Typologie des risques de mouvements de terrain Le risque de mouvement de terrain regroupe quatre types de phénomènes, très différents les uns des autres. Les affaissements et les effondrements dus à la présence de cavités souterraines (naturelles ou artificielles : sapes de guerre, champignonnières, extraction de sel ou de pierre…). Les affaissements sont des dépressions topographiques en forme de cuvette dues au fléchissement lent des terrains de surface ; l’effondrement est une rupture brutale des piliers ou de la partie supérieure d’une cavité qui crée littéralement un « trou » (fontis) à la surface du sol. Les éboulements et les chutes de pierre ou de blocs, engendrés par l’évolution naturelle des falaises et des versants rocheux. Les éboulements en masse voient s’écrouler à grande vitesse un volume important de roches sur une très grande distance. Les glissements de terrain sont des déplacements généralement lents d’une masse de terrain sur quelques dizaines de mètres de profondeur le long de la surface. Si cette surface (dite surface de rupture) se rompt, les terrains peuvent glisser très rapidement, surtout s’ils sont saturés d’eau. Le retrait-gonflement de sols argileux est généré par les variations en eau contenue dans ce type de sols et peut affecter de manière ou moins grave les structures bâtimentaires (fissures). En période de sécheresse, l’absence d’eau entraîne un tassement irrégulier du sol en surface. Un apport d’eau produit à l’inverse un phénomène de gonflement.
Typologie des risques de mouvements de terrain Le risque de mouvement de terrain regroupe quatre types de phénomènes, très différents les uns des autres. Les affaissements et les effondrements dus à la présence de cavités souterraines (naturelles ou artificielles : sapes de guerre, champignonnières, extraction de sel ou de pierre…). Les affaissements sont des dépressions topographiques en forme de cuvette dues au fléchissement lent des terrains de surface ; l’effondrement est une rupture brutale des piliers ou de la partie supérieure d’une cavité qui crée littéralement un « trou » (fontis) à la surface du sol. Les éboulements et les chutes de pierre ou de blocs, engendrés par l’évolution naturelle des falaises et des versants rocheux. Les éboulements en masse voient s’écrouler à grande vitesse un volume important de roches sur une très grande distance. Les glissements de terrain sont des déplacements généralement lents d’une masse de terrain sur quelques dizaines de mètres de profondeur le long de la surface. Si cette surface (dite surface de rupture) se rompt, les terrains peuvent glisser très rapidement, surtout s’ils sont saturés d’eau. Le retrait-gonflement de sols argileux est généré par les variations en eau contenue dans ce type de sols et peut affecter de manière ou moins grave les structures bâtimentaires (fissures). En période de sécheresse, l’absence d’eau entraîne un tassement irrégulier du sol en surface. Un apport d’eau produit à l’inverse un phénomène de gonflement.