseur variable. K Karst, Karstification : forme d’érosion spécifique due à la dissolution des massifs calcaires par les eaux souterraines et caractérisée notamment par des galeries souterraines.Kéraunique : adjectif issu du mot grec keraunos (= foudre), il qualifie tout ce qui se rapporte aux phénomènes orageux et à leurs conséquences. L Limites d’explosivité : une explosion peut se produire lorsque la concentration d’une substance inflammable, mélangée en quantité suffisante avec l’air, dépasse une valeur minimale déterminée (limite inferieure d’explosivité). Lorsque la concentration de gaz ou de vapeurs est supérieure à une valeur maximale déterminée (limite supérieure d’explosivité), l’explosion du mélange n’est plus possible. Les limites d’explosivité varient dans des conditions non atmosphériques. La gamme des concentrations comprises entre les limites d’explosivité est en principe plus étendue lorsque, par exemple, la pression et la température du mélange augmentent. Une atmosphère explosive ne peut se former au-dessus d’une substance inflammable que lorsque la température de surface du liquide dépasse une valeur minimale spécifiée. M Massif encaissant : massif dans lequel est creusé la cavité souterraine.Matrice biologique : support dans lequel se retrouve une substance dans les organismes vivants. Matrice environnementale : support dans lequel se retrouve une substance dans l’environnement. Meilleures techniques disponibles (MTD) : selon la Directive n° 2010/75/UE du 24 novembre 2010 relative aux émissions industrielles, stade de développement le plus efficace et avance des activités et de leurs modes d’exploitation, démontrant l’aptitude pratique de techniques particulières a constituer la base des valeurs limites d’émission et d’autres conditions d’autorisation visant à éviter et, lorsque cela s’avère impossible, a réduire les émissions et l’impact sur l’environnement dans son ensemble.Mélange explosif : mélange composé d’une substance combustible en phase gazeuse finement dispersée et d’un oxydant dans lequel une explosion peut se propager après inflammation. Lorsque l’oxydant est de l’air dans les conditions atmosphériques, on parle d’atmosphère explosive.Métastable : se dit d’un système qui n’est pas stable en théorie, mais qui paraît tel en raison d’une vitesse de transformation très faible.Milieux d’exposition : milieux au contact desquels se trouve la cible étudiée. Dans le cas des populations humaines, il peut s’agir, par exemple, de l’air à l’intérieur des habitations, de l’eau du robinet, de la couche de sol superficiel, mais aussi des aliments. Milieux environnementaux : par opposition aux milieux d’exposition, les milieux environnementaux désignent l’air, les eaux souterraines, les eaux superficielles, les sols, les sédiments. Modèle : représentation ou simulation d’un objet physique qui peut être utilisée pour faire des prédictions et/ou comparer des observations avec des hypothèses.Modèle semi-empirique : un modèle semi-empirique est un modèle mathématique qui est constitué de physique simple et de corrélations empiriques obtenues à partir d’expériences similaires aux configurations réelles à modéliser.Montée de voute : éboulement localisé et progressif du toit d’une cavité prenant naturellement la forme d’une voûte.Mur de cavité : plancher de la cavité.Mutagène : agent susceptible d’induire des mutations de l’ADN, du gène, du chromosome ; ce qui constitue l’étape initiale de la cancérogenèse, à condition que la mutation porte sur des gènes impliques dans le processus de cancérogenèse. N Nappe (d’eau souterraine) : accumulation d’eaux souterraines remplissant entièrement les interstices d’un terrain poreux et perméable de telle sorte qu’il y ait toujours liaison par l’eau entre les pores.Niveau de confiance : adaptation par l'INERIS des exigences des normes NF-EN 61508 [8] et NF-EN 61511[6], notamment quant aux architectures des systèmes pour tous les équipements de sécurité, quelle que soit leur technologie. Le terme niveau de confiance est conservé pour les mesures de maîtrise des risques activées ou assurées par l'homme.Niveau piézométrique : niveau d'eau relevé dans un forage caractérisant la pression de la nappe en un point donné.Nuage orageux : on distingue deux types de nuages orageux : 1)les cumulonimbus, grosses masses en forme d'enclume, qui donnent lieu aux orages de chaleur, très localisés et de durée limitée, 2)les orages frontaux ou lignes de grains, qui peuvent se propager sur des milliers de kilomètres. Dans les deux cas, ces nuages sont le