Utilisation d’encens et qualité de l'air intérieur : enjeux sanitaires, substances d'intérêt, bonnes pratiques (2015)


Description

Le Plan d’actions sur la Qualité de l’Air Intérieur (PQAI) formalise un cadre pour les politiques publiques de diminution des expositions aux polluants de l’air en espaces clos.
Les actions du PQAI ont été définies au regard de différentes études, dont certaines ont été menées par l’INERIS. En l’occurrence, l’action G du PQAI, qui demande de « travailler sur l’information et l'étiquetage pour certains produits de consommation les plus émetteurs en polluants volatils (tels que les produits désodorisants […] (encens, bougies et autres masquants d’odeur) » émane de travaux de l’INERIS portant sur les bougies et les encens .
Dans ce contexte, à la demande du Ministère en charge de l'Ecologie, la société TNS Sofres a réalisé un sondage national sur les usages d’encens. Ce sondage montre notamment que :

  • plus de 20 % des Français brûlent de l’encens dans leur habitation ;
  • cet usage est bien ancré dans les pratiques, souvent depuis plus de 10 ans.
  • En parallèle, le Ministère en charge de l'Ecologie a demandé au Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB) de réaliser des mesures d’émissions d’encens en conditions réelles. Ces mesures ont été réalisées pour une sélection de :
  • 20 encens, supposés être représentatifs du marché français actuel ;
  • 7 substances, identifiées comme potentiellement préoccupantes par les travaux de l’INERIS précités : benzène, éthylbenzène, naphtalène, toluène, formaldéhyde, acétaldéhyde, acroléine et particules.
  • La présente étude a pour objectif d’identifier les substances les plus préoccupantes émises par les encens, puis d’apprécier les enjeux sanitaires associés

Documents associés

  • Note relative au rapport : Utilisation d’encens et qualité de l'air intérieur : enjeux sanitaires, substances d'intérêt, bonnes pratiques