Mesure de l'exposition au rayonnement radiofréquence de la téléphonie 5G-NR en Corée du Sud 18 septembre 2020 L’Ineris a demandé au Cetim de réaliser une campagne de mesures sur l’exposition aux nouveaux réseaux de télécommunication 5G-NR (Nouvelle Radio), en préparation en France en 2020. Une concertation préalable a eu lieu avec l’ANFR, pour mettre au point les méthodes de mesure les plus adaptées aux informations attendues de cette campagne sur l’exposition humaine. La méthodologie mise en place a bénéficié de l’expérience de l’ANFR sur les sites pilotes français. Le pays choisi pour effectuer les mesures est la Corée du Sud, car c’est le pays qui a le premier démarré le développement commercial de cette technologie, suivi de près à quelques mois d’intervalle par l’Australie. La fréquence de déploiement choisie dans ces 2 pays est la même que celle choisie en France pour le démarrage du réseau, à savoir, 3,5 GHz (3,4-3,8 GHz). Les mesures ont été effectuées fin novembre 2019, en collaboration avec l’institut coréen en charge de la régulation des télécommunications, le NRRA, après 6 mois d’ouverture du réseau à la clientèle publique coréenne. Cette collaboration a permis d’avoir une première vision de l’organisation du service 5G, de distinguer les antennes des différents opérateurs coréens ainsi que d’avoir les informations concernant la répartition des antennes dans le pays. Les mesures ainsi réalisées concernent des mesures avec un exposimètre spécifiques de fréquences définies incluant celles de la 5G (mesures exposimétriques), des mesures globales d’exposition à l’aide d’un champmètre large bande (champ total), et des mesures finement détaillées en fréquence à l’aide d’un analyseur de spectre (mesures spectrales), dans plusieurs zones d’activités différentes. Compte tenu d’un effet de masquage par la proximité du corps, les mesures des exposimètres sont atténuées par rapport au champ mesuré avec un champmètre (jusqu’à un facteur 5). Pour être représentatif de la diversité des environnements rencontrés sur l’ensemble du territoire Sud-Coréen, différents types d’environnement ont été identifiés pour effectuer des relevés d’expositions : − Zone résidentielle Urbaine dense – Séoul ; − Zone d’affaire Urbaine dense – Séoul ; − Zone commerciale Urbaine dense – Séoul ; − Zone résidentielle Urbaine – Nouvelle ville de Naju ; − Zone d’affaire Urbaine – Nouvelle ville de Naju ; − Zone commerciale Urbaine – Nouvelle ville de Naju ; − Zone résidentielle Rurale – Vieille ville de Naju ; − Zone administrative Rurale – Vielle ville de Naju ; − Zone commerciale Rurale – Vieille ville de Naju. En parallèle à ces zones représentants différents environnements, il a été décidé d’effectuer des relevés dans un trajet Voiture/Bus et Train, puisque la technologie 5G-NR a entre autres vocations à offrir une grande disponibilité de son réseau sur les voies de transport. Des relevés à points fixes sur 12 h ou 24 h, ont de plus été réalisés pour tenir compte de la variabilité du trafic en fonction de la journée. Les mesures exposimétriques donnent des valeurs de champ en fonction des services visibles. Le niveau moyen d’exposition à la 5G est plus élevé en zone urbaine dense : 0,14 V/m (1,85 V/m pour le champ total). Sur l’ensemble des mesures effectuées en milieu urbain, le service 5G représente 15% de l’exposition globale. Il est plus faible en zone rurale : 0,02 V/m. Compte tenu de la variabilité temporelle et spatiale importante attendue de cette technologie, le champ a aussi été mesuré dans le faisceau à proximité d’une antenne dont le fonctionnement était connu : 0,56 V/m en moyenne, soit dans ce pire cas, de l’ordre de 50% du niveau ambiant global moyen (1,04 V/m). Les valeurs maximales mesurées avec les exposimètres sont de l’ordre de 0,3 V/m (zone urbaine) à 2,1 V/m (zone urbaine dense), avec un maximum à 4,1 V/m dans le faisceau sur le toit à proximité d’une antenne. Le champ maximum reste toujours inférieur à la valeur limite réglementaire, qui est à la fréquence de la 5G de 61 V/m, et le champ moyen bien au-dessous. D’autres mesures montrent l’évolution temporelle du niveau de champ pour un point géographique donné. Consulter le rapport
