Les échantillonneurs passifs de flux pour la mesure de la qualité des eaux souterraines
Ce rapport présente les travaux réalisés par l’Ineris dans le cadre du projet Passiflux, cofinancé par l’ADEME. L’objectif de ce projet était d’évaluer les échantillonneurs passifs de flux (EPF) afin de statuer d’une part sur leur facilité de mise en œuvre sur le terrain et d’autre part, sur la robustesse des données qu’ils mesurent et leur capacité à fournir des résultats en multi-niveaux. Pour ce faire, parmi les 3 échantillonneurs passifs de flux disponibles commercialement, deux d’entre eux ont été mis en œuvre sur deux sites ateliers.
D’un point de vue pratique, les essais menés ont montré que les EPF étaient faciles et rapides à mettre en place et à retirer sur le terrain (environ 15 minutes par ouvrage). Par ailleurs, ce projet a permis de valider les données fournies par les échantillonneurs passifs de flux. Ces tests ont également montré l’importance de la mesure des horizons productifs en pompage afin de pouvoir définir les profondeurs d’installation des échantillonneurs passifs de flux dans des piézomètres (et des échantillonneurs passifs en général) mais également de comprendre et interpréter les données obtenues, puisque les concentrations les plus fortes ne sont pas nécessairement associées aux horizons les plus productifs en pompage. Enfin, des profils de concentrations et de flux massiques de contaminants dans des ouvrages ont pu être obtenus grâce à la mise en place d’échantillonneurs passifs de flux, montrant leur capacité à fournir des données en multi-niveaux.
Au regard de la robustesse des données qu’ils fournissent, ces dispositifs demandent désormais à être testés dans une optique de caractérisation de site, afin de montrer la plus-value qu’ils peuvent apporter lors de cette étape, par rapport aux autres méthodes.
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