siège de charges électriques, les charges positives étant rassemblées à leur sommet, et les charges négatives à leur base. Un îlot de charges positives existe parfois à la base d'un nuage. O Ondes sismiques : vibrations dues au mouvement du sol généré par le séisme.Orage : phénomène météorologique d'instabilité atmosphérique, au cours duquel des turbulences développent des charges électriques dans l'air, notamment au sein de nuages orageux. Ces charges sont la cause de décharges électriques violentes, dites "décharges atmosphériques". Organe cible : organe ou système présentant une sensibilité particulière a une substance donnée. Oxyréactivité : réactivité d’une substance vis-à-vis de l’oxygène. P Parafoudre : dispositif destiné à limiter les surtensions transitoires et à écouler les courants de foudre. Il comprend au moins un composant non linéaire. Pendage : angle d’une couche géologique ou d’une discontinuité dans l’espace et par rapport à l’horizontal.Performance des barrières : l’évaluation de la performance se fait au travers de leur efficacité, de leur temps de réponse et de leur niveau de confiance au regard de leur architecture.Pétrophysique : relatif aux propriétés physiques des roches, telles que la porosité, la perméabilité, les propriétés acoustiques, ou encore les propriétés électriques.Pétrothermal (système ~ de socle) : massif rocheux ancien, très peu poreux et perméable et dont la fracturation ne permet pas une circulation importante des fluides (colmatage, étanchéification par la précipitation de minéraux, état des contraintes ne permettant plus la réouverte des discontinuités), mais dont la température peut être importante du fait notamment de l’énergie radiogénique de la roche. Ce système est contrôlé par un transfert de chaleur conductif.Phénomène dangereux : libération d’énergie ou de substance produisant des effets susceptibles d’infliger un dommage à des cibles (ou éléments vulnérables) vivantes ou matérielles, sans préjuger l’existence de ces dernières. Plutonique (domaine ~) : domaine associé à la mise en place, en profondeur, de roches ignées, encore chauds ou récemment refroidis, principalement en contexte de jeune collision. Formé de roches qui sont majoritairement des granites ou des gabbros, ces domaines sont contrôlés par l’interaction entre les failles, fractures et les roches ignées.Point chaud : source de chaleur émise par un appareil, un travail, une activité pouvant être source d’ignition d’un feu ou d’une explosion en présence d’un combustible et d’un comburant (comme l’air).Point feu, point de flamme (ou température d’inflammation) : température minimale à laquelle un matériau soumis à une petite flamme normalisée présentée à sa surface dans des conditions spécifiées, prend feu et continue à brûler pendant un temps spécifié.Point d’éclair (PE) : Température minimale à laquelle, dans des conditions d’essais spécifiées, un liquide donne suffisamment de gaz ou de vapeurs combustibles capables de s’enflammer momentanément en présence d’une source d’inflammation active (cf. EN 1127-1).Poreux : relatif au milieu comportant des vides. Porosité : volume des vides rapporté au volume total de la roche.Poussières combustibles : particules solides très fines d’une matière ou d’un mélange qui sont susceptibles de s’enflammer ou d’exploser en cas d’inflammation lorsqu’elles sont dispersées dans l’air ou d’autres milieux comburants.Pouvoir émissif (surfacique) ou émittance : flux thermique radiatif de la flamme par unité de surface. Il est exprimé en kilowatts par m² (kW/m²).Pression hydrostatique : pression exercée par un fluide sur une surface du fait de sa pesanteur.Pression de vapeur saturante (PVS) : la pression de vapeur saturante (ou tension de vapeur) est la pression à laquelle la phase gazeuse de cette substance est en équilibre avec sa phase liquide ou solide. Elle dépend de la température.Pyrolyse : partie de la décomposition chimique irréversible provoquée uniquement par une élévation de température. La pyrolyse peut être accompagnée par une décomposition due à d’autres actions telles qu’une attaque chimique. Q Quotient de danger (QD) : rapport entre la dose (ou concentration) d’exposition et la dose (ou concentration) de référence, utilise pour caractériser le risque d’effets systémiques a seuil, lies aux substances toxiques (également ≪ appelé Indice de risque ≫). R Rayonnement thermique : transfert d’énergie par ondes électromagnétiques.Réaction au feu : comportement d’un matériau qui, par sa propre décomposition, alimente un feu auquel il est exposé, dans des conditions spécifiées.:Régime laminaire et turbulent : le régime laminaire est un mode d'écoulement dans lequel les particules du fluide se déplacent parallèlement les unes aux autres. A l’inverse, le régime turbulent est un mode d'écoulement désordonné, caractérisé par la formation de tourbillons ou d’un mouvement d'agitation aléatoire dans le milieu. Le passage du régime laminaire au régime turbulent est traduit par la valeur d’une grandeur physique, le nombre de Reynolds.Relation dose-effet : 1) relation quantitative entre la dose ou concentration d’un agent administrée ou absorbée et l’intensité de l’effet délétère de cet agent4. 