Les priorités de l’Ineris fixées pour 2021-2025 18 janvier 2021 Depuis le 1er janvier, l’Ineris s’est doté d’un nouveau contrat d’objectifs et de performance, élaboré pour la période 2021-2025. Il a été signé le 21 décembre dernier par la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili, le directeur général de l’Ineris Raymond Cointe et le président du conseil d’administration de l’Institut, Alain Dorison. Le cinquième contrat d’objectifs et de performance (COP) de l’Ineris, est l’aboutissement d’une réflexion initiée en 2018 sur l’évolution de ses priorités stratégiques. Cet exercice est né d’un double constat : les évolutions de fond des attentes de la société civile témoignent d’un besoin d’expertise forte et indépendante, en appui aux politiques publiques de prévention des risques. Par ailleurs, la modernisation de l’action publique, engagée depuis 2012, nécessite de s’adapter aux contraintes imposées en matière de subventions publiques et d’emplois. Le haut conseil pour l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (Hcéres) note à ce titre dans son rapport d’évaluation 2020, que l’enjeu majeur pour l’Ineris est maintenant de continuer à répondre aux sollicitations des pouvoirs publics et aux préoccupations de la société, malgré la réduction régulière du plafond d’emplois qui se traduit par la perte de près d’un cinquième des emplois, sur dix ans. Ainsi le COP 2021-2025 établit une nouvelle stratégie réconciliant ces deux aspects et porte une ambition forte : sécuriser la transition écologique et le renouveau de l’industrie. Une nouvelle organisation de l’Institut, effective au 1er janvier, accompagnera le recentrage des activités de l’Ineris, mis en œuvre par le biais du COP. Un modèle de fonctionnement original qui a fait ses preuves Au travers du COP 2021-2025, l’Institut développe ses partenariats et recentre son activité sur son périmètre d’origine, la prévention des risques technologiques et des pollutions. Il réaffirme sa mission principale d’appui aux politiques publiques et la pertinence de son modèle de fonctionnement en « trépied ». Le « trépied » articule une activité d’appui aux politiques publiques avec des activités de recherche appliquée et de services aux entreprises, et confère à l’expertise de l’Ineris un caractère opérationnel unique, alliant intérêt public, enjeux économiques et exigences académiques. Pour élaborer son COP, l’Institut s’est appuyé sur les contributions de ses instances de gouvernance : son Conseil scientifique, et sa Commission d’orientation de la recherche et de l’expertise (CORE) qui réunit les parties prenantes de la société civile. Sa réflexion a été nourrie par l’évaluation du Hcéres, qui identifie comme principaux atouts de l’Institut l’aptitude à conjointement répondre aux urgences et anticiper les risques émergents, de grands équipements d’envergure internationale, l’ouverture européenne réussie et la capacité scientifique marquée par le fort taux de succès dans les programmes nationaux et européens. Une activité resserrée autour de trois thématiques L’Institut poursuit le développement de ses activités à partir de son socle « historique », la compréhension et la maîtrise des risques à l’échelle d’un site industriel ou d’un territoire. Il répond à une attente sociétale forte en approfondissant son expertise sur la caractérisation des dangers des substances et de leurs impacts sur l’homme et la biodiversité. Il accompagne enfin la transition écologique en consacrant une part de ses ressources à la maîtrise des risques liés à la transition énergétique et à l’économie circulaire. Ces trois thématiques permettent à l’Institut de structurer ses objectifs pour les 13 activités-clés qu’il a identifiées dans son périmètre. En particulier, la stratégie 2021-2025 entend répondre à la nécessité, nourrie du retour d’expérience de la mobilisation de l’Ineris lors de l’incendie des sites de Lubrizol et de Normandie Logistique à Rouen en 2019, d’étendre significativement ses capacités d’appui aux pouvoirs publics en situation d’urgence ou de crise environnementale. Les programmes de l’Ineris porteront également sur la sécurité d’une industrie en mutation avec les développements de « l’usine numérique » et de « l’usine durable ». La nouvelle stratégie vise également à renforcer le positionnement de l’Institut sur la préservation de la biodiversité, par le biais de son expertise sur l’évaluation et la maîtrise de l’écotoxicité des substances chimiques. En matière de transition énergétique, l’Ineris concentrera ses efforts sur les filières « hydrogène énergie », stockages électrochimiques, « biogaz » et « géothermie profonde ». Le COP 2021-2025 continue à marquer la volonté de dialogue et d’écoute de l’Institut vis-à-vis des parties prenantes, qui se traduit dans sa démarche pionnière d’ouverture à la société engagée en 2008 et par l’attention particulière qu’elle porte aux questions de déontologie depuis plus de 20 ans. L’Institut s’attachera sur ces cinq prochaines années au développement de son rôle de « vigie » sur les risques émergents en le plaçant sous le signe de cet « esprit d’ouverture ». >> Consulter la version interactive du contrat d’objectifs et de performance Le COP, mode d’emploi Le COP est un outil de gestion et de dialogue entre l’Ineris, opérateur de l’Etat, et sa tutelle, le ministère de la Transition écologique. Il fixe les orientations de l’action de l’opérateur et définit leurs modalités de mise en œuvre. La déclinaison des six orientations définies pour 2021-2025 est matérialisée par vingt objectifs, eux-mêmes déclinés en actions et assortis de jalons et d’indicateurs de performance. L’Ineris rend compte publiquement de leur atteinte dans son rapport annuel. Le COP de l’Institut, qui n’est pas assorti d’un engagement de moyens, est révisable en cours d’exécution, afin de veiller à ce que les moyens disponibles soient toujours proportionnés aux objectifs fixés. >> Le communiqué de presse
