Qualité de l’air dans nos écoles : plus de 18 000 données déjà transmises à l’Ineris en un an 18 janvier 2019 La loi portant l’engagement national pour l’environnement a rendu obligatoire la surveillance de la qualité de l’air intérieur dans certains établissements recevant un public sensible, notamment les établissements recevant des enfants (écoles, crèches…). Ainsi, pour les établissements d'accueil collectif d'enfants de moins de 6 ans, les écoles maternelles et les écoles primaires, les collectivités peuvent au choix : Mettre en œuvre un programme d’actions de prévention de la qualité de l’air intérieur conformément au guide pratique (nouvelle version 2017 mise en ligne), élaboré par le Ministère en charge de l’environnement avec l’appui de l’Ineris ; Faire réaliser par des organismes accrédités COFRAC des campagnes de mesures de la qualité de l’air intérieur. Dans le cas où la collectivité fait appel à un laboratoire accrédité COFRAC, celui-ci doit communiquer ses résultats dans la base de données « Surveillance air intérieur » gérée par l’Ineris. Après une année de mise en application (cf. arrêté du 1er juin 2016, relatif aux modalités de surveillance de la qualité de l’air intérieur dans certains établissements recevant du public), 65 laboratoires ont transmis un total de 18 160 données de mesure (plus de 5 000 données en juillet 2018). Ces données concernent 1 009 établissements, soit entre 1 à 8 pièces investiguées par établissement ayant fait l’objet de mesures en périodes hivernale et estivale. Ce jeu de données permet d’apporter des informations précieuses sur la qualité de l’air dans les établissements scolaires concernés. Ces données permettent de s’assurer que la qualité de l’air dans les établissements scolaires est satisfaisante, mais également aux experts de relier les niveaux de concentrations mesurés en fonction de la typologie d’établissements. Répartition des établissements ayant fait appel à un organisme accrédité COFRAC lors de campagnes de mesures (au 1er janvier 2019) A / Types d’établissements dont les données ont été fournies et leurs activités B / Répartition sur le territoire français des établissements dont les données ont été fournies C / Top 10 des départements dans lesquels se situent les établissements A ce stade, sur l’ensemble des résultats disponibles, 0,2% des mesures relatives au formaldéhyde et 0,2% des mesures relatives au benzène dépassent les concentrations limites, 5,8% des mesures relatives au dioxyde de carbone dépassent la valeur limite, traduction d’un déficit de renouvellement d’air. Pour le perchloroéthylène, les concentrations mesurées sont toujours bien en deçà de la valeur limite. Niveaux de concentration mesurés dans les écoles et crèches en µg/m3 Les valeurs limites au-delà desquelles des actions doivent être mises en œuvre sont : Formaldéhyde : 100 µg/m3 (exemple de sources identifiées dans le guide pratique : mobilier neuf, produit d’entretien…) Benzène : 10 µg/m3 (exemple de sources identifiées dans le guide pratique : proximité d’un parking…) Dioxyde de carbone : indice de confinement de 5 (exemple de sources identifiées dans le guide pratique : défaut d’aération) Perchloroéthylène : 1250 µg/m3 (exemple de sources identifiées dans le guide pratique : école à proximité d’une installation de nettoyage à sec). Dans le cadre de cette surveillance, en cas de dépassement de valeur limite, les laboratoires informent les préfets des régions des établissements concernés pour que des actions soient mises en place. En cas de dépassement des valeurs-limites du formaldéhyde, du benzène et/ou du perchloroéthylène, les collectivités peuvent s’appuyer sur le guide méthodologique de l’Ineris relatif à la conduite de mesures de second niveau (INERIS-DRC-15-152439-07695A). D’une manière générale, les solutions et les actions pour améliorer la qualité de l’air intérieur sont généralement simples à mettre en œuvre : ouvrir régulièrement les fenêtres, privilégier les produits de nettoyage les moins émissifs (de qualité écologique). Pour en savoir plus : www.ecologique-solidaire.gouv.fr/qualite-lair-interieur www.unbonairchezmoi.developpement-durable.gouv.fr/#section-home http://presse.ademe.fr/2012/01/ecolair-pour-une-meilleure-qualite-de-lair-des-etablissements-scolaires.html Pour rappel, la mise en œuvre de cette réglementation doit se faire selon le calendrier suivant : Avant le 1er janvier 2018 pour les établissements d’accueil collectif d’enfants de moins de six ans, les écoles maternelles et les écoles élémentaires ; Avant le 1er janvier 2020 pour les accueils de loisirs et les établissements d’enseignement ou de formation professionnelle du second degré ; Avant le 1er janvier 2023 pour les autres établissements.