2) Relation spécifique d’une voie entre des niveaux d’exposition a un agent dangereux (exprimée par une dose ou une concentration dans l’air) et la survenue d’effets observes qui peuvent varier en nature et en gravite. La relation dose-effet fournit donc la nature ou la gravite d’un effet toxique en fonction de l’exposition5.Relation dose-réponse : 1) relation quantitative entre la dose ou concentration d’un agent administrée ou absorbée et les changements observes sur l’organisme expose6. 2) Relation spécifique d’une voie entre des niveaux d’exposition a un agent dangereux (exprimée par une dose ou une concentration dans l’air) et l’incidence observée (≪ réponse ≫) d’un effet donne. La relation dose-réponse exprime donc la fréquence de survenue d’un effet en fonction de l’exposition7.Rendement de combustion : rapport entre la quantité d’énergie effectivement libérée par la combustion et l’énergie théorique disponible, correspondant à une combustion complète.Réservoir géothermique : milieu rocheux chaud, poreux et/ou fracturé. L’énergie calorifique contenue dans ce milieu peut être mobilisée par transfert de chaleur et de masse en exploitant le fluide géothermique (principe du doublet géothermique par exemple) ou par échange conductif (échangeur fermé type sonde), pour la production de chaleur et/ou d’électricité.Résistance au feu : aptitude d’un objet à conserver, pendant une durée déterminée, la stabilité au feu, l’étanchéité au feu, l’isolation thermique requise et/ou toute autre fonction exigée, spécifiées dans un essai normalisé de résistance au feu.Résurgence : réapparition à l’air libre d’une nappe d’eau ou d’une rivière souterraine sous la forme d’une source importante.Retombées atmosphériques : substances gazeuses ou particulaires issues des émissions atmosphériques d’une installation qui restent en suspension dans l’air ambiant (concentrations dans l’air) et/ou se déposent/ adsorbent (dépôts atmosphériques gazeux, secs, humides) sur des compartiments environnementaux intégrateurs en contact direct avec l’atmosphère (sols, végétaux, eaux superficielles).Risques technologiques : les risques technologiques, à la différence des risques naturels, sont liés aux activités économiques et aux technologies qu’elles emploient. Ces techniques de production ou les développements industriels associés impliquent des processus dangereux et/ou la manipulation, le transport ou le stockage de substances ou agents dangereux. Les risques technologiques se manifestent par la libération brutale ou continue, intentionnelle ou non-intentionnelle d’énergie (y compris cinétique) et de substances ou d’agents qui peut avoir des conséquences « pour la santé, la sécurité des personnes et des biens, ainsi que pour l’environnement ». Ces risques peuvent donner lieu à des accidents ou à des pollutions. Les risques technologiques ont une forte dimension collective et territoriale, car ils proviennent de choix structurants pour l’activité économique passée, présente et future. Ils peuvent être de nature chimique, physique, biologique ou nucléaire.Rose des vents : représentation de la fréquence des directions de provenance des vents sur une période donnée selon les directions cardinales. Rupture (d’un pilier) « sandwich » : réduction de la hauteur et rupture en traction d’un pilier par écrasement de ses bancs les plus déformables. S Scénario d’exposition : ensemble de faits, de conditions et d’hypothèses qui définit une exposition dans une situation donnée, et qui est utilisé dans l’évaluation et la quantification de l’exposition. Le scenario d’exposition concerne les sources, les voies et milieux d’exposition, les vecteurs, les concentrations environnementales des agents en cause, l’organisme, le système ou la (sous-)population exposes (c’est-a-dire le nombre, les caractéristiques et les activités)8.Schistosité : discontinuités structurales caractérisées par