La cellule d’Analyse des Risques Chimiques (ARC) La cellule d’Analyse des Risques Chimiques (ARC) en milieu marin est une structure mixte Ifremer/Ineris, créée en 2001. Elle associe l’expertise de l’Ineris en matière d’évaluation des dangers et des risques chimiques, à la connaissance du milieu marin de l’Ifremer en termes de contaminations chimiques. Principales activités La cellule ARC coordonne des expertises, pilote ou contribue à des études, en vue d'améliorer la surveillance et l'évaluation de la qualité des écosystèmes marins. Elle assure également un rôle d’interface entre les laboratoires de recherche et les demandes extérieures. Dans le but d’associer les compétences des deux structures de rattachement, les activités de la cellule ARC s’organisent autour de deux axes principaux : La réalisation d’études d’évaluation du risque chimique pour l’environnement marin -pilotage/ réalisation d’études relatives à l’évaluation du risque chimique en milieu marin, contribution à des actions de recherche ; - appui à la définition de stratégie de surveillance en milieu marin (choix des matrices, d’espèces, échantillonnage, méthodologie analytique). Le soutien institutionnel pour l’évaluation de la qualité des eaux marines (DCE, DCSMM, OSPAR) - appui à la mise en œuvre des réglementations sur les substances, la Directive Cadre sur l’Eau (2000/60/CE) (DCE) et la Directive Cadre Stratégie pour le Milieu Marin (2008/56/CE) (DCSMM) : en particulier par l'élaboration/révision de valeurs seuils (NQE - VGE ) et l'adaptation de valeurs seuils existantes aux matrices environnementales utilisées dans le cadre de la surveillance pour évaluer la qualité des eaux ; - contribution à la priorisation des substances en milieu marin ; - suivi des travaux substances dangereuses dans le cadre du comité HASEC (Hazardous Substances and Eutrophication Committee) d’OSPAR ; - appui en cas de déversement accidentel de produits chimiques : accès extranet aux procédures internes. Les activités de la cellule ARC contribuent aux objectifs 11 (Caractériser les dangers physiques, éco-toxicologiques et toxicologiques des substances, mélanges et champs électromagnétiques sur la santé humaine, la biodiversité et/ou les biens) et 13 (Caractériser les impacts des pollutions sur la biodiversité et évaluer les risques associés, en renforçant les approches de surveillance biologique en complément de la surveillance chimique) du Contrat d'objectifs et de performance 2021-2025 de l’Ineris, en cohérence avec les objectifs de l’Ifremer en la matière. Principaux projets PolluEcume (2022-2024) L’objectif du projet PolluEcume est de développer et tester une méthodologie pour évaluer le risque pour les habitats benthiques lié au cumul des rejets issus des systèmes anticorrosion présents au sein des parcs EMR. Cas d’étude : la Baie de Seine élargie : parcs de Fécamp, Courseulles et Dieppe/Le Tréport. Contexte : la pollution chimique en phase de fonctionnement des parcs éoliens en mer provient notamment des moyens de protection contre la corrosion (protection cathodique) utilisés : anodes galvaniques (ou sacrificielles) ou à courant imposé (ICCP) dont les risques pour l’environnement marin sont peu connus. C’est dans ce contexte que le PolluEcume a été proposé. Il se place dans la continuité du projet de R&D ANODE (France Energies Marines), mené jusqu’en 2020, qui faisait intervenir plusieurs partenaires scientifiques dont l’Ifremer (en particulier via la cellule mixte Ifremer/Ineris d’Analyse des Risques Chimiques (ARC) en milieu marin). L’objectif de ce projet Anode était de quantifier les composés chimiques émis par les protections cathodiques (anodes sacrificielles et courant imposé) protégeant les structures EMR et d’évaluer le risque pour les espèces pélagiques de la colonne d’eau lié aux rejets des anodes sacrificielles en particulier. Dans ce projet, un modèle des flux de dispersion des métaux libérés dans la colonne d’eau au niveau de différents sites d’EMR incluant le futur parc éolien de Courseulles sur Mer a été développé et évalué. En parallèle, la dispersion dans la colonne d’eau du dichlore provenant des anodes à courant imposé a été modélisée autour du futur parc éolien de Provence Grand Large en Méditerranée. Comme mentionné ci-avant, le projet Anode s’est focalisé sur un compartiment de l’environnement marin en particulier à savoir, la colonne d’eau. Le projet PolluEcume traite, de façon complémentaire, d’un autre compartiment de l’environnement marin, le