3e campagne internationale d’inter-comparaison d’analyseurs en temps réel de la composition chimique des particules 3 décembre 2018 L’Ineris et le Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement (LSCE, CNRS-CEA-UVSQ), ont organisé la 3ème campagne internationale d’inter-comparaison d’ACSM (Aerosol Chemical Spectrometer Monitor) en tant que membres du Centre d’expertise européen pour la mesure automatique de la composition chimique des aérosols (ACMCC - Aerosol Chemical Monitor Calibration Centre). Les ACSM sont des analyseurs permettant de mesurer en temps réel les concentrations massiques des principales espèces chimiques des particules fines présentes dans l’air ambiant, en particulier nitrate et sulfate d’ammonium ainsi que les aérosols organiques. Ils permettent ainsi d’évaluer la composition chimique des épisodes de pollutions et l’identification de leurs origines(1) . Les données obtenues à l’aide de cet instrument peuvent également être utilisées en vue d’études de sources spécifiques des aérosols organiques à l’aide d’outils statistiques. Compte-tenu de la robustesse de ces mesures et de la richesse des informations qu’il fournit, sa mise en œuvre s’est progressivement généralisée au sein de la communauté scientifique internationale, notamment dans le cadre de la construction de l’infrastructure de recherche européenne ACTRIS (Aerosols, Clouds, and Trace gases Research InfraStructure). En parallèle, et dans le cadre de ses missions d’appui au Ministère de l’écologie via le Laboratoire central de surveillance de la qualité de l’air (LCSQA), l’Ineris coordonne la mise en œuvre d’ACSM au sein de stations du dispositif national de surveillance (actuellement 7 stations de mesure dédiée au sein des AASQA), ainsi qu’au sein de la station d’observation du SIRTA en Ile de France, ayant notamment la responsabilité du contrôle qualité des mesures produites par ces instruments. Cette campagne d’inter-comparaison s’est déroulée courant novembre 2018 à l’ACMCC, situé dans les locaux du LSCE sur le site de l’Orme des Merisiers du CEA (Saclay). 17 groupes de recherche européens (soit 17 ACSM), issus de 13 pays différents, participent directement à cette campagne, qui réunit 2 constructeurs d’analyseurs (Etats-Unis, Slovénie) et un distributeur français. Construction de l’ACMCC L’ACMCC est né sur la base de travaux menés dans le cadre des programmes de recherche européens ACTRIS-1 (2011-2015) et ACTRIS-2 (2016-2019). Ce consortium a déjà réalisé les deux principales campagnes internationales d’inter-comparaison d’ACSM (fin 2013, et printemps 2016) et assure un rôle de référent technique européen pour l’ensemble de la chaine d’assurance et contrôle qualité des mesures ACSM. Il est également en charge de la coordination d’un groupe de travail de l’action COST (European COoperation in Science and Technology) COLOSSAL (Chemical On-Line cOmpoSition and Source Apportionment of fine aerosoL - www.costcolossal.eu/wg1), visant notamment à diffuser les bonnes pratiques d’utilisation des analyseurs automatiques de la composition chimiques des particules fines à l’ensemble des équipes de recherche européennes. En octobre 2018, ce centre, regroupant aujourd’hui l’Ineris, le LSCE et le LaMP (Laboratoire de Météorologie Physique, CNRS-UBP), a été officiellement retenu comme centre d’expertise de référence au sein de l’infrastructure ACTRIS en cours de pérennisation. https://www.lcsqa.org/system/files/rapport/lcsqa_2018-note_episode_pollu_mi_fev_2018_0.pdfhttps://www.lcsqa.org/system/files/rapport/lcsqa2017_cara_synthese_resultats_episode_dec2016-.pdf
3e campagne internationale d’inter-comparaison d’analyseurs en temps réel de la composition chimique des particules 3 décembre 2018 L’Ineris et le Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement (LSCE, CNRS-CEA-UVSQ), ont organisé la 3ème campagne internationale d’inter-comparaison d’ACSM (Aerosol Chemical Spectrometer Monitor) en tant que membres du Centre d’expertise européen pour la mesure automatique de la composition chimique des aérosols (ACMCC - Aerosol Chemical Monitor Calibration Centre). Les ACSM sont des analyseurs permettant de mesurer en temps réel les concentrations massiques des principales espèces chimiques des particules fines présentes dans l’air ambiant, en particulier nitrate et sulfate d’ammonium ainsi que les aérosols organiques. Ils permettent ainsi d’évaluer la composition chimique des épisodes de pollutions et l’identification de leurs origines(1) . Les données obtenues à l’aide de cet instrument peuvent également être utilisées en vue d’études de sources spécifiques des aérosols organiques à l’aide d’outils statistiques. Compte-tenu de la robustesse de ces mesures et de la richesse des informations qu’il fournit, sa mise en œuvre s’est progressivement généralisée au sein de la communauté scientifique internationale, notamment dans le cadre de la construction de l’infrastructure de recherche européenne ACTRIS (Aerosols, Clouds, and Trace gases Research InfraStructure). En parallèle, et dans le cadre de ses missions d’appui au Ministère de l’écologie via le Laboratoire central de surveillance de la qualité de l’air (LCSQA), l’Ineris coordonne la mise en œuvre d’ACSM au sein de stations du dispositif national de surveillance (actuellement 7 stations de mesure dédiée au sein des AASQA), ainsi qu’au sein de la station d’observation du SIRTA en Ile de France, ayant notamment la responsabilité du contrôle qualité des mesures produites par ces instruments. Cette campagne d’inter-comparaison s’est déroulée courant novembre 2018 à l’ACMCC, situé dans les locaux du LSCE sur le site de l’Orme des Merisiers du CEA (Saclay). 17 groupes de recherche européens (soit 17 ACSM), issus de 13 pays différents, participent directement à cette campagne, qui réunit 2 constructeurs d’analyseurs (Etats-Unis, Slovénie) et un distributeur français. Construction de l’ACMCC L’ACMCC est né sur la base de travaux menés dans le cadre des programmes de recherche européens ACTRIS-1 (2011-2015) et ACTRIS-2 (2016-2019). Ce consortium a déjà réalisé les deux principales campagnes internationales d’inter-comparaison d’ACSM (fin 2013, et printemps 2016) et assure un rôle de référent technique européen pour l’ensemble de la chaine d’assurance et contrôle qualité des mesures ACSM. Il est également en charge de la coordination d’un groupe de travail de l’action COST (European COoperation in Science and Technology) COLOSSAL (Chemical On-Line cOmpoSition and Source Apportionment of fine aerosoL - www.costcolossal.eu/wg1), visant notamment à diffuser les bonnes pratiques d’utilisation des analyseurs automatiques de la composition chimiques des particules fines à l’ensemble des équipes de recherche européennes. En octobre 2018, ce centre, regroupant aujourd’hui l’Ineris, le LSCE et le LaMP (Laboratoire de Météorologie Physique, CNRS-UBP), a été officiellement retenu comme centre d’expertise de référence au sein de l’infrastructure ACTRIS en cours de pérennisation. https://www.lcsqa.org/system/files/rapport/lcsqa_2018-note_episode_pollu_mi_fev_2018_0.pdfhttps://www.lcsqa.org/system/files/rapport/lcsqa2017_cara_synthese_resultats_episode_dec2016-.pdf
Augustin Colette, spécialiste en modélisation atmosphérique à l’Ineris, nommé auteur pour les prochains travaux du Giec 11 décembre 2024