une grande densité que l’on rencontre plutôt dans les roches métamorphiques. La roche se présente en feuillets ou en lits parallèles peu épais, et se découpe facilement en plaques.Sismotectonique : analyse des relations entre les structures géologiques actives et la sismicité. Elle conduit à identifier des failles actives ou sismogènes et des domaines sismotectoniques.Socle (géologie) : désigne une structure géologique constituée d’un ensemble rocheux ancien induré (roches magmatiques et/ou métamorphiques), formé au cours d’un ou plusieurs cycles orogéniques, puis arasé par l’action de l’érosion.Solide combustible : matière qui est à l’état de poudre (< 500 μm).Soluble : se dit d’un corps solide qui peut se dissoudre dans un liquide en formant un mélange homogène.Soufflage : soulèvement apparent du sol de la cavité notamment consécutif à l’enfoncement des piliers (poinçonnement) dans la formation sous-jacente sol.Source d’inflammation : une source d’inflammation transmet à un mélange explosif une quantité d’énergie donnée susceptible de provoquer la propagation de l’inflammation dans ce mélange.Suffosion : phénomène d’entraînement hydraulique de matériaux fins.Suie : particules produites et déposées au cours de la combustion ou après. La suie est constituée généralement de particules carbonées finement divisées, produites et déposées au cours de la combustion incomplète de matériaux organiques.Supercritique : état obtenu pour l’eau pure à une température supérieure 374 °C sous une pression supérieure à 221 bars et qui combine à la fois les propriétés d’un liquide et d’un gaz.Systèmes à Actions Manuelles de Sécurité : ils sont une combinaison d'une barrière technique de sécurité et d'une activité humaine pour mener à bien une fonction de sécurité (appui sur un bouton d'arrêt d'urgence, alarme débit bas suivie de la fermeture manuelle d'une vanne de sécurité…).Système d’information géographique (SIG) : outil informatique de collecte, de gestion, de manipulation, d’analyse, de modélisation et d’affichage de données spatialisées.Système géothermique : système sous-terrain d’intérêt pour l’exploitation de l’énergie thermique de la croûte terrestre, intégrant l’ensemble des éléments à l’origine de l’énergie thermique exploitable, et constitué généralement des zones d’infiltration des fluides, de zones de réchauffement des fluides, de chemins privilégiés de circulation des fluides géothermaux, et des réservoirs considérés comme les lieux privilégiés de l’extraction de l’énergie géothermique. T Taille des particules : diamètre nominal d’une particule de poussière.Tassement du sol : déplacement vertical apparent du sol (notamment remblai) de la cavité.Taux de défruitement : pourcentage de surface excavée par rapport à la surface totale initiale dans une carrière souterraine.Taux de dissolution : vitesse à laquelle un soluté se dissout dans un solvant.Température d’auto-inflammation (TAI) : température minimale à partir de laquelle une atmosphère explosive s’enflamme spontanément.Température minimale d’inflammation d’une couche de poussières : température minimale d’inflammation d’une surface chaude pour laquelle l’inflammation se produit dans une couche de poussières d’épaisseur donnée, déposée sur cette surface chaude.Température maximale de surface de poussières : température la plus élevée qui peut être atteinte en un point quelconque de la surface du matériel électrique lorsqu’il est teste dans les conditions de l’essai sans poussière ou avec un revêtement de poussières.Temps de réponse : il correspond à l'intervalle de temps entre le moment où une barrière de sécurité, dans un contexte d'utilisation, est sollicitée et le moment où la fonction de sécurité assurée par cette barrière de sécurité est réalisée dans son intégralité.Terrains de couverture : terrains situés au-dessus de la cavité souterraine.Terme source : désigne l'ensemble des paramètres caractérisant l'émission d'une substance dans l'environnement, en particulier : débit, vitesse de rejet, phases en présence ; que cette émission soit d’origine accidentelle ou issue du fonctionnement normal d’une installation.Toit de carrière : plafond de la carrière souterraine.Torchère : haute tour métallique qui permet de brûler les gaz résiduels de procédés chimiques.Toxicité : propriété intrinsèque d’une substance susceptible de provoquer des effets biologiques néfastes a un organisme qui y est exposé9. Toxicité aiguë : la toxicité aiguë d’une substance chimique est l’ensemble des effets sur l’organisme, provoques par une exposition