Mesure de l'exposition au rayonnement radiofréquence de la téléphonie 5G-NR en Corée du Sud 18 septembre 2020 L’Ineris a demandé au Cetim de réaliser une campagne de mesures sur l’exposition aux nouveaux réseaux de télécommunication 5G-NR (Nouvelle Radio), en préparation en France en 2020. Une concertation préalable a eu lieu avec l’ANFR, pour mettre au point les méthodes de mesure les plus adaptées aux informations attendues de cette campagne sur l’exposition humaine. La méthodologie mise en place a bénéficié de l’expérience de l’ANFR sur les sites pilotes français. Le pays choisi pour effectuer les mesures est la Corée du Sud, car c’est le pays qui a le premier démarré le développement commercial de cette technologie, suivi de près à quelques mois d’intervalle par l’Australie. La fréquence de déploiement choisie dans ces 2 pays est la même que celle choisie en France pour le démarrage du réseau, à savoir, 3,5 GHz (3,4-3,8 GHz). Les mesures ont été effectuées fin novembre 2019, en collaboration avec l’institut coréen en charge de la régulation des télécommunications, le NRRA, après 6 mois d’ouverture du réseau à la clientèle publique coréenne. Cette collaboration a permis d’avoir une première vision de l’organisation du service 5G, de distinguer les antennes des différents opérateurs coréens ainsi que d’avoir les informations concernant la répartition des antennes dans le pays. Les mesures ainsi réalisées concernent des mesures avec un exposimètre spécifiques de fréquences définies incluant celles de la 5G (mesures exposimétriques), des mesures globales d’exposition à l’aide d’un champmètre large bande (champ total), et des mesures finement détaillées en fréquence à l’aide d’un analyseur de spectre (mesures spectrales), dans plusieurs zones d’activités différentes. Compte tenu d’un effet de masquage par la proximité du corps, les mesures des exposimètres sont atténuées par rapport au champ mesuré avec un champmètre (jusqu’à un facteur 5). Pour être représentatif de la diversité des environnements rencontrés sur l’ensemble du territoire Sud-Coréen, différents types d’environnement ont été identifiés pour effectuer des relevés d’expositions : − Zone résidentielle Urbaine dense – Séoul ; − Zone d’affaire Urbaine dense – Séoul ; − Zone commerciale Urbaine dense – Séoul ; − Zone résidentielle Urbaine – Nouvelle ville de Naju ; − Zone d’affaire Urbaine – Nouvelle ville de Naju ; − Zone commerciale Urbaine – Nouvelle ville de Naju ; − Zone résidentielle Rurale – Vieille ville de Naju ; − Zone administrative Rurale – Vielle ville de Naju ; − Zone commerciale Rurale – Vieille ville de Naju. En parallèle à ces zones représentants différents environnements, il a été décidé d’effectuer des relevés dans un trajet Voiture/Bus et Train, puisque la technologie 5G-NR a entre autres vocations à offrir une grande disponibilité de son réseau sur les voies de transport. Des relevés à points fixes sur 12 h ou 24 h, ont de plus été réalisés pour tenir compte de la variabilité du trafic en fonction de la journée. Les mesures exposimétriques donnent des valeurs de champ en fonction des services visibles. Le niveau moyen d’exposition à la 5G est plus élevé en zone urbaine dense : 0,14 V/m (1,85 V/m pour le champ total). Sur l’ensemble des mesures effectuées en milieu urbain, le service 5G représente 15% de l’exposition globale. Il est plus faible en zone rurale : 0,02 V/m. Compte tenu de la variabilité temporelle et spatiale importante attendue de cette technologie, le champ a aussi été mesuré dans le faisceau à proximité d’une antenne dont le fonctionnement était connu : 0,56 V/m en moyenne, soit dans ce pire cas, de l’ordre de 50% du niveau ambiant global moyen (1,04 V/m). Les valeurs maximales mesurées avec les exposimètres sont de l’ordre de 0,3 V/m (zone urbaine) à 2,1 V/m (zone urbaine dense), avec un maximum à 4,1 V/m dans le faisceau sur le toit à proximité d’une antenne. Le champ maximum reste toujours inférieur à la valeur limite réglementaire, qui est à la fréquence de la 5G de 61 V/m, et le champ moyen bien au-dessous. D’autres mesures montrent l’évolution temporelle du niveau de champ pour un point géographique donné. Consulter le rapport
Augustin Colette, spécialiste en modélisation atmosphérique à l’Ineris, nommé auteur pour les prochains travaux du Giec 11 décembre 2024