Réseau des Intervenants en situation Post-Accidentelle (RIPA) Le retour d’expérience de l’institut sur les accidents d’origine technologique, et notamment les incendies, a montré que ces accidents peuvent engendrer des contaminations environnementales et être responsables d’expositions différées à des substances toxiques. Pour une gestion optimale, les prélèvements environnementaux (eau, air, sol, végétaux, bioindicateurs, denrées alimentaires, …) doivent être réalisés si possible dès l’accident afin de démontrer si celui-ci a contaminé l’environnement et ainsi mieux appréhender les mesures de gestion à mettre en place. En effet, des mesures simples, prises à temps, peuvent permettre d’anticiper ou de réduire efficacement ces impacts sur le long terme. Compte tenu de l’importance de ces informations pour la maîtrise de telles situations, les investigations doivent répondre à des exigences de qualité en termes de contenu technique et à des exigences de délai. Une circulaire interministérielle a été adressée le 20 février 2012 aux préfets et aux différents services déconcentrés de l’Etat afin d’améliorer la gestion des impacts environnementaux et sanitaires des accidents technologiques hors phase d’urgence. Dans le cadre de cette circulaire, le ministère de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie avait souhaité la création d'un réseau d'intervenants (RIPA) pour améliorer la gestion en situation post-accidentelle. La coordination de ce réseau a été confiée à l'Ineris en 2013. Le guide de gestion de l’impact environnemental et sanitaire en situation post-accidentelle, associé à la circulaire du 20 février 2012, précise les conditions dans lesquelles les organismes publics ou privés peuvent adhérer à ce réseau RIPA. L’intégration au réseau RIPA est ouverte : aux organismes accrédités par le COFRAC selon la norme NF EN ISO/CEI 17025 pour le prélèvement, d’au moins une matrice environnementale (air, eau, sols, boues, sédiments et végétaux) ; aux organismes accrédités par le COFRAC selon la norme NF EN ISO/CEI 17025 : - pour l’analyse des dioxines/furanes (PCDD/F) et PCB dioxin-like (PCB-DL) dans au moins une matrice environnementale ; - pour l’analyse des COV dans l’air ambiant ; - pour le prélèvement et l’analyse de l’amiante dans l’air ; aux organismes certifiés « prestataires de services sites et sols pollués » selon la norme NF X 31-620 pour les études, l’assistance et le contrôle ou l’ingénierie des travaux de réhabilitation ; aux organismes ayant les capacités à prélever des matrices biologiques : - les lichens selon la norme NF X43-904 : Biosurveillance de l’air « Biosurveillance passive de la qualité de l'air à l'aide des lichens autochtones : de la récolte à la préparation des échantillons » ; - les bryophytes selon la norme NF EN 16-414 : Air ambiant « Biosurveillance à l'aide de mousses - Accumulation des contaminants atmosphériques dans les mousses prélevées in situ : de la récolte à la préparation des échantillons ». Pour intégrer le RIPA, les organismes candidats doivent signer la charte d’engagement et remplir le formulaire d’adhésion : • La charte d’engagement définit les obligations techniques des adhérents du RIPA sur lequel s’appuie l’administration pour constituer un réseau d’experts dans le domaine du prélèvement et de l’analyse de substances chimiques Ces engagements portent sur les capacités opérationnelles, l’expertise et la qualification scientifique, la communication des contacts et des modalités d’intervention, etc…. • Le formulaire d’adhésion mentionne les compétences en termes de prélèvement, d’analyses, ainsi que les modalités d’intervention (zone géographique couverte, délais d’intervention, astreintes, etc…) de l’organisme. L’ensemble du territoire métropolitain, ainsi que les DROM-COM, sont couverts par le réseau RIPA.
Réseau des Intervenants en situation Post-Accidentelle (RIPA) Le retour d’expérience de l’institut sur les accidents d’origine technologique, et notamment les incendies, a montré que ces accidents peuvent engendrer des contaminations environnementales et être responsables d’expositions différées à des substances toxiques. Pour une gestion optimale, les prélèvements environnementaux (eau, air, sol, végétaux, bioindicateurs, denrées alimentaires, …) doivent être réalisés si possible dès l’accident afin de démontrer si celui-ci a contaminé l’environnement et ainsi mieux appréhender les mesures de gestion à mettre en place. En effet, des mesures simples, prises à temps, peuvent permettre d’anticiper ou de réduire efficacement ces impacts sur le long terme. Compte tenu de l’importance de ces informations pour la maîtrise de telles situations, les investigations doivent répondre à des exigences de qualité en termes de contenu technique et à des exigences de délai. Une circulaire interministérielle a été adressée le 20 février 2012 aux préfets et aux différents services déconcentrés de l’Etat afin d’améliorer la gestion des impacts environnementaux et sanitaires des accidents technologiques hors phase d’urgence. Dans le cadre de cette circulaire, le ministère de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie avait souhaité la création d'un réseau d'intervenants (RIPA) pour améliorer la gestion en situation post-accidentelle. La coordination de ce réseau a été confiée à l'Ineris en 2013. Le guide de gestion de l’impact environnemental et sanitaire en situation post-accidentelle, associé à la circulaire du 20 février 2012, précise les conditions dans lesquelles les organismes publics ou privés peuvent adhérer à ce réseau RIPA. L’intégration au réseau RIPA est ouverte : aux organismes accrédités par le COFRAC selon la norme NF EN ISO/CEI 17025 pour le prélèvement, d’au moins une matrice environnementale (air, eau, sols, boues, sédiments et végétaux) ; aux organismes accrédités par le COFRAC selon la norme NF EN ISO/CEI 17025 : - pour l’analyse des dioxines/furanes (PCDD/F) et PCB dioxin-like (PCB-DL) dans au moins une matrice environnementale ; - pour l’analyse des COV dans l’air ambiant ; - pour le prélèvement et l’analyse de l’amiante dans l’air ; aux organismes certifiés « prestataires de services sites et sols pollués » selon la norme NF X 31-620 pour les études, l’assistance et le contrôle ou l’ingénierie des travaux de réhabilitation ; aux organismes ayant les capacités à prélever des matrices biologiques : - les lichens selon la norme NF X43-904 : Biosurveillance de l’air « Biosurveillance passive de la qualité de l'air à l'aide des lichens autochtones : de la récolte à la préparation des échantillons » ; - les bryophytes selon la norme NF EN 16-414 : Air ambiant « Biosurveillance à l'aide de mousses - Accumulation des contaminants atmosphériques dans les mousses prélevées in situ : de la récolte à la préparation des échantillons ». Pour intégrer le RIPA, les organismes candidats doivent signer la charte d’engagement et remplir le formulaire d’adhésion : • La charte d’engagement définit les obligations techniques des adhérents du RIPA sur lequel s’appuie l’administration pour constituer un réseau d’experts dans le domaine du prélèvement et de l’analyse de substances chimiques Ces engagements portent sur les capacités opérationnelles, l’expertise et la qualification scientifique, la communication des contacts et des modalités d’intervention, etc…. • Le formulaire d’adhésion mentionne les compétences en termes de prélèvement, d’analyses, ainsi que les modalités d’intervention (zone géographique couverte, délais d’intervention, astreintes, etc…) de l’organisme. L’ensemble du territoire métropolitain, ainsi que les DROM-COM, sont couverts par le réseau RIPA.