Lancement du projet européen RI-URBANS, pour une meilleure surveillance de la qualité de l’air en Europe

RI_URBANS.png
Le projet RI-URBANS (pour Research Infrastructures Services Reinforcing Air Quality Monitoring Capacities in European Urban & Industrial AreaS), dont l’Institut est partenaire, débute ce jour. Il vise à mettre en œuvre de nouveaux outils pour contribuer à l'amélioration de la qualité de l'air dans les villes européennes. Il ciblera en particulier les nanoparticules et les particules atmosphériques, leurs tailles, leurs sources ainsi que leurs précurseurs gazeux.

Financé par la Commission européenne et coordonné par l’Institut espagnol d'évaluation environnementale et d'études sur l'eau (IDAEA-CSIS) et l’université d’Helsinki (UHEL), le projet RI-URBANS rassemble 28 partenaires européens. Ce projet vise à étendre les capacités de l’infrastructure européenne de recherche ACTRIS*, et à améliorer la modélisation et les inventaires d'émissions, pour une meilleure compréhension des enjeux de qualité de l’air en milieu urbain. 

Pour cela, il s’articule autour de 3 axes de travail :

  • le développement de services (par exemple, des outils de traitement de données) et la compilation de jeux de données/résultats pour mieux comprendre les phénomènes contrôlant la qualité de l’air et ses impacts sanitaires potentiels ;
  • une phase pilote pour tester les outils et services proposés dans neuf villes européennes : Athènes, Barcelone, Birmingham, Bucarest, Helsinki, Milan, Paris, Rotterdam-Amsterdam, Zurich ;
  • la faisabilité d’une généralisation de ces nouveaux outils et services et les impacts associés à l’ensemble du paysage européen, dont les réseaux opérationnels de surveillance de la qualité de l’air.

L’Ineris coordonnera d’une part les travaux relatifs à la modélisation, dans la continuité de son implication pour le programme Copernicus. Ces travaux auront pour objectif de renforcer l’exploitation de données, telles quecelles fournies par ACTRIS. D’autre part, en tant que responsable du Centre d’expertise pour la mesure automatique de la composition chimique des aérosols (ACMCC - Aerosol Chemical Monitor Calibration Centre), l’Institut coordonnera les travaux relatifs à la fourniture des outils de traitement de données en temps réel pour l’identification et la quantification des sources de particules fines (contributions sectorielles).

> Le site du projet

 

*Infrastructure de recherche sur les aérosols, les nuages et les gaz à l'état de traces, produisant des données et des informations de haute qualité sur ces paramètres et sur les processus conduisant à leur variabilité dans les atmosphères naturelles et contrôlées.