Qualité de l’air dans nos écoles : plus de 18 000 données déjà transmises à l’Ineris en un an 18 janvier 2019 La loi portant l’engagement national pour l’environnement a rendu obligatoire la surveillance de la qualité de l’air intérieur dans certains établissements recevant un public sensible, notamment les établissements recevant des enfants (écoles, crèches…). Ainsi, pour les établissements d'accueil collectif d'enfants de moins de 6 ans, les écoles maternelles et les écoles primaires, les collectivités peuvent au choix : Mettre en œuvre un programme d’actions de prévention de la qualité de l’air intérieur conformément au guide pratique (nouvelle version 2017 mise en ligne), élaboré par le Ministère en charge de l’environnement avec l’appui de l’Ineris ; Faire réaliser par des organismes accrédités COFRAC des campagnes de mesures de la qualité de l’air intérieur. Dans le cas où la collectivité fait appel à un laboratoire accrédité COFRAC, celui-ci doit communiquer ses résultats dans la base de données « Surveillance air intérieur » gérée par l’Ineris. Après une année de mise en application (cf. arrêté du 1er juin 2016, relatif aux modalités de surveillance de la qualité de l’air intérieur dans certains établissements recevant du public), 65 laboratoires ont transmis un total de 18 160 données de mesure (plus de 5 000 données en juillet 2018). Ces données concernent 1 009 établissements, soit entre 1 à 8 pièces investiguées par établissement ayant fait l’objet de mesures en périodes hivernale et estivale. Ce jeu de données permet d’apporter des informations précieuses sur la qualité de l’air dans les établissements scolaires concernés. Ces données permettent de s’assurer que la qualité de l’air dans les établissements scolaires est satisfaisante, mais également aux experts de relier les niveaux de concentrations mesurés en fonction de la typologie d’établissements. Répartition des établissements ayant fait appel à un organisme accrédité COFRAC lors de campagnes de mesures (au 1er janvier 2019) A / Types d’établissements dont les données ont été fournies et leurs activités B / Répartition sur le territoire français des établissements dont les données ont été fournies C / Top 10 des départements dans lesquels se situent les établissements A ce stade, sur l’ensemble des résultats disponibles, 0,2% des mesures relatives au formaldéhyde et 0,2% des mesures relatives au benzène dépassent les concentrations limites, 5,8% des mesures relatives au dioxyde de carbone dépassent la valeur limite, traduction d’un déficit de renouvellement d’air. Pour le perchloroéthylène, les concentrations mesurées sont toujours bien en deçà de la valeur limite. Niveaux de concentration mesurés dans les écoles et crèches en µg/m3 Les valeurs limites au-delà desquelles des actions doivent être mises en œuvre sont : Formaldéhyde : 100 µg/m3 (exemple de sources identifiées dans le guide pratique : mobilier neuf, produit d’entretien…) Benzène : 10 µg/m3 (exemple de sources identifiées dans le guide pratique : proximité d’un parking…) Dioxyde de carbone : indice de confinement de 5 (exemple de sources identifiées dans le guide pratique : défaut d’aération) Perchloroéthylène : 1250 µg/m3 (exemple de sources identifiées dans le guide pratique : école à proximité d’une installation de nettoyage à sec). Dans le cadre de cette surveillance, en cas de dépassement de valeur limite, les laboratoires informent les préfets des régions des établissements concernés pour que des actions soient mises en place. En cas de dépassement des valeurs-limites du formaldéhyde, du benzène et/ou du perchloroéthylène, les collectivités peuvent s’appuyer sur le guide méthodologique de l’Ineris relatif à la conduite de mesures de second niveau (INERIS-DRC-15-152439-07695A). D’une manière générale, les solutions et les actions pour améliorer la qualité de l’air intérieur sont généralement simples à mettre en œuvre : ouvrir régulièrement les fenêtres, privilégier les produits de nettoyage les moins émissifs (de qualité écologique). Pour en savoir plus : www.ecologique-solidaire.gouv.fr/qualite-lair-interieur www.unbonairchezmoi.developpement-durable.gouv.fr/#section-home http://presse.ademe.fr/2012/01/ecolair-pour-une-meilleure-qualite-de-lair-des-etablissements-scolaires.html Pour rappel, la mise en œuvre de cette réglementation doit se faire selon le calendrier suivant : Avant le 1er janvier 2018 pour les établissements d’accueil collectif d’enfants de moins de six ans, les écoles maternelles et les écoles élémentaires ; Avant le 1er janvier 2020 pour les accueils de loisirs et les établissements d’enseignement ou de formation professionnelle du second degré ; Avant le 1er janvier 2023 pour les autres établissements.
Augustin Colette, spécialiste en modélisation atmosphérique à l’Ineris, nommé auteur pour les prochains travaux du Giec 11 décembre 2024