Effets des perturbateurs endocriniens : le projet OBERON livre ses résultats en vidéo

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Achevé cette année, le projet de recherche européen OBERON dont l’Institut était partenaire, visait à développer des tests pour identifier des liens potentiels entre l’exposition aux perturbateurs endocriniens et la survenue de troubles métaboliques. A l'issue de 5 années de travaux, il partage ses résultats en vidéos.

 

L’Ineris a activement participé à ces travaux à travers le développement de modèles mathématiques pour l’évaluation de perturbateurs endocriniens sur l’humain et l’embryon de poissons zèbre ainsi que des travaux expérimentaux sur l’embryon de poissons zèbre.
Il a coordonné le groupe de travail consacré au développement de modèles mathématiques in silico.
Les principales sorties de ce projet en modélisation sont un modèle PBPK humain prenant en compte l'exposition pendant la grossesse aux perturbateurs endocriniens, des travaux sur les QSARs dédiés à ces substances, et un modèle PBPK pour l'embryon de poisson zèbre appliqué à plusieurs familles de perturbateurs endocriniens.

A l’initiative de l’équipe de coordination et avec l’implication des 11 partenaires du projet, plusieurs vidéos ont été réalisées et publiées sur les réseaux sociaux et sur le site Internet d’OBERON, pour diffuser aussi largement que possible les principaux enseignements du projet. Les vidéos s'adressent aux instances politiques et réglementaires en santé publique et en recherche, mais aussi au grand public intéressé d'en savoir plus sur les effets des perturbateurs endocriniens sur la santé. Elles sont disponibles en anglais, mais aussi en français, sous-titrées en anglais, espagnol, italien, tchèque et grec.

Les vidéos abordent notamment l'implication des perturbateurs endocriniens dans les pathologies hépatiques (maladie du foie), l'obésité, le diabète, les troubles de la santé chez l’enfant.


Poisson zèbre

Dans le cadre du projet OBERON et des travaux de thèse de Chédi ERRADHOUANI, dont la soutenance aura lieu à l’Ineris le 9 décembre 2024, un nouveau modèle de poisson zèbre transgénique a été développé pour étudier les effets des substances au niveau de l’intestin. Les photos montrent un embryon de poisson zèbre, à différents grossissements au microscope, et un marqueur fluorescent vert qui rapporte l’expression d’un gène impliqué dans le métabolisme de l’intestin. A l’aide de ce modèle, un nouveau test appelé EMERGE a été développé pour identifier des perturbateurs endocriniens du métabolisme comme le montre les imageries en fluorescence ci-après :

intestin de poisson zèbre
Photos : C. Erradhouani  - Ineris