La qualité de l’air en France métropolitaine cartographiée de 2000 à aujourd’hui par l’Ineris L’Ineris publie en ligne une cartothèque permettant de retracer l’évolution de la qualité de l’air en France, depuis l'année 2000. Ces cartes, représentatives de la pollution générale de l’air ambiant (pollution « de fond »), sont issues des simulations numériques, intégrant des données de mesure collectées sur le terrain. Une telle cartographie fournit des éléments pour mieux connaître l’exposition des populations et des écosystèmes et peut contribuer au suivi de l’efficacité des politiques de gestion de la qualité de l’air. L’Ineris a élaboré un recueil de cartes de la qualité de l’air sur l’ensemble du territoire métropolitain et la Corse ; les polluants cartographiés sont le dioxyde d’azote (NO2), l’ozone (O3), les particules PM10 à partir de l'année 2000 et les particules PM2.5 à partir de l'année 2009. Ces cartographies résultent de la combinaison de données modélisées et de données d’observation réparties sur le territoire, de façon à disposer d’une représentation la plus précise possible de l’évolution des niveaux de pollution atmosphérique en France sur ces dernières années. Les observations utilisées n'incluent que les stations urbaines, périurbaines, rurales de fond, elles ne tiennent pas comptent des stations trafic et industrielles. Ces cartes ne sont donc pas représentatives de situations de proximité de sources spécifiques (zones de trafic dense ou activités industrielles notamment). Sélectionnez le polluant, l'année et l'indicateur de votre choix : Pourquoi cartographier la qualité de l’air sur de longues périodes ? Les outils de simulation ne sont pas seulement utilisés pour la prévision de pics de pollution, ou dans le cadre d’études prospectives servant à l’élaboration des politiques de qualité de l’air (pour déterminer les mesures à prendre les plus « coût-efficaces » par exemple). Les simulations peuvent être mises à profit dans des analyses rétrospectives de l’efficacité des mesures de réduction des émissions polluantes. Les cartes d’indicateurs de pollution atmosphérique couvrant la période 2000 à aujourd'hui, offrent ainsi une perspective de l’impact des politiques de gestion de la qualité de l’air depuis le début des années 2000, et de leur pertinence. Ces cartographies peuvent par ailleurs être mises au service des chercheurs et des experts, dans le cadre d’études consacrées aux impacts (sanitaires, environnementaux, économiques, sociaux, etc…) de la pollution atmosphérique. Elles constituent, en effet, une base de données nationale de référence cohérente sur l’ensemble du territoire et sur une longue période. L’intérêt de la méthode d’analyse rétrospective (ou « réanalyse ») proposée par l’Institut, réside dans sa capacité à assurer la cohérence de la cartographie sur la longue durée : la même méthode est appliquée pour la simulation des situations d’aujourd’hui et celle des situations d’il y a 20 ans. Les cartes proposées sont donc bien comparables d‘une année à l’autre. Par ailleurs, la méthode repose sur la version la plus aboutie du modèle de simulation CHIMERE, également utilisée dans le système de prévision national PREV’AIR, qui propose une résolution fine de l’échelle spatiale (allant jusqu’à 2 km). Comment lire les cartes ? Pour chaque polluant, les moyennes annuelles sont proposées, de même qu’un ensemble d’indicateurs complémentaires, associés à différents seuils réglementaires ou sanitaires de qualité de l’air : valeurs limites (VL), valeurs cibles, objectifs de qualité sur le long terme. Ces normes peuvent être imposées par la réglementation européenne, ou établies directement au niveau national. D’autres indicateurs non réglementaires s’avèrent également utiles pour l’évaluation des impacts sanitaires ou environnementaux de la qualité de l’air. Ils résultent généralement de recommandations émises par l’Organisation Mondiale pour la Santé (OMS). A titre indicatif, ces seuils (recommandations 2005 et 2021) sont indiqués et pris en compte dans l’échelle de couleurs utilisées pour les concentrations en moyenne annuelle. Dans les études sanitaires, l’information sur la concentration est modulée en fonction de la densité de population exposée. C’est pourquoi l’Ineris fournit également des cartes de concentrations pondérées par la population pour différentes subdivisions administratives en France. Les cartes sont disponibles sur un maillage continu couvrant l’ensemble du territoire ; des indicateurs correspondant au découpage administratif (régions, départements, communes) sont également disponibles. Il est important de noter que la méthode utilisée pour établir ces cartographies et la résolution du modèle sont adaptées à la représentation de la pollution dite « de fond », qui caractérise la pollution moyenne à l’échelle d’un territoire. Ainsi, les situations de pollution importantes et très localisées (« points chauds » tels que les zones de trafic dense ou d’activités industrielles) ne sont pas représentées, ou bien de manière très lissée. Conditions d’utilisation Les données associées à ces cartes sont téléchargeables sous format numérique (format netcdf ou format csv). Ces données et les cartographies correspondantes sont mises à disposition sous Licence Ouverte de la Mission Etalab qui requiert que le producteur soit identifié dans toute réutilisation, ce qui peut être fait par exemple avec la mention : « Données issues de la Cartothèque de Qualité de l’Air de l’Ineris ».
