Réseau RIPA : l’Institut organise un nouvel exercice de mise en situation post-accidentelle 7 octobre 2024 L’Ineris, en tant qu’animateur du réseau des intervenants en situation post accidentelle (RIPA), a organisé, ce mercredi 25 septembre, un nouvel exercice de mise en situation post-accidentelle pour ses membres. Il a été mené en collaboration avec le ministère de la Transition écologique, de l’Energie, du Climat et de la Prévention des risques. Cet exercice s’inscrit dans une démarche d’amélioration continue du réseau RIPA. Il vise à évaluer, à partir d’une mise en situation théorique, les capacités de déploiement de moyens de mesures et d’évaluation des impacts environnementaux d’un accident et la pertinence de la stratégie de surveillance de ces impacts. L’exercice portait cette fois-ci sur un incendie d’un tas de stockage de bois contenant des déchets en matières plastiques (type PVC), complexifié par la propagation du feu vers un second tas de stockage de déchets non caractérisés mais contenant du plomb. Il consistait à élaborer en urgence un plan de prélèvement des matrices pertinentes et de définir la liste des paramètres à analyser au regard des substances émises lors du sinistre. 67 organismes volontaires, sur les 96 membres du RIPA concernés par le périmètre de l'exercice, ont annoncé leur accord de participation, lors du lancement de l’exercice. Les nouveautés de cette édition 2024 : un scénario plus complexe (incendie sur plusieurs jours, se répandant sur plusieurs types de matériaux) ; l'exigence d’avoir une collaboration entre les membres du RIPA pour couvrir tous les champs requis par le plan de prélèvement ; la bancarisation d’un jeu de données par membre du RIPA dans l’outil CARTAM. L’exercice est clos depuis vendredi 04 octobre. Les différents dossiers déposés sont en cours de dépouillement et une analyse approfondie des réponses fournies sera réalisée dans les prochaines semaines, afin d’évaluer la pertinence des stratégies mises en œuvre face au scénario exposé. Les enseignements issus de cette analyse, seront partagés avec les membres du réseau RIPA afin d’optimiser les compétences du réseau. L’Ineris, animateur du réseau RIPA L’Ineris est animateur du RIPA depuis sa création en 2013. Le retour d’expérience de l’Institut sur les accidents d’origine technologique, et notamment les incendies, a montré que ces accidents peuvent engendrer des contaminations environnementales parfois de grande ampleur mais également être responsables d’expositions différées à des substances toxiques. Pour une gestion optimale, les prélèvements environnementaux (eau, air, sol, végétaux, bioindicateurs, denrées alimentaires, …) doivent être réalisés si possible dès l’accident dans la zone d’impact déterminée par la modélisation, afin de démontrer si celui-ci a marqué ou non l’environnement par les polluants émis et mieux appréhender les mesures de gestion à mettre en place par les autorités. En effet, des mesures simples prises à temps peuvent permettre d’anticiper ou de réduire efficacement ces impacts sur le long terme. L’ensemble du territoire national est couvert par les intervenants adhérents au réseau RIPA. L’outil CARTAMLes retours d’expérience réalisés à la suite de l'incendie de l'usine Lubrizol et des entrepôts de Normandie Logistique à Rouen, en 2019, ont notamment montré qu’il était difficile de disposer de l’ensemble des données de mesures et d’analyses réalisées dans le cadre de la gestion d'un évènement de ce type. Pour y répondre, l'Ineris a développé l'outil Cartam. Il a pour objectif de diffuser (y compris aux citoyens), de manière centralisée et structurée, les données de mesures et d’analyses de polluants, dans la perspective d’évaluer les effets à moyen et long terme sur la santé et/ou les écosystèmes d’un accident technologique de grande ampleur.
Réseau RIPA : l’Institut organise un nouvel exercice de mise en situation post-accidentelle 7 octobre 2024 L’Ineris, en tant qu’animateur du réseau des intervenants en situation post accidentelle (RIPA), a organisé, ce mercredi 25 septembre, un nouvel exercice de mise en situation post-accidentelle pour ses membres. Il a été mené en collaboration avec le ministère de la Transition écologique, de l’Energie, du Climat et de la Prévention des risques. Cet exercice s’inscrit dans une démarche d’amélioration continue du réseau RIPA. Il vise à évaluer, à partir d’une mise en situation théorique, les capacités de déploiement de moyens de mesures et d’évaluation des impacts environnementaux d’un accident et la pertinence de la stratégie de surveillance de ces impacts. L’exercice portait cette fois-ci sur un incendie d’un tas de stockage de bois contenant des déchets en matières plastiques (type PVC), complexifié par la propagation du feu vers un second tas de stockage de déchets non caractérisés mais contenant du plomb. Il consistait à élaborer en urgence un plan de prélèvement des matrices pertinentes et de définir la liste des paramètres à analyser au regard des substances émises lors du sinistre. 67 organismes volontaires, sur les 96 membres du RIPA concernés par le périmètre de l'exercice, ont annoncé leur accord de participation, lors du lancement de l’exercice. Les nouveautés de cette édition 2024 : un scénario plus complexe (incendie sur plusieurs jours, se répandant sur plusieurs types de matériaux) ; l'exigence d’avoir une collaboration entre les membres du RIPA pour couvrir tous les champs requis par le plan de prélèvement ; la bancarisation d’un jeu de données par membre du RIPA dans l’outil CARTAM. L’exercice est clos depuis vendredi 04 octobre. Les différents dossiers déposés sont en cours de dépouillement et une analyse approfondie des réponses fournies sera réalisée dans les prochaines semaines, afin d’évaluer la pertinence des stratégies mises en œuvre face au scénario exposé. Les enseignements issus de cette analyse, seront partagés avec les membres du réseau RIPA afin d’optimiser les compétences du réseau. L’Ineris, animateur du réseau RIPA L’Ineris est animateur du RIPA depuis sa création en 2013. Le retour d’expérience de l’Institut sur les accidents d’origine technologique, et notamment les incendies, a montré que ces accidents peuvent engendrer des contaminations environnementales parfois de grande ampleur mais également être responsables d’expositions différées à des substances toxiques. Pour une gestion optimale, les prélèvements environnementaux (eau, air, sol, végétaux, bioindicateurs, denrées alimentaires, …) doivent être réalisés si possible dès l’accident dans la zone d’impact déterminée par la modélisation, afin de démontrer si celui-ci a marqué ou non l’environnement par les polluants émis et mieux appréhender les mesures de gestion à mettre en place par les autorités. En effet, des mesures simples prises à temps peuvent permettre d’anticiper ou de réduire efficacement ces impacts sur le long terme. L’ensemble du territoire national est couvert par les intervenants adhérents au réseau RIPA. L’outil CARTAMLes retours d’expérience réalisés à la suite de l'incendie de l'usine Lubrizol et des entrepôts de Normandie Logistique à Rouen, en 2019, ont notamment montré qu’il était difficile de disposer de l’ensemble des données de mesures et d’analyses réalisées dans le cadre de la gestion d'un évènement de ce type. Pour y répondre, l'Ineris a développé l'outil Cartam. Il a pour objectif de diffuser (y compris aux citoyens), de manière centralisée et structurée, les données de mesures et d’analyses de polluants, dans la perspective d’évaluer les effets à moyen et long terme sur la santé et/ou les écosystèmes d’un accident technologique de grande ampleur.
Augustin Colette, spécialiste en modélisation atmosphérique à l’Ineris, nommé auteur pour les prochains travaux du Giec 11 décembre 2024