Méthodes alternatives pour l'évaluation des dangers par inhalation


Description

L’inhalation de substances chimiques est une voie majeure d’exposition chez la population générale ou les travailleurs. Cette voie d’exposition doit systématiquement (sauf cas particulier) être prise en compte lors de l’évaluation des risques dans le cadre des règlements relatifs aux substances chimiques (Règlement n°1907/2006, REACH), aux produits biocides (Règlement n°528/2012) ou encore aux produits phytopharmaceutiques (Règlement n°1107/2009).
Dans ce cadre, des essais expérimentaux chez l’animal sont généralement réalisés, afin d’évaluer la toxicité par inhalation pour les substances mises sur le marché pour des tonnages annuels importants. Toutefois, la mise en œuvre des expositions par inhalation est complexe et selon leur durée, ces essais ne permettent pas nécessairement d‘évaluer certains types d’effets tels que les effets locaux, irritants par exemple.
Aussi, de nouvelles approches méthodologiques (NAM), complémentaires aux méthodes règlementaires et limitant l’utilisation des animaux, sont développées depuis plusieurs années afin d’évaluer la toxicité par inhalation. Il s’agit de modèles in-silico essentiellement basés sur des relations structure-activité, de modèles in-vitro (modèles cellulaires), ou encore d’approches intégratrices du type « chemins de l’effet néfastes (Adverse Outcome Pathway (AOP)) ».
Le rapport fait un état des lieux de ces approches, afin d’identifier les outils et méthodes disponibles permettant d’évaluer la survenue d’effets à la suite d’une exposition par inhalation.