Rapport annuel 2019 15 avril 2020 Le rapport annuel 2019 est publié, il est disponible au téléchargement. Depuis plusieurs mois, l’Ineris a engagé une revue de ses missions et activités afin, dans un contexte de réduction des dépenses et effectifs publics, de se focaliser sur ses sujets « cœur de métier ». Parmi ces sujets figure l’appui aux pouvoirs publics pour la prévention mais aussi la gestion des accidents technologiques. De fait, l’appui en situation de crise mais aussi l’intégration des enseignements de ces crises font partie des gènes de l’Institut en tant qu’héritier de l’expertise acquise dans le domaine de la sécurité minière depuis la catastrophe de Courrières, en 1906. Cette catastrophe, la plus importante catastrophe minière en Europe, avait fait plus de mille victimes. Si, heureusement, aucun décès n’est à déplorer à la suite de l’incendie de l’usine de Lubrizol à Rouen le 26 septembre 2019, cet incendie a conduit à une vive émotion au niveau national. Les femmes et les hommes de l’Ineris ont été au rendez-vous pour apporter leur expertise aux autorités dès les premières heures de l’incendie. Grâce à eux, l’Ineris a étendu le cadre de son intervention au-delà de sa cellule d’appui aux situations d’urgence et des risques immédiats. Il doit à la mobilisation de ses laboratoires, ingénieurs, techniciens et chercheurs une réactivité exemplaire. Pour n’évoquer que les analyses qui ont été effectuées, 15 échantillons d’air ont ainsi été analysés et interprétés, 6 dans des délais inférieurs à 24 heures. 125 échantillons de prélèvements de surface sur 52 points de prélèvements ont également été analysés, avec des premiers résultats moins de 36 heures après le début de l’incendie pour les hydrocarbures aromatiques polycycliques et les métaux et de 5 jours pour les dioxines. Tous ces résultats ont été rendus publics sans délai. Un moment de retour d’expérience sera pris pour identifier des points d’amélioration de notre action et les moyens, notamment humains, nécessaires pour cela, mais nous voulons saluer ici l’engagement très fort dont ont fait preuve les équipes de l’Institut. Cet engagement incarne la force et l’indépendance de l’expertise publique en matière de risque technologique qui sont la raison d’être de l’Ineris. Raymond Cointe, directeur général et Alain Dorison, président du conseil d’administration. > Consulter
Rapport annuel 2019 15 avril 2020 Le rapport annuel 2019 est publié, il est disponible au téléchargement. Depuis plusieurs mois, l’Ineris a engagé une revue de ses missions et activités afin, dans un contexte de réduction des dépenses et effectifs publics, de se focaliser sur ses sujets « cœur de métier ». Parmi ces sujets figure l’appui aux pouvoirs publics pour la prévention mais aussi la gestion des accidents technologiques. De fait, l’appui en situation de crise mais aussi l’intégration des enseignements de ces crises font partie des gènes de l’Institut en tant qu’héritier de l’expertise acquise dans le domaine de la sécurité minière depuis la catastrophe de Courrières, en 1906. Cette catastrophe, la plus importante catastrophe minière en Europe, avait fait plus de mille victimes. Si, heureusement, aucun décès n’est à déplorer à la suite de l’incendie de l’usine de Lubrizol à Rouen le 26 septembre 2019, cet incendie a conduit à une vive émotion au niveau national. Les femmes et les hommes de l’Ineris ont été au rendez-vous pour apporter leur expertise aux autorités dès les premières heures de l’incendie. Grâce à eux, l’Ineris a étendu le cadre de son intervention au-delà de sa cellule d’appui aux situations d’urgence et des risques immédiats. Il doit à la mobilisation de ses laboratoires, ingénieurs, techniciens et chercheurs une réactivité exemplaire. Pour n’évoquer que les analyses qui ont été effectuées, 15 échantillons d’air ont ainsi été analysés et interprétés, 6 dans des délais inférieurs à 24 heures. 125 échantillons de prélèvements de surface sur 52 points de prélèvements ont également été analysés, avec des premiers résultats moins de 36 heures après le début de l’incendie pour les hydrocarbures aromatiques polycycliques et les métaux et de 5 jours pour les dioxines. Tous ces résultats ont été rendus publics sans délai. Un moment de retour d’expérience sera pris pour identifier des points d’amélioration de notre action et les moyens, notamment humains, nécessaires pour cela, mais nous voulons saluer ici l’engagement très fort dont ont fait preuve les équipes de l’Institut. Cet engagement incarne la force et l’indépendance de l’expertise publique en matière de risque technologique qui sont la raison d’être de l’Ineris. Raymond Cointe, directeur général et Alain Dorison, président du conseil d’administration. > Consulter
Augustin Colette, spécialiste en modélisation atmosphérique à l’Ineris, nommé auteur pour les prochains travaux du Giec 11 décembre 2024