Une note sur la place des méthodes bio-analytiques dans la directive-cadre européenne sur l'eau (DCE) 22 octobre 2020 Pour qualifier l’état chimique des milieux aquatiques, la directive-cadre européenne sur l’eau (DCE) impose une surveillance basée sur l’analyse chimique d’une liste de substances et groupes de substances prioritaires (45), fournissant une information très limitée au regard des milliers de molécules chimiques présentes dans les eaux. La surveillance réglementaire en vigueur s’avère ainsi insuffisante pour évaluer l’état de la contamination des milieux aquatiques par les substances chimiques. En effet, la très grande majorité des substances chimiques et leurs produits de transformation ne sont pas recherchés et ne sont donc pas pris en compte dans l’évaluation de la qualité chimique des milieux aquatiques, alors qu’elles contribuent au risque chimique. Face à ces constats, de nouvelles stratégies de surveillance qui incluent des méthodes de mesure intégratives de la complexité des contaminations et qui prennent en compte les risques associés aux effets de mélanges des substances, ont été développées. Parmi ces nouvelles stratégies, celles basées sur les effets biologiques sont identifiées comme des méthodes complémentaires à l’approche basée sur l’analyse chimique. L’Ineris travaille depuis 2003 en appui des pouvoirs publics sur la mise en œuvre de la DCE et développe depuis 2000 des outils bio-analytiques in vitro et in vivo, en particulier sur les effets des perturbateurs endocriniens. L’Institut a rédigé une note, dont l’objectif est de fournir aux gestionnaires en charge de la DCE, un état des lieux des actions menées aux niveaux national et européen sur l’application des méthodes bio-analytiques pour la surveillance de la qualité chimique des masses d’eaux et de fournir des éléments de perspectives concernant leur introduction future dans la surveillance réglementaire. Consulter la note Bioessais in vitro (cultures cellulaires) et in vivo (embryons de poisson zèbre) Bio-analyse in vitro des extraits environnementaux - © Franck DUNOUAU
Une note sur la place des méthodes bio-analytiques dans la directive-cadre européenne sur l'eau (DCE) 22 octobre 2020 Pour qualifier l’état chimique des milieux aquatiques, la directive-cadre européenne sur l’eau (DCE) impose une surveillance basée sur l’analyse chimique d’une liste de substances et groupes de substances prioritaires (45), fournissant une information très limitée au regard des milliers de molécules chimiques présentes dans les eaux. La surveillance réglementaire en vigueur s’avère ainsi insuffisante pour évaluer l’état de la contamination des milieux aquatiques par les substances chimiques. En effet, la très grande majorité des substances chimiques et leurs produits de transformation ne sont pas recherchés et ne sont donc pas pris en compte dans l’évaluation de la qualité chimique des milieux aquatiques, alors qu’elles contribuent au risque chimique. Face à ces constats, de nouvelles stratégies de surveillance qui incluent des méthodes de mesure intégratives de la complexité des contaminations et qui prennent en compte les risques associés aux effets de mélanges des substances, ont été développées. Parmi ces nouvelles stratégies, celles basées sur les effets biologiques sont identifiées comme des méthodes complémentaires à l’approche basée sur l’analyse chimique. L’Ineris travaille depuis 2003 en appui des pouvoirs publics sur la mise en œuvre de la DCE et développe depuis 2000 des outils bio-analytiques in vitro et in vivo, en particulier sur les effets des perturbateurs endocriniens. L’Institut a rédigé une note, dont l’objectif est de fournir aux gestionnaires en charge de la DCE, un état des lieux des actions menées aux niveaux national et européen sur l’application des méthodes bio-analytiques pour la surveillance de la qualité chimique des masses d’eaux et de fournir des éléments de perspectives concernant leur introduction future dans la surveillance réglementaire. Consulter la note Bioessais in vitro (cultures cellulaires) et in vivo (embryons de poisson zèbre) Bio-analyse in vitro des extraits environnementaux - © Franck DUNOUAU
Augustin Colette, spécialiste en modélisation atmosphérique à l’Ineris, nommé auteur pour les prochains travaux du Giec 11 décembre 2024