de courte durée a une dose (concentration) forte, généralement unique.Toxicité chronique : la toxicité chronique correspond aux effets d’une administration réitérée à long terme et à faible dose. Toxicité subaiguë/subchronique : la toxicité subaiguë/subchronique correspond aux effets d’une administration réitérée à court terme. Traceurs d’émission : substances émises par une source et spécifiques a l’activité d’une l’installation, dont la mesure dans les milieux environnementaux peut faciliter l’identification de la contribution de ses émissions à une dégradation observée des milieux.Traceurs de risque : substances émises par une source susceptibles d’avoir des effets sur la santé, classées a priori par ordre décroissant des risques potentiels pour les populations autour de la source du fait des quantités émises, des relations dose-réponse et de leur comportement dans l’environnement (persistance, transferts, bioaccumulation, etc.). V - Z Valeur de fond : 1) concentration d’un agent dans un compartiment environnemental qui n’est pas attribué à la (aux) source(s) étudiée(s) dans l’évaluation des expositions10. Dans le cas des sols : 2) Gamme (ou population statistique) de concentration d’une substance donnée dans le sol ou le soussol, a une profondeur et sur un territoire donnes. On distingue le fond géochimique (gamme de teneurs d’une substance dans un materiau parental), le fond pedo-geochimique naturel (qui n’a pas subi d’influence humaine), et le fond pedo-geochimique anthropise (qui comprend un apport diffus du aux activités humaines présentes et passées)11 .Valeur toxicologique de référence (VTR) : appellation générique regroupant les valeurs permettant d’établir une relation entre une dose et un effet (effet a seuil de dose) ou une dose et une probabilité de survenue d’un effet (effet sans seuil de dose). Les VTR sont spécifiques d’un effet (effet critique), d’une durée d’exposition (aigue, subchronique ou chronique) et d’une voie d’exposition (orale ou respiratoire). Une VTR s’exprime comme une dose journalière ou une concentration tolérable ou admissible pour décrire les effets a seuil ; ou comme l’inverse d’une dose ou concentration (excès de risque unitaire – ERU) pour les effets sans seuil12.Vecteur énergétique : support de transport de l’énergie.Vitesse massique de combustion : masse du matériau brûlée perdue par unité de temps, dans des conditions spécifiées. Elle est exprimée en kilogrammes par seconde (kg/s).Voie d’exposition : voie de passage d’une substance de la source vers une cible. Une voie d’exposition inclut une source, un point d’exposition et une voie d’administration. Lorsque le point d’exposition diffère de la source, le mécanisme de propagation est toujours actif mais il existe également en parallèle un compartiment intermédiaire ou le polluant est transporté. Volcanique (domaine) : domaine associé à des volcans en activité (qui ont connu au moins une éruption dans les 10 000 dernières années). Zone effondrée (en souterrain) : en souterrain, secteur souvent inaccessible résultant de la rupture des appuis ou du toit d'une cavité souterraine. (1) InVS (2000) : Guide pour l’analyse du volet sanitaire des études d’impact(2) 10 IPCS (OMS/OCDE) : Risk Assessment terminology (Parts 1 & 2) (Traductions en français non validées par l’organisme)(3) 10 IPCS (OMS/OCDE) : Risk Assessment terminology (Parts 1 & 2) (Traductions en français non validées par l’organisme).(4) IPCS (OMS/OCDE) : Risk Assessment terminology (Parts 1 & 2) (Traductions en français non validées par l’organisme)(5) InVS/AFSSET (2007) : Estimation de l’impact sanitaire d’une pollution environnementale et évaluation quantitative des risques sanitaires.(6) IPCS (OMS/OCDE) : Risk Assessment terminology (Parts 1 & 2) (Traductions en français non validées par l’organisme)(7) InVS/AFSSET (2007) : Estimation de l’impact sanitaire d’une pollution environnementale et évaluation quantitative des risques sanitaires.(8) IPCS (OMS/OCDE) : Risk Assessment terminology (Parts 1 & 2) (Traductions en français non validées par l’organisme).(9) IPCS (OMS/OCDE) : Risk Assessment terminology (Parts 1 & 2) (Traductions en français non validées par l’organisme).(10) IPCS (OMS/OCDE) : Risk Assessment terminology (Parts 1 & 2) (Traductions en français non validées par l’organisme).(11) ADEME (2018) : Guide pour la détermination des valeurs de fonds dans les sols – Échelle d’un site.(12) InVS/AFSSET (2007) : Estimation de l’impact sanitaire d’une pollution environnementale et évaluation quantitative des risques sanitaires.