Campagne Emergents Nationaux 2018 (EMNAT 2018) - Résultats de la recherche de contaminants émergents dans les eaux de surface et les rejets de STEU » Rapports d'appui / guides .pdf 6 octobre 2021 6.9 Mo Description L’objectif général de la campagne 2018 de surveillance des substances d’intérêt émergent dans les eaux de surface (continentales et littorales) et des eaux de rejets (eaux de sortie et boues liquides de stations de traitement des eaux usées - STEU) dite « émergents nationaux 2018 » ou EMNAT 2018, est de fournir des données de surveillance qui serviront à l’exercice de priorisation des substances d’intérêt émergent Les exercices de priorisation des substances, réalisés à l’échelle nationale, sont nécessaires pour la mise à jour des listes de substances à surveiller de façon réglementaire dans les eaux de surface françaises. Cette campagne, pilotée par l’Ineris, a permis de recueillir près de 14000 données relatives à 53 substances d’intérêt émergent (36 biocides et 17 surfactants sélectionnés par le Comité d’Experts Priorisation) dans les eaux de surface, les sédiments, les matières en suspension, les eaux de rejets et les boues de STEU sur un total de 98 sites en métropole et dans les départements et régions d’outre-mer (DROM). Les fréquences de quantification et les niveaux de concentrations mesurés ont été déterminés. Des indicateurs d’alerte, déterminés par calcul en comparant les concentrations des substances aux PNEC (concentrations prédites sans effet qui correspondent à des valeurs seuils en regard des effets ecotoxicologiques) associées ont permis d’estimer la criticité du dépassement de celles-ci (fréquence et degré de dépassement). S’agissant des niveaux d’imprégnation des milieux, dans la famille des surfactants, les acides benzène alkyl sulfoniques (LAS) sont les substances les plus fréquemment quantifiées et présentaient les concentrations médianes les plus élevées dans les échantillons d’eau et de sédiment, aussi bien en métropole que dans les DROM. Dans la famille des biocides, le fipronil a été la substance la plus fréquemment quantifiée dans les échantillons d’eau de métropole et des DROM mais présentait des concentrations médianes plus faibles que d’autres biocides. La méthyl nonyl kétone a été la substance la plus fréquemment quantifiée dans les échantillons de sédiments de métropole et des DROM et présentait les concentrations médianes plus élevées. Sur la base des PNEC disponibles, certaines substances sont identifiées comme fortement critiques vis-à-vis de leur dépassement dans l’eau, les sédiments de Métropole ou des DROM. Il s’agit en particulier des LAS C12 et C13, que l'on retrouve notamment dans des produits de lavage et de nettoyage, des cosmétiques et des produits de soins personnels. Télécharger
Campagne Emergents Nationaux 2018 (EMNAT 2018) - Résultats de la recherche de contaminants émergents dans les eaux de surface et les rejets de STEU » Rapports d'appui / guides .pdf 6 octobre 2021 6.9 Mo Description L’objectif général de la campagne 2018 de surveillance des substances d’intérêt émergent dans les eaux de surface (continentales et littorales) et des eaux de rejets (eaux de sortie et boues liquides de stations de traitement des eaux usées - STEU) dite « émergents nationaux 2018 » ou EMNAT 2018, est de fournir des données de surveillance qui serviront à l’exercice de priorisation des substances d’intérêt émergent Les exercices de priorisation des substances, réalisés à l’échelle nationale, sont nécessaires pour la mise à jour des listes de substances à surveiller de façon réglementaire dans les eaux de surface françaises. Cette campagne, pilotée par l’Ineris, a permis de recueillir près de 14000 données relatives à 53 substances d’intérêt émergent (36 biocides et 17 surfactants sélectionnés par le Comité d’Experts Priorisation) dans les eaux de surface, les sédiments, les matières en suspension, les eaux de rejets et les boues de STEU sur un total de 98 sites en métropole et dans les départements et régions d’outre-mer (DROM). Les fréquences de quantification et les niveaux de concentrations mesurés ont été déterminés. Des indicateurs d’alerte, déterminés par calcul en comparant les concentrations des substances aux PNEC (concentrations prédites sans effet qui correspondent à des valeurs seuils en regard des effets ecotoxicologiques) associées ont permis d’estimer la criticité du dépassement de celles-ci (fréquence et degré de dépassement). S’agissant des niveaux d’imprégnation des milieux, dans la famille des surfactants, les acides benzène alkyl sulfoniques (LAS) sont les substances les plus fréquemment quantifiées et présentaient les concentrations médianes les plus élevées dans les échantillons d’eau et de sédiment, aussi bien en métropole que dans les DROM. Dans la famille des biocides, le fipronil a été la substance la plus fréquemment quantifiée dans les échantillons d’eau de métropole et des DROM mais présentait des concentrations médianes plus faibles que d’autres biocides. La méthyl nonyl kétone a été la substance la plus fréquemment quantifiée dans les échantillons de sédiments de métropole et des DROM et présentait les concentrations médianes plus élevées. Sur la base des PNEC disponibles, certaines substances sont identifiées comme fortement critiques vis-à-vis de leur dépassement dans l’eau, les sédiments de Métropole ou des DROM. Il s’agit en particulier des LAS C12 et C13, que l'on retrouve notamment dans des produits de lavage et de nettoyage, des cosmétiques et des produits de soins personnels. Télécharger