Utilisation de produits ménagers et qualité de l'air intérieur : enjeux sanitaires liés à une séance de ménage, substances d'intéret et bonnes pratiques 26 avril 2019 Les produits ménagers sont des produits répandus dans notre quotidien et leur utilisation génère des émissions de substances volatiles dans l’air intérieur. Les risques associés sont aujourd’hui imparfaitement évalués. L’Ineris publie l’étude « Utilisation de produits ménagers et qualité de l’air intérieur : enjeux sanitaires liés à une séance de ménage, substances d’intérêt et bonnes pratiques ». Celle-ci a pour objet de caractériser les risques sanitaires associés à une utilisation domestique de produits ménagers lors d’une séance complète de ménage et de recommander des pratiques permettant d’assurer l’absence de risque préoccupant. Cette étude sur 19 produits s’est appuyée sur une déclinaison de la démarche d’évaluation des risques sanitaires (ERS) et s’est alimentée des données de concentrations en substances volatiles qui ont été mesurées dans le projet ADOQ en 2013, fruit d’une collaboration entre l’Ineris, le CSTB et l’IRECLYON. Elle s’intéresse aux co-usages de produits (séances de ménage « multi-produits, multi-pièces ») en conditions réelles, se distinguant des études antérieures mono-produit ou mono-pièce. Par ailleurs, elle complète l’étude issue de la collaboration CSTB-INERIS publiée par l’ADEME « PEPS - Définition d'un protocole d'essais simple et harmonisé pour l'évaluation des émissions en composés volatils » portant sur un panel de 10 produits, dont seulement quatre fabriqués industriellement. Cette présente étude a pour objectif de : caractériser les enjeux pour la santé liés à l’utilisation des produits couramment utilisés lors d’une séance de ménage domestique identifier les substances volatiles préoccupantes ou non (parmi 200 substances environ) sur la base des résultats obtenus, recommander des usages permettant de diminuer les expositions à enjeu Sur la base de deux scénarios (une exposition courante, lié à un usage habituel, et une exposition majorante), cette étude regarde conjointement les effets d’une exposition chronique (séances de ménage régulières, pendant une durée supérieure à un an) et ceux d’une exposition de courte durée (associés à une séance de ménage en elle-même). Dans le cas d’une exposition moyenne, aucune situation préoccupante n’est relevée. Par ailleurs, des indicateurs de risque montrent un dépassement pour une exposition de courte durée, pour l’acroléine et le formaldéhyde, de faible ampleur. Ces résultats mènent à recommander un usage modéré des produits ménagers : adapter les doses à la taille de la pièce, aérer les pièces pendant et après les séances de ménage, rincer les surfaces. Une attention renforcée sera portée pour les personnes sensibles (asthmatiques, femmes enceintes, enfants). Contexte de cette étude Le Plan d’actions sur la qualité de l’air intérieur (PQAI) vise à réduire les expositions de la population générale aux polluants présents dans l’air des bâtiments. L’Ineris contribue à l’avancement du PQAI, dans le cadre de ses missions d’appui au ministère chargé de l’environnement (MTES). >> Consulter l'étude
Utilisation de produits ménagers et qualité de l'air intérieur : enjeux sanitaires liés à une séance de ménage, substances d'intéret et bonnes pratiques 26 avril 2019 Les produits ménagers sont des produits répandus dans notre quotidien et leur utilisation génère des émissions de substances volatiles dans l’air intérieur. Les risques associés sont aujourd’hui imparfaitement évalués. L’Ineris publie l’étude « Utilisation de produits ménagers et qualité de l’air intérieur : enjeux sanitaires liés à une séance de ménage, substances d’intérêt et bonnes pratiques ». Celle-ci a pour objet de caractériser les risques sanitaires associés à une utilisation domestique de produits ménagers lors d’une séance complète de ménage et de recommander des pratiques permettant d’assurer l’absence de risque préoccupant. Cette étude sur 19 produits s’est appuyée sur une déclinaison de la démarche d’évaluation des risques sanitaires (ERS) et s’est alimentée des données de concentrations en substances volatiles qui ont été mesurées dans le projet ADOQ en 2013, fruit d’une collaboration entre l’Ineris, le CSTB et l’IRECLYON. Elle s’intéresse aux co-usages de produits (séances de ménage « multi-produits, multi-pièces ») en conditions réelles, se distinguant des études antérieures mono-produit ou mono-pièce. Par ailleurs, elle complète l’étude issue de la collaboration CSTB-INERIS publiée par l’ADEME « PEPS - Définition d'un protocole d'essais simple et harmonisé pour l'évaluation des émissions en composés volatils » portant sur un panel de 10 produits, dont seulement quatre fabriqués industriellement. Cette présente étude a pour objectif de : caractériser les enjeux pour la santé liés à l’utilisation des produits couramment utilisés lors d’une séance de ménage domestique identifier les substances volatiles préoccupantes ou non (parmi 200 substances environ) sur la base des résultats obtenus, recommander des usages permettant de diminuer les expositions à enjeu Sur la base de deux scénarios (une exposition courante, lié à un usage habituel, et une exposition majorante), cette étude regarde conjointement les effets d’une exposition chronique (séances de ménage régulières, pendant une durée supérieure à un an) et ceux d’une exposition de courte durée (associés à une séance de ménage en elle-même). Dans le cas d’une exposition moyenne, aucune situation préoccupante n’est relevée. Par ailleurs, des indicateurs de risque montrent un dépassement pour une exposition de courte durée, pour l’acroléine et le formaldéhyde, de faible ampleur. Ces résultats mènent à recommander un usage modéré des produits ménagers : adapter les doses à la taille de la pièce, aérer les pièces pendant et après les séances de ménage, rincer les surfaces. Une attention renforcée sera portée pour les personnes sensibles (asthmatiques, femmes enceintes, enfants). Contexte de cette étude Le Plan d’actions sur la qualité de l’air intérieur (PQAI) vise à réduire les expositions de la population générale aux polluants présents dans l’air des bâtiments. L’Ineris contribue à l’avancement du PQAI, dans le cadre de ses missions d’appui au ministère chargé de l’environnement (MTES). >> Consulter l'étude
Réseau RIPA : l’Institut organise un nouvel exercice de mise en situation post-accidentelle 7 octobre 2024
Réhabilitation écologique des sites miniers : un nouveau rendez-vous pour le projet REECOL 4 octobre 2024
Renaturation des sites et sols pollués : une nouvelle offre au catalogue d'Ineris formation 3 octobre 2024