Etude des données de la surveillance de la Directive Cadre sur l'Eau - Evolution des concentrations sur la période 2009-2019 Rapports d'appui / guides .pdf 13 décembre 2022 29.33 Mo Description L’objectif de cette étude est d’évaluer les tendances des chroniques de concentrations de 100 substances prioritaires, de certains autres polluants (SP) et des polluants spécifiques de l’état écologique (PSEE) surveillés dans les eaux de surface françaises au titre de la Directive Cadre sur l’Eau (DCE), de 2009 à 2019. Au total, 13,7 millions de données extraites de la base de données « Naïades », qui compile notamment les données de mesure des micropolluants dans les eaux de surface en France (www.naiades.eaufrance.fr), issues de 4 032 stations des réseaux de contrôle de surveillance (RCS) et de contrôle opérationnel (RCO) de métropole ont été exploitées dans cette étude. L’étude des tendances des concentrations a été réalisée en s’affranchissant de l’évolution des limites de quantification sur la période d’étude, en partie liée à l’amélioration des performances analytiques. De plus, cette étude distingue d’une part les tendances sur l’ensemble des stations (RCS et/ou RCO), et, d’autre part, les tendances sur le RCS uniquement. Trois indicateurs ont été choisis et comparés dans cette étude pour constituer les chroniques des concentrations : la moyenne, la médiane et le percentile 95. L’indicateur « moyenne » a été sélectionné pour la suite de l’étude car il a permis de déterminer le plus grand nombre de tendances significatives et il tient compte de l’évolution des concentrations élevées. Sur l’ensemble des stations (RCS et/ou RCO), les tendances des chroniques de concentrations de 31 substances étaient significatives, parmi lesquelles 14 tendances à la baisse et 17 tendances à la hausse, avec dans les deux cas 7 substances avec des tendances de concentrations très significatives. Pour les stations du RCS uniquement, 14 substances présentaient une tendance significative à la hausse des concentrations alors qu’aucune substance ne présentait de tendance significative à la baisse. Ces moins bons résultats pour les stations du RCS montrent un possible impact des mesures de réduction des contaminations au niveau des stations du RCO sur les concentrations mesurées dans les eaux de surface et sur leurs tendances à l’échelle de l’ensemble des stations. Les substances avec des tendances à la hausse sont des métaux, des HAP, des plastifiants, des pesticides encore autorisés pour certains et des intermédiaires de fabrication. Les substances avec des tendances à la baisse appartiennent aux mêmes catégories, notamment des pesticides interdits d’utilisation, et également aux solvants. Il est à noter que cette étude des chroniques de concentrations à l’échelle nationale comporte quelques limites qui appellent à consolider certains résultats. En effet, des variabilités spatiales (inter et intra bassin) et temporelles (rupture de tendance) fortes ont été observées pour quelques substances et il conviendrait de tenir compte de ces aspects dans la détermination des tendances. Des travaux complémentaires sont prévus afin d’approfondir les traitements de données pour notamment renforcer les limites précédemment énoncées, et consolider les résultats présentés dans ce rapport. Télécharger
Etude des données de la surveillance de la Directive Cadre sur l'Eau - Evolution des concentrations sur la période 2009-2019 Rapports d'appui / guides .pdf 13 décembre 2022 29.33 Mo Description L’objectif de cette étude est d’évaluer les tendances des chroniques de concentrations de 100 substances prioritaires, de certains autres polluants (SP) et des polluants spécifiques de l’état écologique (PSEE) surveillés dans les eaux de surface françaises au titre de la Directive Cadre sur l’Eau (DCE), de 2009 à 2019. Au total, 13,7 millions de données extraites de la base de données « Naïades », qui compile notamment les données de mesure des micropolluants dans les eaux de surface en France (www.naiades.eaufrance.fr), issues de 4 032 stations des réseaux de contrôle de surveillance (RCS) et de contrôle opérationnel (RCO) de métropole ont été exploitées dans cette étude. L’étude des tendances des concentrations a été réalisée en s’affranchissant de l’évolution des limites de quantification sur la période d’étude, en partie liée à l’amélioration des performances analytiques. De plus, cette étude distingue d’une part les tendances sur l’ensemble des stations (RCS et/ou RCO), et, d’autre part, les tendances sur le RCS uniquement. Trois indicateurs ont été choisis et comparés dans cette étude pour constituer les chroniques des concentrations : la moyenne, la médiane et le percentile 95. L’indicateur « moyenne » a été sélectionné pour la suite de l’étude car il a permis de déterminer le plus grand nombre de tendances significatives et il tient compte de l’évolution des concentrations élevées. Sur l’ensemble des stations (RCS et/ou RCO), les tendances des chroniques de concentrations de 31 substances étaient significatives, parmi lesquelles 14 tendances à la baisse et 17 tendances à la hausse, avec dans les deux cas 7 substances avec des tendances de concentrations très significatives. Pour les stations du RCS uniquement, 14 substances présentaient une tendance significative à la hausse des concentrations alors qu’aucune substance ne présentait de tendance significative à la baisse. Ces moins bons résultats pour les stations du RCS montrent un possible impact des mesures de réduction des contaminations au niveau des stations du RCO sur les concentrations mesurées dans les eaux de surface et sur leurs tendances à l’échelle de l’ensemble des stations. Les substances avec des tendances à la hausse sont des métaux, des HAP, des plastifiants, des pesticides encore autorisés pour certains et des intermédiaires de fabrication. Les substances avec des tendances à la baisse appartiennent aux mêmes catégories, notamment des pesticides interdits d’utilisation, et également aux solvants. Il est à noter que cette étude des chroniques de concentrations à l’échelle nationale comporte quelques limites qui appellent à consolider certains résultats. En effet, des variabilités spatiales (inter et intra bassin) et temporelles (rupture de tendance) fortes ont été observées pour quelques substances et il conviendrait de tenir compte de ces aspects dans la détermination des tendances. Des travaux complémentaires sont prévus afin d’approfondir les traitements de données pour notamment renforcer les limites précédemment énoncées, et consolider les résultats présentés dans ce rapport. Télécharger