Prise en compte de la biodisponibilité des métaux selon la DCE. Guide méthodologique Rapports d'appui / guides .pdf 30 novembre 2012 27.64 Mo Description Le bon état des masses d’eau de surface et souterraines, est l’objectif fixé par la Directive Cadre Eau (DCE). L’évaluation de l’état chimique des masses d’eau consiste à comparer les concentrations mesurées de contaminants aux normes de qualité environnementale (NQE), NQE-MA (moyenne annuelle) et NQE-CMA (concentration maximum admissible) qui ont été fixées par la directive fille du 16 décembre 2008 (2008/105/CE). Selon celle-ci, pour les métaux, les États membres peuvent, lors de l'évaluation des résultats obtenus au regard des NQE, tenir compte des concentrations de fond naturelles pour les métaux et leurs composés, si elles ont un impact sur l’établissement de la conformité avec la valeur fixée dans les NQE. Ils peuvent aussi considérer la dureté, le pH ou d'autres paramètres liés à la qualité de l'eau qui affectent la biodisponibilité des métaux. La biodisponibilité des métaux peut être modélisée. L’étude menée par l’Ineris en 2009 a consisté à comparer les résultats de modélisation obtenus par deux types de modèle : un modèle BLM (Biotic Ligand Model) complet, élaboré pour des expositions aiguës aux métaux et un modèle BLM dit de « screening », modèle simplifié, applicable dans le cas d’expositions chroniques. Les paramètres d’entrée de ces modèles ont également été critiqués. Les résultats ont été comparés aux normes de qualité existantes à ce jour. A l’issue de ces différents tests, un certain nombre de limites et d’avantages sont ressortis. Des recommandations ont également pu être émises quant aux méthodes d’analyses à utiliser pour les paramètres d’entrée des modèles et à une utilisation étendue des modèles (passage d’un bassin hydrographique à l’échelle du territoire…). Des questions ont également été soulevées quant à la prise en compte de la biodisponibilité par les gestionnaires des masses d’eau. En 2010, un groupe national d’experts a été mis en place par l’Ineris et l’Onema afin de mener une réflexion commune sur la méthodologie à suivre, pour la prise en compte de la biodisponibilité des métaux dans l’évaluation de la qualité des masses d’eau. L’élaboration de ce guide a nécessité un certain nombre d’actions menées par l’Ineris, en concertation avec les membres du groupe d’experts afin de vérifier, valider ou invalider les approches envisagées par les autres pays de la communauté européenne pour gérer la biodisponibilité des métaux dans les eaux françaises. Un logigramme détaillant la marche à suivre lors de l’évaluation de la qualité des masses d’eau a été élaboré pour les métaux pour lesquels un modèle BLM existe (Cu, Ni et Zn). Sa réalisation repose sur les travaux réalisés par l’Ineris. . Un second logigramme est également proposé pour le cadmium, pour lequel la NQE à utiliser dépend de la dureté de l’eau. Pour le plomb, c’est le carbone organique dissous qui a été considéré pour la prise en compte de sa biodisponibilité. Un certain nombre de recommandations sont émises dans ce guide, notamment concernant la fréquence de mesure des paramètres physico-chimique ou bien encore les méthodes d’analyse à réaliser. Télécharger
Prise en compte de la biodisponibilité des métaux selon la DCE. Guide méthodologique Rapports d'appui / guides .pdf 30 novembre 2012 27.64 Mo Description Le bon état des masses d’eau de surface et souterraines, est l’objectif fixé par la Directive Cadre Eau (DCE). L’évaluation de l’état chimique des masses d’eau consiste à comparer les concentrations mesurées de contaminants aux normes de qualité environnementale (NQE), NQE-MA (moyenne annuelle) et NQE-CMA (concentration maximum admissible) qui ont été fixées par la directive fille du 16 décembre 2008 (2008/105/CE). Selon celle-ci, pour les métaux, les États membres peuvent, lors de l'évaluation des résultats obtenus au regard des NQE, tenir compte des concentrations de fond naturelles pour les métaux et leurs composés, si elles ont un impact sur l’établissement de la conformité avec la valeur fixée dans les NQE. Ils peuvent aussi considérer la dureté, le pH ou d'autres paramètres liés à la qualité de l'eau qui affectent la biodisponibilité des métaux. La biodisponibilité des métaux peut être modélisée. L’étude menée par l’Ineris en 2009 a consisté à comparer les résultats de modélisation obtenus par deux types de modèle : un modèle BLM (Biotic Ligand Model) complet, élaboré pour des expositions aiguës aux métaux et un modèle BLM dit de « screening », modèle simplifié, applicable dans le cas d’expositions chroniques. Les paramètres d’entrée de ces modèles ont également été critiqués. Les résultats ont été comparés aux normes de qualité existantes à ce jour. A l’issue de ces différents tests, un certain nombre de limites et d’avantages sont ressortis. Des recommandations ont également pu être émises quant aux méthodes d’analyses à utiliser pour les paramètres d’entrée des modèles et à une utilisation étendue des modèles (passage d’un bassin hydrographique à l’échelle du territoire…). Des questions ont également été soulevées quant à la prise en compte de la biodisponibilité par les gestionnaires des masses d’eau. En 2010, un groupe national d’experts a été mis en place par l’Ineris et l’Onema afin de mener une réflexion commune sur la méthodologie à suivre, pour la prise en compte de la biodisponibilité des métaux dans l’évaluation de la qualité des masses d’eau. L’élaboration de ce guide a nécessité un certain nombre d’actions menées par l’Ineris, en concertation avec les membres du groupe d’experts afin de vérifier, valider ou invalider les approches envisagées par les autres pays de la communauté européenne pour gérer la biodisponibilité des métaux dans les eaux françaises. Un logigramme détaillant la marche à suivre lors de l’évaluation de la qualité des masses d’eau a été élaboré pour les métaux pour lesquels un modèle BLM existe (Cu, Ni et Zn). Sa réalisation repose sur les travaux réalisés par l’Ineris. . Un second logigramme est également proposé pour le cadmium, pour lequel la NQE à utiliser dépend de la dureté de l’eau. Pour le plomb, c’est le carbone organique dissous qui a été considéré pour la prise en compte de sa biodisponibilité. Un certain nombre de recommandations sont émises dans ce guide, notamment concernant la fréquence de mesure des paramètres physico-chimique ou bien encore les méthodes d’analyse à réaliser. Télécharger