sédiment. Le site du projet Anode Le site du GT Ecume Pas de rapport associé à ce stade : rédaction en cours ECOCAP (2021-2024) Les protections cathodiques – telles que les anodes galvaniques (GACP) et les courants imposés (ICCP), ainsi que les peintures anticorrosion sont largement utilisées pour prévenir la corrosion des matériaux métalliques immergés dans l’eau de mer. Ces méthodes, bien qu’efficaces, conduisent à la libération d’une grande quantité d’éléments chimiques dans l’environnement marin, dont l’effet nocif potentiel, encore mal évalué, préoccupe les autorités environnementales et la société civile. Les effets écotoxicologiques potentiellement induits par les éléments libérés sur l’environnement marin et les réseaux trophiques étant encore méconnus, il apparaît nécessaire d’étudier en profondeur l’impact environnemental de ces protections. L’ojectif du projet Ecocap, coordonné par France Energies Marines (FEM), est de produire une base de connaissances sur les impacts environnementaux potentiels des protections anticorrosion couramment utilisées dans l’industrie des énergies marines renouvelables, notamment les protections cathodiques à anodes galvaniques (GACP), les protections cathodiques à courant imposé (ICCP) et les peintures anticorrosion. La cellule ARC est responsable du WP 6 dans le cadre de ce projet associé à la caractérisation du risque associé au substances émises par les protections cathodiques. Le site du projet Monitool (2017-2023) MONITOOL PROJECT - New tools for monitoring the chemical status in transitional and coastal waters under the WFD - vise à fournir une base de données solide sur les concentrations de métaux dissous et labiles dans les eaux de transition et les eaux côtières afin d'adapter les normes de qualité environnementale existantes (EQS ; 0,45 µm filtré) aux dispositifs d'échantillonnage passif (EQS-DGT) pour l’évaluation de l'état chimique des eaux dans le cadre de la directive-cadre sur l'eau. Le principal objectif du projet MONITOOL est de répondre aux exigences de la directive européenne pour l'évaluation de l'état chimique des eaux de transition et des eaux côtières, en permettant l'utilisation de dispositifs d'échantillonnage passif (PSD) dans un contexte réglementaire, améliorant ainsi la mise en œuvre de la directive-cadre sur l'eau (DCE). Dans le cadre de ce projet l’Ifremer (pilote du WP6) a fait appel à l’expertise de l’Ineris via la cellule d’Analyse des Risques chimiques (ARC) en milieu marin pour la recherche et l’évaluation de la robustesse des normes de qualité existantes pour les métaux concernés dans le projet. L’ensemble des livrables dont disponibles sur le site du projet. La page du projet Simbiose (2020-2024) Le projet européen FEAMP « SIMBIOSE » (Sustainable Innovation in la Martinique : BIOfouling Solution for clean Energy) a pour objectif de contribuer au développement d’énergie propre via le système « OTEC » (Ocean Thermal Energy Conversion) basé sur le différentiel de température entre l’eau de mer de surface (chaude) et l'eau de mer profonde (froide). Le bio-encrassement est l'un des principaux problèmes rencontrés par ces systèmes de production d’énergie et c’est sur ce point en particulier que se focalise le projet SIMBIOSE. L’objectif est de déterminer le meilleur traitement antifouling (électrochloration, ozonation ou biotechnologies) alliant atteinte des objectifs de performance (ne pas dépasser une diminution de 5 % des performances thermiques des échangeurs de chaleur sur 2 ans) et préservation de l'environnement marin. Pour cela, ces différents traitements antifouling sont testés sur le banc d’essai développé par Naval Energie et Ifremer dans le cadre d’un précédent projet (MARLIN, 2013). Ce banc d’essai se situe sur le site de l’Ifremer Martinique. L'impact environnemental des sous-produits issus de la protection antifouling : la chloration, l'ozonation et la libération de substances polymères extracellulaires (EPS) est étudié et estimé. Dans le cadre de ce projet, l’Ifremer (partenaire) a fait appel à l’expertise de l’Ineris (via la cellule ARC) pour en particulier : - La recherche de PNECeau marine pour les substances concernée et analyse de la robustesse de ces valeurs ; - La prise en compte des résultats d’écotoxicité acquis durant le projet pour, si possible, mettre à jour les PNECeau marine disponibles ; - La caractérisation du risque chimique pour l’environnement marin (colonne d’eau) lié aux rejets des substances considérées.