Les priorités de l’Ineris fixées pour 2021-2025 18 janvier 2021 Depuis le 1er janvier, l’Ineris s’est doté d’un nouveau contrat d’objectifs et de performance, élaboré pour la période 2021-2025. Il a été signé le 21 décembre dernier par la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili, le directeur général de l’Ineris Raymond Cointe et le président du conseil d’administration de l’Institut, Alain Dorison. Le cinquième contrat d’objectifs et de performance (COP) de l’Ineris, est l’aboutissement d’une réflexion initiée en 2018 sur l’évolution de ses priorités stratégiques. Cet exercice est né d’un double constat : les évolutions de fond des attentes de la société civile témoignent d’un besoin d’expertise forte et indépendante, en appui aux politiques publiques de prévention des risques. Par ailleurs, la modernisation de l’action publique, engagée depuis 2012, nécessite de s’adapter aux contraintes imposées en matière de subventions publiques et d’emplois. Le haut conseil pour l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (Hcéres) note à ce titre dans son rapport d’évaluation 2020, que l’enjeu majeur pour l’Ineris est maintenant de continuer à répondre aux sollicitations des pouvoirs publics et aux préoccupations de la société, malgré la réduction régulière du plafond d’emplois qui se traduit par la perte de près d’un cinquième des emplois, sur dix ans. Ainsi le COP 2021-2025 établit une nouvelle stratégie réconciliant ces deux aspects et porte une ambition forte : sécuriser la transition écologique et le renouveau de l’industrie. Une nouvelle organisation de l’Institut, effective au 1er janvier, accompagnera le recentrage des activités de l’Ineris, mis en œuvre par le biais du COP. Un modèle de fonctionnement original qui a fait ses preuves Au travers du COP 2021-2025, l’Institut développe ses partenariats et recentre son activité sur son périmètre d’origine, la prévention des risques technologiques et des pollutions. Il réaffirme sa mission principale d’appui aux politiques publiques et la pertinence de son modèle de fonctionnement en « trépied ». Le « trépied » articule une activité d’appui aux politiques publiques avec des activités de recherche appliquée et de services aux entreprises, et confère à l’expertise de l’Ineris un caractère opérationnel unique, alliant intérêt public, enjeux économiques et exigences académiques. Pour élaborer son COP, l’Institut s’est appuyé sur les contributions de ses instances de gouvernance : son Conseil scientifique, et sa Commission d’orientation de la recherche et de l’expertise (CORE) qui réunit les parties prenantes de la société civile. Sa réflexion a été nourrie par l’évaluation du Hcéres, qui identifie comme principaux atouts de l’Institut l’aptitude à conjointement répondre aux urgences et anticiper les risques émergents, de grands équipements d’envergure internationale, l’ouverture européenne réussie et la capacité scientifique marquée par le fort taux de succès dans les programmes nationaux et européens. Une activité resserrée autour de trois thématiques L’Institut poursuit le développement de ses activités à partir de son socle « historique », la compréhension et la maîtrise des risques à l’échelle d’un site industriel ou d’un territoire. Il répond à une attente sociétale forte en approfondissant son expertise sur la caractérisation des dangers des substances et de leurs impacts sur l’homme et la biodiversité. Il accompagne enfin la transition écologique en consacrant une part de ses ressources à la maîtrise des risques liés à la transition énergétique et à l’économie circulaire. Ces trois thématiques permettent à l’Institut de structurer ses objectifs pour les 13 activités-clés qu’il a identifiées dans son périmètre. En particulier, la stratégie 2021-2025 entend répondre à la nécessité, nourrie du retour d’expérience de la mobilisation de l’Ineris lors de l’incendie des sites de Lubrizol et de Normandie Logistique à Rouen en 2019, d’étendre significativement ses capacités d’appui aux pouvoirs publics en situation d’urgence ou de crise environnementale. Les programmes de l’Ineris porteront également sur la sécurité d’une industrie en mutation avec les développements de « l’usine numérique » et de « l’usine durable ». La nouvelle stratégie vise également à renforcer le positionnement de l’Institut sur la préservation de la biodiversité, par le biais de son expertise sur l’évaluation et la maîtrise de l’écotoxicité des substances chimiques. En matière de transition énergétique, l’Ineris concentrera ses efforts sur les filières « hydrogène énergie », stockages électrochimiques, « biogaz » et « géothermie profonde ». Le COP 2021-2025 continue à marquer la volonté de dialogue et d’écoute de l’Institut vis-à-vis des parties prenantes, qui se traduit dans sa démarche pionnière d’ouverture à la société engagée en 2008 et par l’attention particulière qu’elle porte aux questions de déontologie depuis plus de 20 ans. L’Institut s’attachera sur ces cinq prochaines années au développement de son rôle de « vigie » sur les risques émergents en le plaçant sous le signe de cet « esprit d’ouverture ». >> Consulter la version interactive du contrat d’objectifs et de performance Le COP, mode d’emploi Le COP est un outil de gestion et de dialogue entre l’Ineris, opérateur de l’Etat, et sa tutelle, le ministère de la Transition écologique. Il fixe les orientations de l’action de l’opérateur et définit leurs modalités de mise en œuvre. La déclinaison des six orientations définies pour 2021-2025 est matérialisée par vingt objectifs, eux-mêmes déclinés en actions et assortis de jalons et d’indicateurs de performance. L’Ineris rend compte publiquement de leur atteinte dans son rapport annuel. Le COP de l’Institut, qui n’est pas assorti d’un engagement de moyens, est révisable en cours d’exécution, afin de veiller à ce que les moyens disponibles soient toujours proportionnés aux objectifs fixés. >> Le communiqué de presse
Augustin Colette, spécialiste en modélisation atmosphérique à l’Ineris, nommé auteur pour les prochains travaux du Giec 11 décembre 2024