Mise en place du bioessai FITC-T4 pour la bio-détection de composés perturbateurs thyroïdiens, dont certains PFAS Publications techniques .pdf 22 avril 2025 604.38 Ko Description Les substances per- et poly-fluoroalkylées (PFAS) incluent potentiellement des milliers de molécules dont seule une partie ne peut raisonnablement être surveillée par analyse chimique ciblée. Un des défis actuels dans la surveillance environnementale de ces polluants est donc de disposer de méthodes plus intégratives et complémentaires des analyses ciblant uniquement des polluants prioritaires. Les outils basés sur le mode d’action biologique des polluants, comme les bioessais in vitro, peuvent prétendre apporter ces informations complémentaires, comme cela a été démontré pour d’autres familles de perturbateurs endocriniens (e.g. composés oestrogéniques) ou des composés dioxin-like like.Dans ce contexte, l'Ineris s’intéresse au bioessai FITC-T4, basé sur la capacité des polluants à se lier à la transthyrétine (TTR), protéine de transport de la thyroxine (T4), hormone thyroïdienne. Les travaux menés en 2024 ont vu la mise en place de ce bioessai dans nos laboratoires et des premiers essais d’application à des matrices environnementales ont pu être menés. Cette méthode innovante est complémentaire des analyses chimiques et s'inscrit dans une approche intégrative visant à améliorer la surveillance environnementale des PFAS.Ce travail s’inscrit dans l’axe 1 (« acquérir des connaissances sur les méthodes de mesures des émissions, sur la dissémination et les expositions ») et l’action 3 («méthodes de mesure dans les milieux (eau, sols, sédiments, air) et les organismes vivants») du plan interministériel sur les substances per et polyfluoroalkylées (PFAS). Téléchargement
Mise en place du bioessai FITC-T4 pour la bio-détection de composés perturbateurs thyroïdiens, dont certains PFAS Publications techniques .pdf 22 avril 2025 604.38 Ko Description Les substances per- et poly-fluoroalkylées (PFAS) incluent potentiellement des milliers de molécules dont seule une partie ne peut raisonnablement être surveillée par analyse chimique ciblée. Un des défis actuels dans la surveillance environnementale de ces polluants est donc de disposer de méthodes plus intégratives et complémentaires des analyses ciblant uniquement des polluants prioritaires. Les outils basés sur le mode d’action biologique des polluants, comme les bioessais in vitro, peuvent prétendre apporter ces informations complémentaires, comme cela a été démontré pour d’autres familles de perturbateurs endocriniens (e.g. composés oestrogéniques) ou des composés dioxin-like like.Dans ce contexte, l'Ineris s’intéresse au bioessai FITC-T4, basé sur la capacité des polluants à se lier à la transthyrétine (TTR), protéine de transport de la thyroxine (T4), hormone thyroïdienne. Les travaux menés en 2024 ont vu la mise en place de ce bioessai dans nos laboratoires et des premiers essais d’application à des matrices environnementales ont pu être menés. Cette méthode innovante est complémentaire des analyses chimiques et s'inscrit dans une approche intégrative visant à améliorer la surveillance environnementale des PFAS.Ce travail s’inscrit dans l’axe 1 (« acquérir des connaissances sur les méthodes de mesures des émissions, sur la dissémination et les expositions ») et l’action 3 («méthodes de mesure dans les milieux (eau, sols, sédiments, air) et les organismes vivants») du plan interministériel sur les substances per et polyfluoroalkylées (PFAS). Téléchargement