Nanomatériaux, perturbateurs endocriniens : enrichir les connaissances sur les substances chimiques Les nouvelles substances et technologies, les nouveaux usages font apparaître des risques pour l’homme et l’environnement, et qui suscitent de fortes préoccupations sociétales. L’Ineris accorde une attention particulière à l’identification de ces risques, dans ses champs d’expertise. Ainsi, l'Institut est équipé d'une plateforme dédiée à la métrologie des nanomatériaux, à la caractérisation des potentiels de danger des substances chimiques, et à la sécurité des procédés industriels. S-Nano comprend quatre laboratoires distincts, qui complètent les moyens existants à l’Ineris dédiés à l’évaluation des risques des nanoparticules en analyse physico-chimique, toxicologie et éco-toxicologie : comportement des nanopoudres ; détermination des paramètres de sécurité des nanopoudres ; cycle de vie matériaux / produits nano-structurés ; métrologie. Mise à la disposition des partenaires scientifiques de l’Institut, elle est aussi à même de répondre aux besoins des industriels. L’Ineris mène également des travaux sur la compréhension du mécanisme d’action des substances sur le système endocrinien. L’Institut s’appuie sur une importante infrastructure expérimentale, notamment les mésocosmes, qui reconstituent à moyenne échelle la complexité des écosystèmes naturels. Reproduisant un écosystème d’eau douce de type lotique (eaux vives de rivière), les mésocosmes de l’Ineris sont constitués de 12 canaux de 20 mètres de long, qui permettent d’étudier, dans des conditions environnementales contrôlées, les effets à long terme des substances chimiques sur les milieux aquatiques. « Nous atteignons un point d’équilibre en quelques mois, et pouvons ensuite nous lancer dans six mois de manipulation : nous introduisons un agent chimique ou environnemental exogène et nous étudions son impact sur les espèces cibles présentes » indique Anne Morin, directrice des risques chroniques par intérim. L’installation a notamment permis d'étudier les effets du bisphénol A sur des communautés d’organismes vivants. Plate-forme S-NANO © Thomas Paquet Objectif : caractériser les risques liés aux nanomatériaux et à leur utilisation tout au long du cycle de vie 4 laboratoires thématiques : comportement des nanopoudres ; métrologie ; cycle de vie des matériaux / produits nano-structurés ; paramètres de sécurité des nanopoudres (explosivité, inflammabilité, réactivité). Mésocosmes © Thomas Paquet Objectif : reconstitution d’écosystèmes naturels à moyenne échelle pour l’étude des effets à long terme des substances pharmaceutiques et chimiques sur les milieux aquatiques 12 canaux extérieurs de 20m de long et 80 cm de profondeur ; un système de contamination en continu ; tests sur plusieurs mois en écosystème simplifié.
Nanomatériaux, perturbateurs endocriniens : enrichir les connaissances sur les substances chimiques Les nouvelles substances et technologies, les nouveaux usages font apparaître des risques pour l’homme et l’environnement, et qui suscitent de fortes préoccupations sociétales. L’Ineris accorde une attention particulière à l’identification de ces risques, dans ses champs d’expertise. Ainsi, l'Institut est équipé d'une plateforme dédiée à la métrologie des nanomatériaux, à la caractérisation des potentiels de danger des substances chimiques, et à la sécurité des procédés industriels. S-Nano comprend quatre laboratoires distincts, qui complètent les moyens existants à l’Ineris dédiés à l’évaluation des risques des nanoparticules en analyse physico-chimique, toxicologie et éco-toxicologie : comportement des nanopoudres ; détermination des paramètres de sécurité des nanopoudres ; cycle de vie matériaux / produits nano-structurés ; métrologie. Mise à la disposition des partenaires scientifiques de l’Institut, elle est aussi à même de répondre aux besoins des industriels. L’Ineris mène également des travaux sur la compréhension du mécanisme d’action des substances sur le système endocrinien. L’Institut s’appuie sur une importante infrastructure expérimentale, notamment les mésocosmes, qui reconstituent à moyenne échelle la complexité des écosystèmes naturels. Reproduisant un écosystème d’eau douce de type lotique (eaux vives de rivière), les mésocosmes de l’Ineris sont constitués de 12 canaux de 20 mètres de long, qui permettent d’étudier, dans des conditions environnementales contrôlées, les effets à long terme des substances chimiques sur les milieux aquatiques. « Nous atteignons un point d’équilibre en quelques mois, et pouvons ensuite nous lancer dans six mois de manipulation : nous introduisons un agent chimique ou environnemental exogène et nous étudions son impact sur les espèces cibles présentes » indique Anne Morin, directrice des risques chroniques par intérim. L’installation a notamment permis d'étudier les effets du bisphénol A sur des communautés d’organismes vivants. Plate-forme S-NANO © Thomas Paquet Objectif : caractériser les risques liés aux nanomatériaux et à leur utilisation tout au long du cycle de vie 4 laboratoires thématiques : comportement des nanopoudres ; métrologie ; cycle de vie des matériaux / produits nano-structurés ; paramètres de sécurité des nanopoudres (explosivité, inflammabilité, réactivité). Mésocosmes © Thomas Paquet Objectif : reconstitution d’écosystèmes naturels à moyenne échelle pour l’étude des effets à long terme des substances pharmaceutiques et chimiques sur les milieux aquatiques 12 canaux extérieurs de 20m de long et 80 cm de profondeur ; un système de contamination en continu ; tests sur plusieurs mois en écosystème simplifié.