La cellule d’Analyse des Risques Chimiques (ARC) La cellule d’Analyse des Risques Chimiques (ARC) en milieu marin est une structure mixte Ifremer/Ineris, créée en 2001. Elle associe l’expertise de l’Ineris en matière d’évaluation des dangers et des risques chimiques, à la connaissance du milieu marin de l’Ifremer en termes de contaminations chimiques. Principales activités La cellule ARC coordonne des expertises, pilote ou contribue à des études, en vue d'améliorer la surveillance et l'évaluation de la qualité des écosystèmes marins. Elle assure également un rôle d’interface entre les laboratoires de recherche et les demandes extérieures. Dans le but d’associer les compétences des deux structures de rattachement, les activités de la cellule ARC s’organisent autour de deux axes principaux : La réalisation d’études d’évaluation du risque chimique pour l’environnement marin -pilotage/ réalisation d’études relatives à l’évaluation du risque chimique en milieu marin, contribution à des actions de recherche ; - appui à la définition de stratégie de surveillance en milieu marin (choix des matrices, d’espèces, échantillonnage, méthodologie analytique). Le soutien institutionnel pour l’évaluation de la qualité des eaux marines (DCE, DCSMM, OSPAR) - appui à la mise en œuvre des réglementations sur les substances, la Directive Cadre sur l’Eau (2000/60/CE) (DCE) et la Directive Cadre Stratégie pour le Milieu Marin (2008/56/CE) (DCSMM) : en particulier par l'élaboration/révision de valeurs seuils (NQE - VGE ) et l'adaptation de valeurs seuils existantes aux matrices environnementales utilisées dans le cadre de la surveillance pour évaluer la qualité des eaux ; - contribution à la priorisation des substances en milieu marin ; - suivi des travaux substances dangereuses dans le cadre du comité HASEC (Hazardous Substances and Eutrophication Committee) d’OSPAR ; - appui en cas de déversement accidentel de produits chimiques : accès extranet aux procédures internes. Les activités de la cellule ARC contribuent aux objectifs 11 (Caractériser les dangers physiques, éco-toxicologiques et toxicologiques des substances, mélanges et champs électromagnétiques sur la santé humaine, la biodiversité et/ou les biens) et 13 (Caractériser les impacts des pollutions sur la biodiversité et évaluer les risques associés, en renforçant les approches de surveillance biologique en complément de la surveillance chimique) du Contrat d'objectifs et de performance 2021-2025 de l’Ineris, en cohérence avec les objectifs de l’Ifremer en la matière. Principaux projets PolluEcume (2022-2024) L’objectif du projet PolluEcume est de développer et tester une méthodologie pour évaluer le risque pour les habitats benthiques lié au cumul des rejets issus des systèmes anticorrosion présents au sein des parcs EMR. Cas d’étude : la Baie de Seine élargie : parcs de Fécamp, Courseulles et Dieppe/Le Tréport. Contexte : la pollution chimique en phase de fonctionnement des parcs éoliens en mer provient notamment des moyens de protection contre la corrosion (protection cathodique) utilisés : anodes galvaniques (ou sacrificielles) ou à courant imposé (ICCP) dont les risques pour l’environnement marin sont peu connus. C’est dans ce contexte que le PolluEcume a été proposé. Il se place dans la continuité du projet de R&D ANODE (France Energies Marines), mené jusqu’en 2020, qui faisait intervenir plusieurs partenaires scientifiques dont l’Ifremer (en particulier via la cellule mixte Ifremer/Ineris d’Analyse des Risques Chimiques (ARC) en milieu marin). L’objectif de ce projet Anode était de quantifier les composés chimiques émis par les protections cathodiques (anodes sacrificielles et courant imposé) protégeant les structures EMR et d’évaluer le risque pour les espèces pélagiques de la colonne d’eau lié aux rejets des anodes sacrificielles en particulier. Dans ce projet, un modèle des flux de dispersion des métaux libérés dans la colonne d’eau au niveau de différents sites d’EMR incluant le futur parc éolien de Courseulles sur Mer a été développé et évalué. En parallèle, la dispersion dans la colonne d’eau du dichlore provenant des anodes à courant imposé a été modélisée autour du futur parc éolien de Provence Grand Large en Méditerranée. Comme mentionné ci-avant, le projet Anode s’est focalisé sur un compartiment de l’environnement marin en particulier à savoir, la colonne d’eau. Le projet PolluEcume traite, de façon complémentaire, d’un autre compartiment de l’environnement marin, le