Note finale sur possibilité d'un incendie dans un bac lié à un dysfonctionnement de thermoplongeur


Description

Dans son rapport référencé Ineris-207210-2728524-v2.0, daté du 25/02/22, l’Ineris s’est interrogé si un
thermoplongeur non immergé, de marque ROTKAPPE et de type B-FC, pouvait être à l’origine de
l’inflammation d’un bac en Armaflex de la société AUBERT et DUVAL, située à Pamiers (09).
Les modélisations effectuées ont permis de prédire l’évolution de la température de la paroi interne du bac
induite par le rayonnement thermique mais, faute de disposer de la température d’inflammation de l’Armaflex, l’Ineris n’avait pas pu statuer de façon définitive sur le risque d’inflammation.
Depuis l’émission de ce rapport, des essais ont été réalisés à l’Ineris pour évaluer cette température
d’inflammation de l’Armaflex. Un échantillon a ainsi été soumis à des essais de type TAPE-TAS
(TAPE : Température d’Allumage au Point d’Eclair et TAS : Température d’Allumage Spontanée) dans un
four à air chaud et en respectant la norme ISO 871 :2022. Le rapport d’essais est annexé à la présente note.
De ces essais, il apparaît que la TAPE et la TAS peuvent être de l’ordre de 410°C (soit 683°K). Dans la
mesure où ces températures déterminées expérimentalement sont très proches de la valeur maximale
prédite (cf. Tableau 2 du rapport susmentionné) pour une distance de 10 mm entre le thermoplongeur et la
paroi du réservoir, le risque d’inflammation est donc possible dès que le thermoplongeur est proche de la
paroi du réservoir.


Documents associés

  • Appui à l’expertise de l’incendie survenu au sein d’un site spécialisé en ferronnerie industrielle le 10 septembre 2021 à Pamiers (Ariège)