Phénoménologie des instabilités géologiques en grand et signes précurseurs


Description

Dans de certains cas, la surveillance apparait comme le meilleur compromis pour la gestion des risques post-miniers de type mouvements de terrain. Elle s’appuie principalement sur des systèmes de surveillance microsismique en temps réel des zones concernées. Le but est de détecter les émissions acoustiques qui seraient susceptibles d’être les signes précurseurs à un effondrement à grande échelle. Ce principe de surveillance, appliqué à la sécurité publique, a été déployé depuis 1998, sur plus d’une trentaine de réseaux de surveillance microsismique en temps réel dans le bassin ferrifère Lorrain.
Le présent rapport vise à exploiter et valoriser  l’information contenue dans les signaux microsismiques, en corrélation avec d’autres types de mesures lorsque celles-ci sont disponibles, pour :

  • progresser dans l’identification des signes précurseurs à un effondrement ;
  • caractériser les mécanismes d’effondrement et leur dynamique, en particulier le rôle de la présence d’un banc raide dans la cinétique de l’effondrement ;
  • émettre des recommandations pour la gestion de la surveillance opérationnelle
  • Ce rapport s'inscrit dans le cadre du projet de recherche PR190 « Phénoménologie des instabilités géologiques en grand et signes précurseurs » (dit « Signes précurseurs ») initiée en 2007 et qui s’est poursuivi depuis 2010 dans le cadre de l’axe de recherche COSMOS (Compréhension, Modélisation et Surveillance de la déformation et de la rupture des massifs rocheux).