sédiment. Le site du projet Anode Le site du GT Ecume Pas de rapport associé à ce stade : rédaction en cours ECOCAP (2021-2024) Les protections cathodiques – telles que les anodes galvaniques (GACP) et les courants imposés (ICCP), ainsi que les peintures anticorrosion sont largement utilisées pour prévenir la corrosion des matériaux métalliques immergés dans l’eau de mer. Ces méthodes, bien qu’efficaces, conduisent à la libération d’une grande quantité d’éléments chimiques dans l’environnement marin, dont l’effet nocif potentiel, encore mal évalué, préoccupe les autorités environnementales et la société civile. Les effets écotoxicologiques potentiellement induits par les éléments libérés sur l’environnement marin et les réseaux trophiques étant encore méconnus, il apparaît nécessaire d’étudier en profondeur l’impact environnemental de ces protections. L’ojectif du projet Ecocap, coordonné par France Energies Marines (FEM), est de produire une base de connaissances sur les impacts environnementaux potentiels des protections anticorrosion couramment utilisées dans l’industrie des énergies marines renouvelables, notamment les protections cathodiques à anodes galvaniques (GACP), les protections cathodiques à courant imposé (ICCP) et les peintures anticorrosion. La cellule ARC est responsable du WP 6 dans le cadre de ce projet associé à la caractérisation du risque associé au substances émises par les protections cathodiques. Le site du projet Monitool (2017-2023) MONITOOL PROJECT - New tools for monitoring the chemical status in transitional and coastal waters under the WFD - vise à fournir une base de données solide sur les concentrations de métaux dissous et labiles dans les eaux de transition et les eaux côtières afin d'adapter les normes de qualité environnementale existantes (EQS ; 0,45 µm filtré) aux dispositifs d'échantillonnage passif (EQS-DGT) pour l’évaluation de l'état chimique des eaux dans le cadre de la directive-cadre sur l'eau. Le principal objectif du projet MONITOOL est de répondre aux exigences de la directive européenne pour l'évaluation de l'état chimique des eaux de transition et des eaux côtières, en permettant l'utilisation de dispositifs d'échantillonnage passif (PSD) dans un contexte réglementaire, améliorant ainsi la mise en œuvre de la directive-cadre sur l'eau (DCE). Dans le cadre de ce projet l’Ifremer (pilote du WP6) a fait appel à l’expertise de l’Ineris via la cellule d’Analyse des Risques chimiques (ARC) en milieu marin pour la recherche et l’évaluation de la robustesse des normes de qualité existantes pour les métaux concernés dans le projet. L’ensemble des livrables dont disponibles sur le site du projet. La page du projet Simbiose (2020-2024) Le projet européen FEAMP « SIMBIOSE » (Sustainable Innovation in la Martinique : BIOfouling Solution for clean Energy) a pour objectif de contribuer au développement d’énergie propre via le système « OTEC » (Ocean Thermal Energy Conversion) basé sur le différentiel de température entre l’eau de mer de surface (chaude) et l'eau de mer profonde (froide). Le bio-encrassement est l'un des principaux problèmes rencontrés par ces systèmes de production d’énergie et c’est sur ce point en particulier que se focalise le projet SIMBIOSE. L’objectif est de déterminer le meilleur traitement antifouling (électrochloration, ozonation ou biotechnologies) alliant atteinte des objectifs de performance (ne pas dépasser une diminution de 5 % des performances thermiques des échangeurs de chaleur sur 2 ans) et préservation de l'environnement marin. Pour cela, ces différents traitements antifouling sont testés sur le banc d’essai développé par Naval Energie et Ifremer dans le cadre d’un précédent projet (MARLIN, 2013). Ce banc d’essai se situe sur le site de l’Ifremer Martinique. L'impact environnemental des sous-produits issus de la protection antifouling : la chloration, l'ozonation et la libération de substances polymères extracellulaires (EPS) est étudié et estimé. Dans le cadre de ce projet, l’Ifremer (partenaire) a fait appel à l’expertise de l’Ineris (via la cellule ARC) pour en particulier : - La recherche de PNECeau marine pour les substances concernée et analyse de la robustesse de ces valeurs ; - La prise en compte des résultats d’écotoxicité acquis durant le projet pour, si possible, mettre à jour les PNECeau marine disponibles ; - La caractérisation du risque chimique pour l’environnement marin (colonne d’eau) lié aux rejets des substances considérées.