La qualité de l’air en France métropolitaine cartographiée de 2000 à aujourd’hui par l’Ineris L’Ineris publie en ligne une cartothèque permettant de retracer l’évolution de la qualité de l’air en France, depuis l'année 2000. Ces cartes, représentatives de la pollution générale de l’air ambiant (pollution « de fond »), sont issues des simulations numériques, intégrant des données de mesure collectées sur le terrain. Une telle cartographie fournit des éléments pour mieux connaître l’exposition des populations et des écosystèmes et peut contribuer au suivi de l’efficacité des politiques de gestion de la qualité de l’air. L’Ineris a élaboré un recueil de cartes de la qualité de l’air sur l’ensemble du territoire métropolitain et la Corse ; les polluants cartographiés sont le dioxyde d’azote (NO2), l’ozone (O3), les particules PM10 à partir de l'année 2000 et les particules PM2.5 à partir de l'année 2009. Ces cartographies résultent de la combinaison de données modélisées et de données d’observation réparties sur le territoire, de façon à disposer d’une représentation la plus précise possible de l’évolution des niveaux de pollution atmosphérique en France sur ces dernières années. Les observations utilisées n'incluent que les stations urbaines, périurbaines, rurales de fond, elles ne tiennent pas comptent des stations trafic et industrielles. Ces cartes ne sont donc pas représentatives de situations de proximité de sources spécifiques (zones de trafic dense ou activités industrielles notamment). Sélectionnez le polluant, l'année et l'indicateur de votre choix : Pourquoi cartographier la qualité de l’air sur de longues périodes ? Les outils de simulation ne sont pas seulement utilisés pour la prévision de pics de pollution, ou dans le cadre d’études prospectives servant à l’élaboration des politiques de qualité de l’air (pour déterminer les mesures à prendre les plus « coût-efficaces » par exemple). Les simulations peuvent être mises à profit dans des analyses rétrospectives de l’efficacité des mesures de réduction des émissions polluantes. Les cartes d’indicateurs de pollution atmosphérique couvrant la période 2000 à aujourd'hui, offrent ainsi une perspective de l’impact des politiques de gestion de la qualité de l’air depuis le début des années 2000, et de leur pertinence. Ces cartographies peuvent par ailleurs être mises au service des chercheurs et des experts, dans le cadre d’études consacrées aux impacts (sanitaires, environnementaux, économiques, sociaux, etc…) de la pollution atmosphérique. Elles constituent, en effet, une base de données nationale de référence cohérente sur l’ensemble du territoire et sur une longue période. L’intérêt de la méthode d’analyse rétrospective (ou « réanalyse ») proposée par l’Institut, réside dans sa capacité à assurer la cohérence de la cartographie sur la longue durée : la même méthode est appliquée pour la simulation des situations d’aujourd’hui et celle des situations d’il y a 20 ans. Les cartes proposées sont donc bien comparables d‘une année à l’autre. Par ailleurs, la méthode repose sur la version la plus aboutie du modèle de simulation CHIMERE, également utilisée dans le système de prévision national PREV’AIR, qui propose une résolution fine de l’échelle spatiale (allant jusqu’à 2 km). Comment lire les cartes ? Pour chaque polluant, les moyennes annuelles sont proposées, de même qu’un ensemble d’indicateurs complémentaires, associés à différents seuils réglementaires ou sanitaires de qualité de l’air : valeurs limites (VL), valeurs cibles, objectifs de qualité sur le long terme. Ces normes peuvent être imposées par la réglementation européenne, ou établies directement au niveau national. D’autres indicateurs non réglementaires s’avèrent également utiles pour l’évaluation des impacts sanitaires ou environnementaux de la qualité de l’air. Ils résultent généralement de recommandations émises par l’Organisation Mondiale pour la Santé (OMS). A titre indicatif, ces seuils (recommandations 2005 et 2021) sont indiqués et pris en compte dans l’échelle de couleurs utilisées pour les concentrations en moyenne annuelle. Dans les études sanitaires, l’information sur la concentration est modulée en fonction de la densité de population exposée. C’est pourquoi l’Ineris fournit également des cartes de concentrations pondérées par la population pour différentes subdivisions administratives en France. Les cartes sont disponibles sur un maillage continu couvrant l’ensemble du territoire ; des indicateurs correspondant au découpage administratif (régions, départements, communes) sont également disponibles. Il est important de noter que la méthode utilisée pour établir ces cartographies et la résolution du modèle sont adaptées à la représentation de la pollution dite « de fond », qui caractérise la pollution moyenne à l’échelle d’un territoire. Ainsi, les situations de pollution importantes et très localisées (« points chauds » tels que les zones de trafic dense ou d’activités industrielles) ne sont pas représentées, ou bien de manière très lissée. Conditions d’utilisation Les données associées à ces cartes sont téléchargeables sous format numérique (format netcdf ou format csv). Ces données et les cartographies correspondantes sont mises à disposition sous Licence Ouverte de la Mission Etalab qui requiert que le producteur soit identifié dans toute réutilisation, ce qui peut être fait par exemple avec la mention : « Données issues de la Cartothèque de Qualité de l’Air de l’Ineris ».