Le confinement de 2020 : quel impact sur l’amélioration de la qualité de l’air ? Le confinement, décrété le 17 mars 2020, en réponse à la Covid-19, a eu un effet notable sur la qualité de l’air. Les restrictions imposées ont réduit l’activité économique et ont conduit à une forte diminution de polluants, issus notamment du trafic routier. Pendant la période du premier confinement, les concentrations de dioxyde d’azote ont été réduites en moyenne de 49 %, de 12 % pour les particules fines PM2.5 et de 10 % pour les PM10 dans les grandes villes françaises. Cette conclusion est le point d’orgue d’une analyse menée par l’Ineris par simulation numérique couplée à l’analyse de données en temps réel. Estimer et quantifier l’impact du confinement est une problématique complexe. En effet, la qualité de l’air dépend non seulement des émissions de polluants qui s’accumulent dans l’atmosphère mais aussi des réactions chimiques entre ces composés et des conditions météorologiques qui favorisent plus ou moins leur dispersion. L’expertise de l’Ineris en matière de modélisation de la qualité de l’air a permis d’apporter une réponse. L’Institut a ainsi été amené à coordonner une étude Européenne en 2020 impliquant plusieurs des grandes équipes de modélisation de la qualité de l’air pour évaluer l’impact du confinement du printemps 2020 sur la qualité de l’air. Ces résultats ont notamment été repris par l’Agence Européenne de l’Environnement, pour son rapport 2020 : https://www.eea.europa.eu/publications/air-quality-in-europe-2020-report Ces travaux ont alimenté une étude conduite par Santé Publique France impliquant également le Citepa. Les résultats ont conduit à souligner que les baisses de pollution pendant le confinement au printemps 2020 ont été associées à des bénéfices non négligeables pour la santé.
Le confinement de 2020 : quel impact sur l’amélioration de la qualité de l’air ? Le confinement, décrété le 17 mars 2020, en réponse à la Covid-19, a eu un effet notable sur la qualité de l’air. Les restrictions imposées ont réduit l’activité économique et ont conduit à une forte diminution de polluants, issus notamment du trafic routier. Pendant la période du premier confinement, les concentrations de dioxyde d’azote ont été réduites en moyenne de 49 %, de 12 % pour les particules fines PM2.5 et de 10 % pour les PM10 dans les grandes villes françaises. Cette conclusion est le point d’orgue d’une analyse menée par l’Ineris par simulation numérique couplée à l’analyse de données en temps réel. Estimer et quantifier l’impact du confinement est une problématique complexe. En effet, la qualité de l’air dépend non seulement des émissions de polluants qui s’accumulent dans l’atmosphère mais aussi des réactions chimiques entre ces composés et des conditions météorologiques qui favorisent plus ou moins leur dispersion. L’expertise de l’Ineris en matière de modélisation de la qualité de l’air a permis d’apporter une réponse. L’Institut a ainsi été amené à coordonner une étude Européenne en 2020 impliquant plusieurs des grandes équipes de modélisation de la qualité de l’air pour évaluer l’impact du confinement du printemps 2020 sur la qualité de l’air. Ces résultats ont notamment été repris par l’Agence Européenne de l’Environnement, pour son rapport 2020 : https://www.eea.europa.eu/publications/air-quality-in-europe-2020-report Ces travaux ont alimenté une étude conduite par Santé Publique France impliquant également le Citepa. Les résultats ont conduit à souligner que les baisses de pollution pendant le confinement au printemps 2020 ont été associées à des bénéfices non négligeables pour la santé.