Rapport annuel 2017

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Le rapport annuel 2017 est paru et disponible au téléchargement.

"Pour l’État et ses politiques de préservation de l’environnement, il est précieux et irremplaçable de disposer de l’appui technique d’un établissement public autonome, indépendant dans ses jugements et expert comme l’est l’Ineris. L’Institut est aussi un outil au service de l’économie du pays, en favorisant l’emploi de procédés et de technologies respectueux de l’environnement, ainsi que le développement d’une offre française compétitive en la matière. La conduite simultanée d’activités de recherche et de relations avec les industriels permet à l’Ineris d’être à la pointe des connaissances scientifiques et de l’évolution des technologies.
L’Ineris doit s’adapter aux sources de risques dont la complexité, les enjeux et les facteurs grandissent, et rester à l’écoute de la société et mieux communiquer auprès d’elle. L’année 2017 a vu un taux de succès très important de l’Ineris aux appels d’offres européens. Cela confirme l’excellence de ses équipes et conforte son positionnement au niveau européen, où se définissent maintenant les grandes options réglementaires en matière de risques environnementaux ; la signature à la fin de l’année d’un accord avec le centre de recherche commun de la Commission européenne va dans ce sens."

                                                                            Éditorial, Alain Dorison, président du conseil d’administration

 

"L’Ineris est l’expert public français pour la maîtrise des risques industriels et environnementaux.Son modèle, basé sur une forte synergie entre recherche, appui aux politiques publiques et services
aux entreprises, lui permet de faire progresser les connaissances et les pratiques en forte interaction avec le quotidien du terrain. En 2017, l’Ineris a poursuivi son action sur les thématiques de son contrat d’objectifs et de performance 2016-2020. Au cœur de celles-ci, on retrouve les activités historiques de l’Institut comme la sécurité des sites industriels et de leurs riverains, qu’ils soient des entreprises ou des particuliers, ou l’évaluation des risques « après-mine ».
L’Ineris renforce également son action sur le volet « risques » des grandes thématiques d’actualités en lien avec les transitions écologique et énergétique, comme les perturbateurs endocriniens, la qualité de l’air et de l’eau, les nouvelles filières énergétiques ou encore – même si son action en ce domaine est moins connue – la biodiversité. À mi-parcours du contrat d’objectifs et de performance, il est naturel d’effectuer un premier bilan. Aujourd’hui, nous avons atteint la très grande majorité de nos objectifs et jalons annuels. Notre modèle est conforté avec une activité de recherche qui, même si elle a subi des baisses fortes de subvention, se maintient autour de 20%, une activité commerciale autour de 26% et une très grande satisfaction de notre tutelle vis-à-vis de notre activité d’appui aux politiques publiques.
Au moment où le gouvernement a engagé le chantier de la réforme de l’action publique, ce bilan satisfaisant doit nous conduire à regarder l’avenir avec optimisme et sérénité. C’est dans cet état d’esprit que l’Institut a engagé, avec sa tutelle, une revue de ses missions. Cette revue est aussi une réelle opportunité pour réfléchir collectivement à l’Ineris de la prochaine décennie.
Alors que l’Institut doit poursuivre son adaptation à un monde qui change, je voudrais saluer une nouvelle fois les femmes et les hommes qui mettent leur talent et leur enthousiasme au service de l’Institut et incarnent ainsi une facette essentielle du service public des transitions écologique et énergétique."

                                                                                 Éditorial, Raymond Cointe, directeur général