Surveillance dans l’air autour des installations classées

La surveillance dans l’air des retombées des émissions atmosphériques autour d’une ICPE soumise à autorisation peut être mise en place volontairement par l’exploitant pour répondre, par exemple, à des demandes des populations ou bien être imposée par différents cadres réglementaires (dossier de demande d’autorisation d’exploiter, arrêté préfectoral, arrêté ministériel…).
Image1_1.jpg

On entend par retombées atmosphériques issues des émissions d’une ICPE les polluants gazeux ou particulaires présents dans l’air ambiant (concentrations dans l’air) et/ou se déposant sur des compartiments environnementaux intégrateurs (dépôts atmosphériques) en contact direct avec l’atmosphère (sols, végétaux, eaux superficielles).

Pour mener à bien une surveillance dans l’air, il convient d’établir une stratégie de mesures dans laquelle les polluants à suivre et la métrologie associée seront définis, et les points et périodes de prélèvement seront choisis de façon à être le plus représentatifs possible de la situation étudiée . Quelle que soit la stratégie adoptée, on veillera toujours à ce qu’elle soit adaptée et proportionnée aux enjeux du site.
L’objectif d’une surveillance est de disposer de résultats de mesures dans l’air et/ou dans les dépôts afin de déterminer si les retombées locales des émissions atmosphériques du site dégradent ou risquent de dégrader la qualité des milieux.

Un guide, destiné aux acteurs de terrain (industriels, laboratoires, bureaux d’études, DREAL), a été élaboré par l’Ineris et propose des repères méthodologiques nécessaires à la mise en œuvre de cette surveillance complété par une FAQ.
Des fiches par substance, dans lesquelles les principales caractéristiques physico-chimiques, valeurs de gestion, méthodes de mesure dans l’air sont synthétisées, sont également disponibles :